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L’ancien recteur de l’Ugb invite l’Etat à mettre de l’ordre

SAINT LOUIS
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UGBLes grèves et autres mouvements d’humeur impactent négativement sur le label universitaire sénégalais Depuis quelques années, l’université sénégalaise est constamment en ébullition. Pour y remédier, le Pr Ndiawar Sarr a dégagé une batterie de solutions. (Correspondance) - Grèves, affrontements, retards sur le paiement des bourses… La liste est loin d’être exhaustive. Ce sont les différents maux qui gangrènent les universités sénégalaises, prenant par conséquent, en otage, le système de l’enseignement supérieur. Ce qui a fait sortir de sa réserve l’ancien recteur de l’Ugb. «Le système scolaire du Sénégal est en crise. Ce, du fait de la répétition des grèves, des retards et beaucoup d’autres raisons», liste le professeur Ndiawar Sarr qui s’exprimait en marge d’une cérémonie organisée par le gouvernement scolaire du Cem Makha Sarr du nom de son père. L’ancien recteur de l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis soutient, par ailleurs, que l’enseignement supérieur traverse une crise profonde et même généralisée. Il en a voulu pour exemple la situation qui prévaut à l’Ugb où les étudiants n’ont toujours pas bouclé le premier semestre.

M. Sarr a, en outre, proposé des solutions aux problèmes précités. Il a invité les différents acteurs à s’arrêter pour remettre de l’ordre dans le système de l’enseignement sénégalais. Pour lui, le Sénégal traîne les pieds et recule parfois, au moment où dans la sous-région tout le monde travaille pour avancer. «Il est temps qu’on s’arrête pour trouver des solutions à cette crise qui a assez duré», invite-t-il. Les plaintes viennent de partout, déclare-t-il. Si ce ne sont pas les enseignants qui se plaignent du nombre pléthorique des étudiants, ce sont ces derniers qui fustigent le déficit en infrastructures. «C’est un cri de cœur que je lance ; arrêtons-nous, quitte à tout reprendre». Le professeur Sarr demande aux acteurs de prendre leurs responsabilités et de sauver ou corriger ce qui peut encore l’être. Ndiawar Sarr estime que les points noirs de ce système ne sont pas méconnus des acteurs. Il invite alors l’Etat à écouter les véritables acteurs afin de trouver des solutions aux problèmes de l’enseignement supérieur. Le professeur Sarr a déploré le fait que les étudiants soient en grève à cause du retard des bourses. Il a, en outre, invité les acteurs à ne pas faire de l’université un tremplin pour des ambitions politiques et de redonner aux instituts et écoles de formation leur vocation première qu’est la formation et la recherche.

Aïda Coumba DIOP

SOURCE:http://www.walf-groupe.com/actualites/societe/933-l-ancien-recteur-de-l-ugb-invite-l-etat-a-mettre-de-l-ordre