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Touba est menacée de sévères inondations si certains travaux ne sont pas achevés avant les premières pluies. C'est l'alerte lancée par des techniciens, au vu des ouvrages hydrauliques qui ne sont pas encore totalement réalisés, notamment avec la finition du dalot d'évacuation des eaux usées et son raccordement aux canaux de la mosquée, du marché et des quartiers environnants.
TOUBA - La polémique sur le sort des grands travaux d'infrastructures de Touba cache un problème plus sérieux: les risques d'inondations que court la cité religieuse, si le délétère continue. Arrêt selon les populations, «travaux au ralenti» à en croire certains responsables de Henan Chine trouvés dans leur base-vie : «Vous pouvez vous rendre sur le terrain et constater vous-mêmes», demande le chef du service du contrôle. La réalité est que ces chantiers; débutés en 2007 et qui devraient finir en principe en 2012, sont presque au point mort.
Une bonne partie de la voirie et des ouvrages hydrauliques ont été inaugurés, mais le réseau principal d'évacuation des eaux pluviales, entamé après le Magal, demeure un casse-tête. Sur le terrain, les maçons trouvés sur place s'occupent d'ailleurs de fabriquer des dalles pour refermer les canaux à ciel ouvert et raccorder les trottoirs des rebords de l'autoroute. Quelques-uns parmi des techniciens qui ont requis l'anonymat alertent : « Si l'Etat ne finance pas vite le reste du projet, c'est un travail de six mois qui risque de voler en éclats. Toute cette latérite que vous voyez n'est pas encore compactée. Et il faut qu'elle soit imprégnée d'une couche épaisse de goudron pour éviter qu'elle soit emportée par les eaux de pluie vers le dalot qui sera bouché». En fait la plupart des ouvrages de connexion au calot ne sont pas encore réalisés. Le dalot fait pour l'évacuation des eaux usées de Touba n'est pas connecté aux canaux venus de la mosquée, du marché et des quartiers environnants (Darou Khoudoss, Darou Minam, Mbal, Khaira, entre autres). Plus grave, redoutent- ils, la Grande mosquée pourrait se retrouver envahie par les eaux, si le dalot qui se trouve à quelques encablures du bassin de Keur Niang n'est pas achevé avant les premières pluies. «Si cela advenait, non seulement ce serait la pire inondation jamais connue dans l'histoire de Touba, mais il faudrait encore une enveloppe financière supplémentaire pour curer le dalot long de 5 km environ».
Il faut noter que d'autres travaux en phase terminale sont aussi bloqués du fait du non-respect des engagements de l'Etat qui tarde à dégager une enveloppe financière pour la poursuite des travaux. C'est le cas de l'autoroute Gare routière-Grande mosquée long de 4 km. Sur ce tronçon qui constitue l'axe principal qui mène vers le centre des affaires, les travaux se poursuivent, certes, mais sont au ralenti.
Alioune FAYE (Correspondant)
Source Le Populaire
Une bonne partie de la voirie et des ouvrages hydrauliques ont été inaugurés, mais le réseau principal d'évacuation des eaux pluviales, entamé après le Magal, demeure un casse-tête. Sur le terrain, les maçons trouvés sur place s'occupent d'ailleurs de fabriquer des dalles pour refermer les canaux à ciel ouvert et raccorder les trottoirs des rebords de l'autoroute. Quelques-uns parmi des techniciens qui ont requis l'anonymat alertent : « Si l'Etat ne finance pas vite le reste du projet, c'est un travail de six mois qui risque de voler en éclats. Toute cette latérite que vous voyez n'est pas encore compactée. Et il faut qu'elle soit imprégnée d'une couche épaisse de goudron pour éviter qu'elle soit emportée par les eaux de pluie vers le dalot qui sera bouché». En fait la plupart des ouvrages de connexion au calot ne sont pas encore réalisés. Le dalot fait pour l'évacuation des eaux usées de Touba n'est pas connecté aux canaux venus de la mosquée, du marché et des quartiers environnants (Darou Khoudoss, Darou Minam, Mbal, Khaira, entre autres). Plus grave, redoutent- ils, la Grande mosquée pourrait se retrouver envahie par les eaux, si le dalot qui se trouve à quelques encablures du bassin de Keur Niang n'est pas achevé avant les premières pluies. «Si cela advenait, non seulement ce serait la pire inondation jamais connue dans l'histoire de Touba, mais il faudrait encore une enveloppe financière supplémentaire pour curer le dalot long de 5 km environ».
Il faut noter que d'autres travaux en phase terminale sont aussi bloqués du fait du non-respect des engagements de l'Etat qui tarde à dégager une enveloppe financière pour la poursuite des travaux. C'est le cas de l'autoroute Gare routière-Grande mosquée long de 4 km. Sur ce tronçon qui constitue l'axe principal qui mène vers le centre des affaires, les travaux se poursuivent, certes, mais sont au ralenti.
Alioune FAYE (Correspondant)
Source Le Populaire