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La percée fulgurante de l’Education des filles et leur maintien dans le système éducatif est un rêve qui est devenu réalité dans le Centre du pays, singulièrement dans la région de Kaolack. Largement partagé par les académiciens, le personnel éducatif, les associations de parents d’élèves et autres acteurs de l’éducation, ce sentiment est étayé par les nombreuses performances scolaires de ces dernières années.
Même si aujourd’hui à l’Inspection d’Académie de Kaolack, on refuse encore de fournir les chiffres exacts relatifs à l’éducation et le maintien des filles à l’école, l’on constate que dans les établissements publics comme privés les effectifs de filles dépassent parfois de loin ceux des garçons. Naturellement, c’est un phénomène qui a toujours revêtu une forme de pyramide, indiquant que plus on tend vers le moyen-secondaire ou le supérieur, plus les effectifs de filles se rétrécissent. L’ANALPHABETISME DES PARENTS, LA PRECARITE, LES MARIAGES ET GROSSESSES PRECOCES, DES TERREAUX
Pourtant, dans la majorité des secteurs académiques ou regroupant des intervenants (Ape, partenaires étrangers), le débat autour de la faiblesse des taux au niveau du moyen-secondaire et au supérieur suscite beaucoup d’interrogations, mais aussi d’enseignements. Car, au-delà même du manque de motivation de certaines filles pour avoir cohabité au sein d’une même famille avec des frères ou sœurs ayant déjà fait le supérieur et qui se retrouvent aujourd’hui dans la rue, l’arrêt prématuré du cursus scolaire chez les filles découle aussi de certains facteurs souvent liés à la précarité dans les ménages.
Car compte tenu des charges qui accroissent au fur et en mesure que la fille tend vers le supérieur, beaucoup de parents finissent par les sacrifier, faute de moyens pour couvrir la scolarisation de tous leurs enfants. A cela s’ajoute le phénomène lié à l’analphabétisme des chefs de famille qui, peu soucieux des exigences scolaires, utilisent de manière abusive leurs filles dans les travaux domestiques, si elles ne sont pas obligées à devenir très tôt des soutiens de famille en travaillant comme domestique dans les grandes villes.
Dans d’autres cas, les mariages et grossesses précoces constituent un frein sérieux à la percée des filles dans les milieux scolaires. En ville, le phénomène des grossesses précoces est visiblement plus accru. Malgré des taux situés entre 3 et 5% selon l’environnement, nous dit-on, les filles qui tombent enceintes de manière prématurée finissent souvent par abandonner leurs études, contrairement au monde rural où du fait de la persistance des mariages précoces, nombre de filles se retrouvent hors système.
DEFICIT D’INFRASTRUCTURES SANITAIRES POUR FILLES, UN PROBLEME ASSEZ RECCURENT A L’ECOLE
Dans la plupart des établissements publics comme privés, la promiscuité, la non séparation des latrines pour filles de celles garçons pose souvent problème. Car, au-delà même du manque d’hygiène constaté dans ces cabines de soulagement et du refus des garçons de respecter toujours ce principe de séparation, les filles d’habitude peinent à satisfaire leurs besoins naturels, surtout quand elles sont en période de menstruation. Certaines d’entre elles sont souvent obligées de demander ce service dans le voisinage, une concession à côté de leur établissement ou autre lieu isolé où elles peuvent satisfaire librement leur besoin loin de tout regard indiscret.
source: https://www.sudonline.sn/ces-facteurs-qui-plombent-la-scofi-dans-le-centre_a_43217.html