C’était une banale journée. Finalement, la Police lui a donné une issue dramatique avec la mort de Bassirou Faye tuée par balle dans le campus universitaire.

C’est un duel promis à mort. Entre les étudiants et les Forces de l’ordre, les relations sont serties dans la violence. La mort de Bassirou Faye est l’épilogue d’une banale journée sur l’Avenue Cheikh Anta Diop où les deux parties saignent pour maintenir l’équilibre de la terreur. Cette fois-ci, le face-à-face a connu un scénario sang pour sang dramatique. Bassirou Faye, fringant étudiant en Math-Physique, a rejoint l’Au-delà dans des conditions troubles. L’Ucad côtoyait le gouffre depuis si longtemps : La balle d’un policier ( ?) est venue se loger au fond de son crâne. 
L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar adore l’odeur du sang.

L’OBS – «Le mouvement «Y en a marre» a été au départ un mouvement qui était venu à son heure. La société sénégalaise avait fini de traverser une crise extrêmement grave, une crise liée à un problème politique. On soupçonnait, à l’époque, la mise en place d’une dévolution monarchique du pouvoir et il fallait avoir des sentinelles à un moment où la société civile n’était pas très forte ni au Sénégal, ni en Afrique. Il fallait une 3eforce pour faire face au régime en place, avec une bonne organisation. C’est en conscientisant la masse et en travaillant dans les quartiers populaires, dans le Sénégal des profondeurs, que le mouvement a embrigadé tout le monde.

L'Assesseur de la faculté des Sciences et Technologies de l'Education et de la Formation (Fastef), Mamadi Biaye, a relevé, dans un entretien qu'il nous accordé hier, vendredi, que le quota demandé par le ministère est beaucoup plus important que le nombre de candidats qui viennent concourir dans les disciplines de Mathématiques, Philosophie, Sciences Physiques, entre autres.  

La Stap, la société de transformation d’alcool , de whisky, gin, et de pastis menthe , anciennement installée au centre ville, a finalement pris ses quartiers dans la zone industrielle . Son directeur , l’industriel Attal nous a éclairé la lanterne sur les activités commerciales de la société accusé par certains d’encourager la jeunesse à la consommation d’alcool, à travers des dosettes d’alcool vendues à bon marché. Attal s’en défend et refute ce qu’il considère comme des allégations de ceux qui l’incriminent et essaient de le mettre en mal avec la population et les autorités. Chronique d’une visite guidée dans ce temple de Bacchus… 

  Le Syndicat des professeurs du Sénégal (Sypros), membre de l’Internationale de l’Education, entend monter une large coalition regroupant les enseignants, l’administration et la société civile pour lutter contre le travail des enfants.   

iGFM- (Dakar) Les camionneurs affiliés à la CNTS/FC menacent d’aller en grève à partir du 3 septembre prochain. Ils dénoncent la suppression du garage des gros porteurs au rond point Sips. Gora Khouma déclare sur la Rfm « nous avons constaté que le forces de l’ordre ont vidé l’espace que l’Etat nous avait octroyé maintenant on est sous la responsabilité des gérants de station. On a tenu une réunion pour dénoncer le manque de fiabilité des machines sur les pièces acier. Donc nous avons jugé nécessaire après des contacts sénégalais et maliens, le 3 septembre nous allons faire un arrêt de travail pour que les autorités nous entendent et puissent réagir. La grève débutera le 3 septembre jusqu’à une date illimitée ».

Le célèbre Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw est mis aux arrêts pour 30 jours à la caserne Samba Diéry Diallo. L’auteur du brûlot «Pour l’Honneur de la Gendarmerie Sénégalaise» s’est vu notifier la décision de la hiérarchie hier, mercredi matin 13 août 2014. Soit quarte jours après son retour au bercail survenu le dimanche dernier.  

C’est un mémoire de 1 000 pages de preuves que Abdoulaye Baldé a livré pour justifier la licéité de son patrimoine qui serait surévalué par la Crei à 5 milliards de francs Cfa. Le maire de Ziguinchor, qui a déposé hier sa réponse à la mise en demeure du Procureur spécial Alioune Ndao, dénonce la «mauvaise foi des enquêteurs» et se dit «serein» quant à l’issue de cette affaire.

Les éléments justificatifs sont à l’image des accusations : énormes ! Sommé d’apporter les preuves de la licéité de son patrimoine évalué par le Procureur spécial près la Crei à plus de 5 milliards de francs Cfa, l’ancien ministre d’Etat et maire de la commune de Ziguinchor a livré hier à 11 heures (il a reçu une mise en demeure le 10 juillet dernier) un volumineux mémoire de «1 000 pages» pour démonter «les accusations fallacieuses des enquêteurs».