Mort de Didier Badji: Guy Marius Sagna accule Macky Sall

Le leader de Frapp-France dégage, militant anti-impérialiste adressé une question écrite au gouvernement sur l’adjudant Didier Badji pour exiger la lumière sur sa mort. Pour le député, le mutisme du gouvernement est synonyme de complicité.
 
« J’ai dit aujourd’hui au gouvernement du président Macky Sall que le risque de continuer à se taire dans l’affaire de l’adjudant Didier Badji, c’est de confirmer l’idée – vraie ou fausse – que c’est le régime de Macky Sall qui a liquidé Didier Badji. J’ai adressé une question écrite au gouvernement sur l’adjudant Didier Badji pour exprimer ma solidarité à son épouse et dire : nous millions de Sénégalais nous avons le droit de savoir ce qui s’est passé avec l’adjudant Didier Badji », a déclaré Guy Marius Sagna.

Les épouses des « détenus politiques » lancent un « appel urgent » à l’opinion publique

Les épouses des « détenus politiques » se sont fendu, ce mardi 08 août 2022, d’un communiqué pour attirer l’attention sur la situation chaotique qu’elles traversent

« Chères concitoyennes et concitoyens,
En notre qualité d’épouses des détenus politiques injustement emprisonnés au Sénégal, nous lançons un appel urgent à l’opinion publique pour attirer l’attention sur la situation chaotique que nous traversons. Dans une vague d’arrestations sans précédent, nos maris, la plupart d’entre eux étant des pères de famille, ont été privés de leur liberté.

Sénégal - « L’inculpation de Ousmane Sonko n’a rien à voir avec la dissolution de Pastef » (ministre de l’Intérieur)

Le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a soutenu que « l’inculpation de Ousmane Sonko n’a rien à voir avec la dissolution du Pastef », lors d’une séance plénière samedi à l’Assemblée nationale.

« L’inculpation de Ousmane Sonko n’a rien à voir avec la dissolution de Pastef. Ce mot n’appartient à personne. Pastef est un mot wolof. Ce n’est pas un parti politique. Tout le monde peut l’utiliser », a dit M. Diome devant les députés.

Me Ngagne Demba TOURE en exil au Mali

Recherché depuis qu’il a refusé de déférer à la convocation de la Division des Investigations criminelles, Me Ngagne Demba TOURE a quitté le Sénégal. Dans la déclaration ci-dessous, le leader des jeunes du PASTEF affirme partir en exil pour continuer le combat.

Chers compatriotes,
Face à un Etat qui a délibérément institutionnalisé la terreur, j’ai pris la décision infaillible de résister par tous les moyens. 
Face à une justice qui s’est transformée en bras armé du pouvoir tyrannique de Macky SALL, j’ai décidé de quitter le Sénégal. 

Sénégal - Alioune TINE : « Libérer Branco sans libérer SONKO, c’est une incongruité»

Défenseur des droits de l’homme, l’ancien secrétaire général de la RADDHO a réagi à la libération de Juan Branco alors que, fait-il remarquer, le leader du PASTEF et beaucoup de ses cadres sont encore dans les liens de la détention. Selon Alioune TINE, il est incompréhensible qu’Ousmane SONKO reste en prison pendant que son avocat est libre. 

Sénégal - Me Branco décrit l’enfer de Rebeuss: « j’ai dormi aux côtés de personnes torturées et entassées par centaines »

Me Juan Branco a été interpellé sur son bref séjour carcéral à la prison de Rebeuss. L’avocat de Ousmane Sonko a décrit l’enfer dans lequel vivent les centaines de détenus avec qui il a passé la nuit de dimanche à lundi.

« À Rebeuss, j’ai dormi au milieu de personnes torturées qui portaient les traces de blessures par balle. Elles étaient entassées par centaines incapables de se déplacer et obligées de faire leurs besoins sur place. Ils ont commis l’erreur de me faire voir ça », a-t-il déclaré en conférence de presse ce mardi.

Expulsion de Juan Branco : Ismaïla Madior Fall motive la décision

Le conseil du leader du Pastef, Juan Branco, qui s’est introduit au Sénégal malgré le mandat d’arrêt requis contre lui, puis arrêté en Mauritanie, avant d’être remis aux autorités sénégalaises, a été expulsé du Sénégal, après son face à face avec la justice. En conférence de presse hier, lundi 7 août, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, juge que la décision est à la hauteur de la faute commise par l’avocat qui  est placé sous contrôle judiciaire.

Sénégal - Maison d’arrêt de Liberté 6 : Dix femmes du PASTEF en grève de la faim

Ndèye Amy Dia, Falla Fleur, Pascaline Diatta et sept autres femmes emprisonnées à la prison pour femme du camp pénal de Liberté 6 ont entamé, depuis dimanche, une grève de la faim. L’information a été donnée par leur avocat Me Koureyssi Ba. «Les héroïnes Ndèye Amy Dia, Falla Fleur, Pascaline Diatta, en tout 10 amazones de la MAF de Liberté 6 ayant en partage le projet Pastef, ont entamé ce dimanche 30 Juillet une lutte douloureuse contre les affres de la faim et la soif», écrit-il sur sa page Facebook. Ces femmes rejoignent ainsi leur leader Ousmane Sonko qui est à 5e jour de grève de la faim.

Pape Alé relâché, Aboubacar Djamil SANÉ envoyé en prison

Le patron de DakarMatin n’est plus officiellement entre les mains de la justice. Il a bénéficié d’une liberté provisoire ce mardi, en raison de sa situation sanitaire précaire. C’est pourquoi, en dépit de la mesure, il est toujours hospitalisé.

A noter que Pape Alé NIANG observe une grève de la faim depuis son arrestation, au lendemain de celle du leader du PASTEF.

Sénégal - Détenus politiques en danger de mort: Frapp dénonce exige une libération immédiate et sans conditions

Le FRAPP vient d'être informé que le camarade Hannibal Djim détenu arbitrairement à la prison de Rebeuss depuis 06 mois, et en grève de la faim depuis 08 jours pour dénoncer sa détention arbitraire, vient de piquer une crise et se trouve présentement à l'infirmerie de la prison.

Sénégal - Le Conseil constitutionnel déclare irrecevable le recours des députés de YAW

24 parlementaires de la coalition Yewwi Askan Wi avaient déposé un recours en annulation au Conseil Constitutionnel suite au vote de lois supprimant la CREI et modifiant le parrainage. Les 7 « sages » ont donné leur décision ce 1^er août. Et selon la lettre de notification des décisions n°6/C/2023 et 7/C/2023 du 1^er août 2023 du Conseil Constitutionnel adressée au président de l’Assemblée nationale Amadou Mame DIOP, leur requête est déclarée irrecevable. Car, indique le document, « le texte de loi attaqué s’entend non du projet de loi, mais de la loi définitivement adoptée ».