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Dim, Déc

Medias et violences sexuelles le mauvais traitement des faits se répercute sur les victimes

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sexe   Faire éviter la stigmatisation des victimes de violences sexuelles à travers les médias. C’est l’objectif de l’atelier de formation des journalistes organisé hier, mercredi 21 octobre, au Centre de Guidance Infantile et Familial (Guindi), sous le thème «Les répercussions psychosociales et médicales de l’abus sexuel sur l’enfant et son entourage».   L’atelier organisé hier mercredi 21 octobre par le Centre de Guidance Infantile et Familial (Guindi) a porté sur l’impact du traitement journalistique, des faits de violences sexuelles sur le bien-être des victimes et de leurs familles. Avec pour but de former les journalistes sur le traitement médiatique des faits d’abus sexuels afin de ne pas causer à nouveau des troubles chez les victimes.

 

Selon le directeur du centre, le professeur Sérigne Mor Mbaye, «elles sont nombreuses les victimes ou familles de victimes souvent reçues au centre qui souhaitent mettre fin à leurs vies, suite à la  publication d’articles qui font qu’elles sont stigmatisées dans leurs quartiers».

Et cette situation, selon lui, résulte de «l’absence de formation des journalistes sur le traitement médiatique des faits d’abus sexuels comme l’attestent les articles de presse publiés régulièrement dans les médias nationaux». En effet, Sérigne Mor Mbaye fait remarquer que les journalistes ont souvent tendance à ne pas garder l’anonymat des victimes, c'est-à-dire leurs noms et adresses. Ils utilisent aussi «un vocabulaire non adapté et non spécialisé». Ce qui pourrait, à son avis, avoir des répercussions graves sur les victimes.

Au sortir cette formation, les journalistes auront une meilleure compréhension du statut de victime et les conséquences qui peuvent découler d’une victimisation secondaire par le traitement inadapté de l’information. Cette formation permettra également aux professionnels des médias de prendre en considération les valeurs sociales pour ne plus contribuer au traumatisme des victimes de violences sexuelles et de leurs familles.

source: http://www.sudonline.sn/le-mauvais-traitement-des-faits-se-repercute-sur-les-victimes_a_26821.html