Le festival a pour objectif , « bâtir la nation africaine dans une vision fédéraliste, la responsabilité de toute génération est de participer à faciliter ce processus vers l’unité ».
Initié par JIF’Afrique ( Jeunesse Interconnectée et Fusionnée d’Afrique) l’approche vise à « mettre en œuvre un ensemble de cadres communautaires et parvenir à l’adosser à une nomenclature institutionnelle étatique souveraine. Pour arriver à cette étape, il est nécessaire de s’appuyer sur une approche citoyenne panafricaniste comme pilier de base avec les masses populaires. Ce qui devrait logiquement se traduire par une participation citoyenne de masse au processus de transformation socio-économique, avec comme mécanismes des cadres de renforcement organisationnel, d’éducation et de formation des acteurs, pour une meilleure implication des communautés de base ».
Ainsi, « sachant qu’en 2100, l’Afrique va probablement receler le plus fort potentiel démographique à travers le monde, avec plus de 3 milliards de jeunes de moins de 35 ans, développer des stratégies adaptées pour une meilleure prise en charge de cette cible devient primordial. Cela, suivant les orientations ci-après: -Stopper la fuite des cerveaux et, développer l’intelligence productive des jeunes africains au profit des dynamiques de développement du continent ;
-Développer leurs compétences en analyse des enjeux et élaboration de plans d’interventions stratégiques ;
–Promouvoir l’éducation à l’entreprenariat, dans la perspective de développer l’auto-emploi ».
De plus, « l’analyse en parallèle de la plupart des pays de l’Afrique de l’ouest révèle que la moitié de leur population est principalement constituée de jeunes ; ce qui fait de cette zone un bon laboratoire dans cette dynamique constructive. De là, il est important de promouvoir des cadres mobilisateurs, pour renforcer leurs capacités, les intéresser à des sujets liés aux domaines de la gouvernance participative et du marketing territorial, pour arriver à bâtir une dynamique de développement concerté et global ».
En effet, durant 20 jours, des panafricanistes du continent et de la diaspora vont pouvoir se réunir autour des questions essentielles à travers des panels, des tables rondes, des conférences-débats, des activités culturelles et artistiques concernant les enjeux et défis à promouvoir sur le plan social, politique, environnemental, économique, culturel etc. Cela dans le but de contribuer à renforcer les capacités de participation des acteurs du changement, en ayant l’information sur ce qui se fait à travers le continent et la diaspora comme contribution au changement à opérer.
Cheikh Ousmane Diallo