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Jeu, Nov
mardi, 13 mai 2014 00:00

MEMORANDUM - Enlèvement de plus de 200 lycéennes par Boko haram au Nigeria : Les Sénégalaises entonnent aussi «ramenez nos filles»

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Les femmes exigent sans délai et sans condition la libération des lycéennes enlevées au Nigeria par le groupe terroriste Boko haram. Après un rassemblement devant l’ambassade du Nigeria au Sénégal, elles ont déposé un mémorandum pour presser la communauté internationale de faire vite pour retrouver les filles kidnappées depuis plus de trois semaines par l’obscur groupe jihadiste.

Le soutien apporté au Nigeria vient de loin. Meurtries par l’enlèvement de plus de 200 lycéennes par le groupe terroriste Boko haram, les femmes sénégalaises et d’origine étrangère ont affiché leur indignation et condamné cet acte barbare. Le ton est plein d’amertume. Devant l’ambassade du Nigeria, soupçonné de laxisme dans le traitement de cette affaire, elles ont exigé la libération immédiate et sans condition des filles innocentes. Elles ont déposé un mémorandum dans lequel elles rappellent, entre autres, les conventions internationales et les droits fondamentaux de la personne humaine, des femmes et des enfants. 

Sous le soleil dakarois, elles ont invité l’Etat fédéral du Nigeria à se mobiliser pour la libération des jeunes filles. «Nous, signataires de ce mémorandum, exhortons le gouvernement  nigérian à prendre toutes les mesures pour la libération immédiate et sans condition de ces filles et leur retour dans leur famille sans délai», peste  Fatou Kiné Camara, présidente de l’Association des femmes juristes du Sénégal. 
Dans ce document, les femmes interpellent l’Union africaine, la Cedeao, la communauté internationale, le Conseil de sécurité de l’Onu et leur demandent de mutualiser leurs forces pour appuyer les autorités nigérianes. In fine, elles leur demandent de prendre des mesures pour la libération des lycéennes. Le document recommande la coopération des pays limitrophes à savoir le Cameroun, le Niger et le Tchad et tout acteur concerné avec les autorités du Nigeria pour la libération et le retour des filles.  
Par ailleurs, elles invitent les médias à recueillir et à informer de manière impartiale et constante la communauté internationale sur le sort de ces filles enlevées.  Ayesha Imam, Nigériane et membre du Réseau international de la solidarité des femmes sous loi musulmane, persiste à souligner que Boko haram n’est pas une organisation islamique. «C’est une organisation politique qui terrorise toutes les filles», dit-elle. Bouleversée par les évènements en cours dans son pays, Ayesha exhorte l’Etat nigérian «à agir vite pour sortir les jeunes filles des griffes des rebelles, de les remettre à leurs parents et de leur apporter une aide psychologique et médicale».
Mobilisées pour dénoncer cet acte barbare dont la finalité est d’assouvir des velléités terroristes et inhumaines, les manifestantes s’étaient mobilisées devant les locaux de l’ambassade du Nigeria à Dakar pour crier leur exaspération. A leur arrivée, la police leur a interdit l’accès pour déposer leur mémorandum et les priées de déguerpir. Après quelques minutes de discussion avec les agents de sécurité, deux personnes seulement ont été autorisées à y accéder pour déposer leur lettre de complainte. Solidaires et déterminées à en découdre avec l’injustice et le terrorisme, la foule, qui s’agrandit au fur et à mesure, a marché vers la Fondation Konrad Adenauer. Elles entonnaient le cri du cœur «Bring back our girls» (Ramenez nos filles) qui a désormais une résonnance internationale. 

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SOURCE:http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/item/31051-memorandum-enl%C3%A8vement-de-plus-de-200-lyc%C3%A9ennes-par-boko-haram-au-nigeria-les-s%C3%A9n%C3%A9galaises-entonnent-aussi-ramenez-nos-filles

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Lu 5872 fois Dernière modification le mardi, 13 mai 2014 17:33

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