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Sam, Avr
La Une de la Presse

La Une de la Presse (1514)

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Idrissa Seck a devancé Abdoulaye Wade à Dakar. Le leader de Rewmi, arrivé dimanche, a tiré sur Macky Sall et son gouvernement qui, selon lui, le rendent «malade» par leur «carence à prendre en charge les préoccupations des Sénégalais». C’est entre autres piques.

«La seule chose qui me rende malade, c’est la carence de Macky Sall à prendre en charge les préoccupations des Séné­galais»
«Mon travail à l’International a été achevé et du travail m’attend au Sénégal. Jugez par vous-mêmes. Par la grâce de Dieu, je me porte très bien. 

Le retour au bercail de Me Abdoulaye Wade retenu pour demain, mercredi 23 avril, est parti pour réveiller un champ politique qui hibernait en l’absence de son éternel animateur. A la différence toutefois de son come-back de 1999, à la veille d’une présidentielle qui allait l’envoyer enfin au palais de Roume, le retour du « Pape du Sopi » n’est, selon des esprits avisés, en rien politique comme le proclame pourtant le patron du Pds lui-même. Cette fois, la raison profonde qui guide le retour de Wade au Sénégal serait plus liée à la volonté de mettre la pression sur le pouvoir établi. Un pouvoir accusé d’avoir incarcéré dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis et sur la base de motivations purement politiciennes, son fils Karim Wade. En somme, une façon de recourir pour l’ancien président de la « rue publique»  à la « stratégie de la terreur » contre un pouvoir qui est à deux mois de juger l’ex tout-puissant ministre du « ciel et de la terre ».

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L’été sera chaud ! Le thermomètre politique sera  à son pic au mois de juin avec le procès de Karim Wade et la campagne électorale.

La météo du mois de juin prévoit une haute température politico-judiciaire : les élections locales et le procès de Karim Wade. Les enjeux sont multiples pour le nouveau régime. Ces deux événements retien­dront l’attention. Le jugement de l’ancien ministre met d’emblée le climat social en ébullition parce que les Libéraux dénoncent un «acharnement» sur Wade-fils dont le père, Abdoulaye Wade, est attendu le 23 avril à Dakar. 

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Comme à chaque Conseil des ministres délocalisé, le chef de l’Etat Macky Sall a prié hier vendredi, à la grande mosquée de Kédougou. Au cours d’un court sermon,  l’imam de la ville, El Hadj Yaya Diallo, a demandé au président de la République de tout mettre en œuvre pour venir à bout de l’insécurité qui gagne en importance dans la région, surtout dans les zones d’orpaillage. Depuis quelques temps, les forces de sécurité (armée, gendarmerie, police) ont multiplié les patrouilles. Elles sont partout présentes dans la ville de Kédougou. 

L’Assemblée nationale se serait-elle enfin décidée à effectuer le renouvellement des membres de la Haute Cour de justice, cette instance spéciale chargée de juger les anciens ministres incriminés dans le cadre de la traque des biens mal acquis mais bénéficiant du privilège de juridiction ? Il semble bien que oui d’autant que la représentation parlementaire a été enfin (re) convoquée pour jeudi prochain afin de procéder à l’élection des juges devant siéger à la Haute Cour. Et cela, après deux renvois consécutifs non justifiés.

Communiqué de presse

A lire dans JEUNE AFRIQUE N° 2780 en kiosque le 20 avril 2014

 

 

·         Algérie : Et après?

Candidat à sa propre succession, Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis avril 1999, a été réélu jeudi 17 avril pour un quatrième mandat au terme d’une campagne électorale dont il a été absent pour cause de maladie. Une première en Algérie. Mais Bouteflika n’est pas Ben Ali, ni Moubarak et encore moins Kaddafi et il faut bien admettre que l’Algérie constitue une singularité dans le monde arabe. A lire dans Jeune Afrique :

-Les leçons de la présidentielle

-Dans la tête d’Abdelaziz Bouteflika

-Ce qui doit changer

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Les Locales peuvent se résumer en un duel épique entre l’Apr et le Ps. Les hommes de Ma­cky Sall, qui ont «séduit» l’Afp de Moustapha Niasse, seront aux prises avec les maires socialistes qui tiennent à défen­dre leur bilan. L’Apr doit choisir entre le suicide et le réalisme politiques. C’est là toutes les improbabilités de cette élection. Et ce sont les partis et coalitions de partis de l’autre position qui pourraient en profiter.

Au début c’était Benno siggil senegaal (Bss) version Assises nationales contre l’Alliance pour la République (Apr) pour la bataille des Locales. Donc, le Parti socialiste (Ps) et l’Alliance des forces de progrès (Afp) notamment qui devaient faire face à Macky Sall et son parti.

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En prélude au conseil des ministres délocalisé qui s’est tenu à Kédougou, le président de la République s’est rendu le mercredi dernier à Sabodala pour s’enquérir de l’exploitation minière. À la fin de sa visite, Macky Sall a apprécie la qualité du travail, ainsi que les investissements de ladite société. Mais il a surtout demandé aux responsables du camp de faire tout afin que les populations ressentent les retombées de l’exploitation de l’or de Sabodala.

 

 

Arrivé à l’aérodrome de Sabodala vers 13h 20mn, le chef de l’état Macky Sall s’est rendu tour à tour au champ « Sining-Sigi » du GIE des femmes où elles font du maraîchage, ensuite à la mine d’or et enfin à la gold-room de l’usine où on lui a présenté un lingot d’or.
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En annonçant une enveloppe de presque 193 milliards de FCfa pour la région de Kédougou, les plus hautes autorités du Sénégal veulent rattraper le retard accusé par cette partie du pays dans les investissements publics malgré qu’elle soit une zone à fortes potentialités agropastorales, forestières, fauniques et minières.  Un accent sera mis dans la réalisation des infrastructures routières, sanitaires, éducatives, administratives et la lutte contre l’insécurité. L’élevage,  l’agriculture, le tourisme ne sont pas aussi en reste.  
Le conseil délocalisé a validé toutes les mesures prises la veille lors du conseil interministériel. 

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Karim Wade ira finalement en procès dans maximum deux mois pour justifier le patrimoine qu’on lui attribue. La Crei rendra publique aujourd’hui cette décision. Celle-ci à tout l’air d’un échec pour tous ceux qui, depuis longtemps, s’agitent pour la libération du fils de l’ancien président de la République. Ils ont ces derniers jours, semaines ou mois, posé un certain nombre d’actes qui convergent vers la libération du «prisonnier de luxe ». Le procès annoncé est loin d’entamer leur ardeur : « ils ne lâcheront pas le morceau », pour parler de manière triviale.