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Jeu, Nov

Afficher les éléments par tag : Babacar Justin Ndiaye

Il y a des jours où l’érudition élégante et l’éloquence veloutée d’un discours digne de l’académicien Jean d’Ormesson, s’effacent opportunément et cèdent exceptionnellement la place, à la trivialité colorée et à la verdeur épatante des saillies dignes de l’humoriste Coluche, pour commenter sévèrement les propos inqualifiables et inénarrables du Président Donald Trump. Le chef de l’Exécutif américain qui embouche et embouche encore – non pas les trompettes de Jéricho aux sons historiquement salvateurs et aux sonorités bibliquement rédemptrices – mais la lugubre trompette de Washington, à la mélodie chargée de jugements dingues et désastreux. Le prospère homme d’affaires et inattendu locataire de la Maison-Blanche, Donald Trump, a visiblement une inébranlable culture des clichés, un goût prononcé pour les formules réductrices et, surtout, un sens fou des jugements à l’emporte-pièces.    

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La décision du président de la République, Macky Sall d’envoyer des soldats de l’armée sénégalaise en Arabie Saoudite (Yémen) reste un sujet à polémique. 

Ainsi, la dernière sortie du président a été très mal appréciée par certains analystes et commentateurs qui parlent de forcing ou dictature. A cet effet, l’analyste politique, Babacar Justin N'diaye,  estime qu’il y a eu une confusion dans la communication du gouvernement dès le début. 

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Le Président Macky Sall a franchi le Rubicon : un contingent assez consistant de l’armée sénégalaise (2 100 militaires, environ trois bataillons) seront incessamment projetés sur le théâtre d’opérations saoudo-yéménite. Le chef de l’Etat et des armées sait très certainement que le Rubicon est une rivière qu’on ne franchit jamais en sens inverse. Les dés sont donc jetés. Et les aléas arabo-persiques, c’est-à-dire les fluctuations géopolitiques à l’est de Suez, sont désormais arbitres de la suite heureuse ou malheureuse des évènements, dans cet « Orient lointain et compliqué » selon la formule du Général De Gaulle. 

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Lorsque le siège d’un journal  devient soudainement le tombeau des journalistes, la galaxie de la démocratie et la planète des libertés sont naturellement inondées de colère, frappées de stupeur et figées d’indignation. Quand la scène de la tragédie se situe dans un pays qui – malgré son passé colonial lourdement ponctué de crimes contre la liberté à Madagascar, à Thiaroye, à Sétif et ailleurs – a jadis montré le chemin de l’Histoire à travers la Révolution de 1789 (matrice des libertés), le massacre inqualifiable répand ses ondes de choc et d’affliction jusqu’aux antipodes.  A juste raison ; puisque la devise « Liberté- Egalité-Fraternité » colle à la France, une identité universelle.

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Les dernières heures de décembre 2014 – trente-deuxième anniversaire de l’ouverture des hostilités en Casamance – vont-elles hâter le crépuscule de la crise et, par incidence, précipiter l’aube d’une paix définitive en 2015 ? Voilà une interrogation qui renferme un vœu ardent, profond et partagé. Un vif souhait qui se délite, malheureusement, au vu et au contact d’une conjoncture calme en trompe-l’œil, mais viciée par des grenouillages et des micmacs tous azimuts.  

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La libération de Serge Lazarevic indique fort bien, le point culminant de l’influence post-Serval et hégémonique de la France au Mali. A rebrousse-poil, le coût politique et le coup porté au moral de la nation malienne par la récupération de l’otage français, déchiquettent la souveraineté du Mali, déjà en lambeaux. En 2013, François Hollande n’avait-il pas dit, sans ambages : « Je serai intraitable sur la date de l’élection présidentielle au Mali ». Même le Gouverneur du Soudan français, Edmond Louveau (nous sommes dans les années 50, en plein essor colonial) n’osait pas tenir un langage aussi abrupt, face à Mamadou Konaté, à Lazare Coulibaly et autre Almamy Sylla. 

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Après la profonde réorganisation du Renseignement national, désormais coordonné et coiffé par une Délégation générale comparable à un Ministère embusqué à la Présidence de la république, c’est maintenant la Gendarmerie qui est en voie d’être happée par cette fièvre du changement à virus très, très fulgurant. Tout se passe comme si le Dieu  du chambardement  avait tôt béni l’entame du mandat de Macky Sall. La furia réformatrice affectant des organes ou des institutions – habituellement hermétiques et stables – est telle que les observateurs s’interrogent sur les motifs et les mobiles de cette frénésie voisine d’une schizophrénie sécuritaire. 

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Il y a une semaine, le 22 septembre, les Maliens ont commémoré le cinquante-quatrième anniversaire de leur souveraineté, sous de funestes auspices. Car la patrie du Président Ibrahim Boubacar Keita (IBK) campe au carrefour des épreuves et squatte l’antichambre de la partition territoriale. L’image exacte est celle d’un grand pays – grandement ébranlé dans ses fondations – qui vacille dans un contexte national très difficile et oscille vers des perspectives géopolitiques très fluides. 

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