Aïdara Sylla n’aura pas encaissé les chèques de Wade qui lui ont valu la prison. Et l’ancien Président vient d’ailleurs de vider les comptes à partir desquels les mêmes chèques ont été émis.

Aïdara Sylla célèbre un anniversaire assez cocasse. Interpellé le 31 décembre 2012, il voit son dossier refaire surface. Autrement. Le Quotidien a appris de sources autorisées que l’ancien Président Abdoulaye Wade a vidé, il y a quelques semaines, ses comptes logés dans les Emirats. Comptes à partir desquels les deux chèques d’une valeur de 3 milliards de F Cfa (6 millions de dollars) portés par le responsable libéral ont été émis et alimentés, soutient-on, à partir de dons de ces pays arabes. 

Les députés se réunissent ce lundi pour combler le vide juridique qui entoure les fonds logés dans quelque 81 206 comptes au niveau du système bancaire et financier au Sénégal et qui y « dorment » depuis plusieurs années sans que leurs déposants ne les réclament. Estimés au montant de plus de 18 milliards de FCfa au Sénégal et à plus de 61 milliards de FCfa au niveau de l'Uemoa, ces comptes d'épargne, pour l'essentiel, constituent cependant une source potentielle de contentieux qui pourraient opposer les établissements dépositaires et les titulaires des avoirs concernés, avec des effets négatifs sur la stabilité et l'intégrité du système bancaire et financier.

Des responsables d’organisations patronales ont été reçus en audience, samedi dernier, par le président de la République. Ils s’engagent à accompagner le gouvernement dans les projets de développement économique et social. 

Le chef de l’Etat Macky Sall a longuement échangé avec les principaux acteurs du secteur privé national, samedi dernier, sur les grands projets que son gouvernement a engagés pour favoriser le développement économique et social du Sénégal. Le président de la République leur a réaffirmé sa volonté de les impliquer dans la réalisation de ces projets. Pour Baïdy Agne, président du Conseil national du patronat (Cnp), cette rencontre avec le président de la République  est très stratégique. 

« Le Cardinal n’a qu’à donner du travail à ceux à qui il demande de travailler ». Dixit Sidy Lamine Niasse, dans une émission diffusée hier vendredi sur sa chaine de télé. Dans la même émission, il déclare « l’église a montré que le régime actuel est le sien ».

Dans aucune démocratie, on ne peut se permettre, au nom de la liberté d’expression, de dire tout et n’importe quoi. La première réaction serait de considérer cette sortie comme banale, à l’instar d’autres sorties précédentes que l’on a vite fait de classer dans la rubrique « pouvoir et intérêts crypto personnels». La deuxième réaction est de se rendre compte que ce serait une erreur de ranger dans la même rubrique, des déclarations de surcroît provenant d’un représentant des médias et susceptibles de produire des étincelles dans une société où la cohésion sociale, depuis des temps immémoriaux, semble être les principales sources de richesse et de fierté.

Les vingt membres du Comité scientifique du prochain sommet de la Francophonie ont été installés par le chef de l’Etat, Macky Sall, lors d’une cérémonie au Palais de la République. Il leur a demandé d’œuvrer pour une réussite du sommet sur les plans de l’organisation et du contenu. 
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a souhaité, hier, que le prochain Sommet de la Francophonie (29 et 30 novembre 2014) soit un tournant pour toute la communauté. Il procédait à l’installation des membres du Comité scientifique composé d’une vingtaine de personnalités issues de la haute administration, du monde universitaire et artistique. A cet effet, il a souligné : « Nous voulons qu’il (le sommet) soit un véritable tournant pour notre communauté tant en organisation qu’en contenu intellectuel, culturel et politique ». Pour le chef de l’Etat, la création du Comité scientifique obéit à la nécessité d’impliquer activement la communauté intellectuelle, artistique et culturelle. Il les exhorte ainsi à nourrir la réflexion sur les problématiques qui interpellent le pays, l’espace francophone et le monde dans sa globalité.

Les 2,5 milliards que ce plan aura coûtés sont passés par pertes et profits, et le gouvernement a chargé l’administration sénégalaise de réfléchir à marches forcées à un autre plan de remplacement. Ce dernier devra toutefois intégrer les éléments positifs de la Sndes et du Pse, pour ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Surtout que l’eau aura coûté si cher.

Afin de préparer le Club consultatif de Paris avec les différents bailleurs de fonds, quasiment tous les services de l’Administration sénégalaise sont mobilisés. Des réunions se tiennent régulièrement, et rassemblent tous ceux qui sont jugés susceptibles d’apporter une touche positive au document qui sera soumis par le Sénégal à ses partenaires à Paris. Car, depuis qu’on avait commencé à parler du Plan Sénégal Emergent (Pse), tout le monde avait compris que, dans l’esprit du chef de l’Etat Macky Sall, la Stratégie nationale de développement économique et social (Sndes) n’entrait plus dans ses projets pour le développement du pays, et par conséquent, ne devait pas servir de base de discussion avec les bailleurs de fonds à Paris.