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Jeu, Nov

Décision de la cour de justice de la cedeao dans l’affaire de la caisse d’avance Seydou Gueye parle de « camouflet» pour la défense

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 Dans le débat politico-judiciaire qui anime la sphère politique depuis un certain moment, le Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (Apr) a fait face à la presse hier, vendredi 13 juillet, pour «déconstruire l’amalgame savamment orchestré par un personnel politique en panne de projet». De l’avis du porte-parole du parti présidentiel, Seydou Guèye, la Cour de justice de la Cedeao a infligé un «camouflet» aux avocats du député-maire, Khalifa Sall. Il n’a pas manqué de préciser, dans l’affaire Karim Wade, que ce n’est pas le président qui valide les inscriptions, encore moins les candidatures.  

 


Il n’est pas question pour le parti présidentiel de laisser le champ libre à l’opposition regroupée autour du Front démocratique et social de résistance national (Frn) qui organisait sa marche de protestation hier, vendredi 13 juillet. Dans la bataille médiatique, le Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (Apr) a fait face à la presse, dans la matinée d’hier,  pour «déconstruire l’amalgame savamment orchestré par un personnel politique en panne de projet».

Devant les médias, le porte-parole de l’Apr, Seydou Guèye s’est prononcé sur les décisions de la Cour de justice de la Cedeao dans l’affaire dite de la “Caisse d’avance de la mairie de Dakar“. Estimant ainsi que leurs adversaires politiques faisaient dans la «désinformation, l’intoxication, et les contrevérités» dans le but de «détourner l’attention des Sénégalais des questions de fond, des faits et des vérités judiciaires», M. Guèye dira qu’il y a une «dissertion partielle» de ladite décision. 

Il admet ainsi que même si la Cour de la Cedeao a donné raison à Khalifa Sall «sur la détention arbitraire», elle a tout de même rejeté «celles relatives au droit d’antenne, au droit de battre campagne, au droit de vote, aux droits politiques et à l’exigence du respect du principe de proportionnalité dans l’application de la loi». Poursuivant, il accepte que la Cour communautaire a donné raison au député-maire sur la «violation du droit à la présomption d’innocence», tout en rappelant de même qu’elle a débouté les requérants sur la «violation du droit d’égalité du droit des citoyens devant la loi et la justice, la violation du droit à un procès équitable, sur la procédure de levée d’immunité parlementaire». Sur le point qui tient en haleine la sphère politique nationale depuis la décision de la Cedeao, le 29 juin dernier, notamment la libération immédiate et la cessation des poursuites contre Khalifa Sall, Seydou Guèye dit sans fioritures que «la Cour de la Cedeao a dit non». Et même mieux, il indiquera que ladite cour a «fait confiance aux juridictions sénégalaises» en leur demandant de poursuivre le procès. Par conséquent, il en déduit qu’il y a un «vrai camouflet infligé par la juridiction communautaire aux conseils du maire de Dakar et consorts»

Sur un tout autre point, à savoir l’invalidation de l’inscription sur les listes électorales du candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds), le porte-parole du gouvernement demande qu’on «ne vienne pas mêler le président de la République à cette affaire» car, poursuit-il, «au Sénégal, la validité d’une inscription sur les listes électorales ou d’une candidature n’est pas du ressort du président de la République». Il reste convaincu que le fils de l’ancien président Wade sait «mieux que quiconque qu’il ne peut ni être électeur encore moins éligible». Cela, en se basant sur l’Article L31 du Code électoral. Donc, il estime que l’inscription de Karim Wade sur les listes au Koweït le 18 avril dernier, n’était que «coup de pub».

Pour ce qui est de la décision du juge de Monaco qui a refusé de confisquer les avoirs bancaires de Karim Wade, Seydou Guèye reste convaincu que cela ne remet pas en cause la décision de la justice sénégalaise qui a condamné “Wade fils“ à une peine de 6 ans de prison assortie d’une amende de plus de 130 milliards de Fcfa. Il n’a pas manqué de mettre le doigt sur les manquements qui subsistent dans «la coopération judiciaire, à l’instar des difficultés rencontrées par des pays engagés dans des procédures de recouvrement de biens mal acquis, bien avant ou bien après le Sénégal».

 

source:http://www.sudonline.sn/seydou-gueye-parle-de-camouflet-pour-la-defense_a_40357.html