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Mer, Nov

Suite à la pression qui ne cesse de s’exercer sur lui depuis « l’affaire Sanogo » : Le DG de la Gendarmerie Diamou Kéïta rend sa démission

Diamou Keita, DG Gendarmerie

Diamou Keita, DG Gendarmerie

C’est l’information qui circule en ville depuis que les gendarmes, chargés de la garde du Général Sanogo à Faladié, ont été relevés et remplacés par des éléments de la Garde nationale. Cela faisant suite à la diffusion par des radios privées du « message de Amadou Haya Sanogo » dans lequel il accuse nommément le ministre de la Défense.

Interview exclusive de Me Brahima Koné : •La CPI ne se saisira pas du dossier Sanogo •L’allure d’une justice à deux vitesses au Mali •L’impunité n’est pas une base solide pour la paix

Me Brehima Koné

 

Dans une interview qu’il a accordée à votre journal Le Prétoire depuis Paris (France), Maître Brahima Koné, ancien Président de l’Union interafricaine des droits de l’Homme (UIDH), avocat accrédité à la Cour pénale internationale s’explique sur la récente inculpation de Sanogo et de certains responsables militaires, la découverte d’un charnier de bérets rouges, la levée des mandats d’arrêt contre des responsables rebelles, l’impression d’une justice à double vitesse au Mali. Lisez plutôt !

Mali - Affaire des bérets rouges : -Haya a parlé… -Panique chez des généraux

Le capitaine malien Amadou Sanogo, auteur du coup d'Etat du 22 mars, le 6 avril 2012 au camp militaire de Kati, près de Bamako  © AFP (Photo d'archives)

Le capitaine malien Amadou Sanogo, auteur du coup d’Etat du 22 mars, le 6 avril 2012 au camp militaire de Kati, près de Bamako © AFP (Photo d’archives)

Mercredi, Bamako s’est réveillé avec un ciel couvert de gros nuage. Des initiés ont su que la capitale malienne allait vivre un grand événement d’ici la tombée de la nuit. Et quand le soleil entama la deuxième moitié de sa course quotidienne, la nouvelle comme une trainée de poudre s’est repandue dans la capitale : le généralissime Amadou Haya Sanogo fut cueilli à froid comme un fruit mûr à son domicile à l’ex-base aérienne. Ce n’était point une intox de plus, une réalité. Jeté dans une cellule de l’école de gendarmerie de Faladiè, Haya, aurait déjà donné des noms de personnes pouvant le rejoindre sous le même chef d’accusation : complicité dans l’enlèvement de personnes.

Vers le Second tour des législatives du 15 décembre prochain : De chaudes empoignades à Ségou, Sikasso et ailleurs

Le second round de la bataille pour l’Hémicycle sera meublé de duels entre certaines grosses pointures du microcosme politique national. Me Mountaga Tall, Dramane Dembélé, Housséinou Amion Guindo dit Poulo, Adama Sangaré,  Oumarou Ag Ibrahim Haïdara… pourront-ils tirr leur épingle du jeu?

 

Dramane Dembele

Dramane Dembele

On le dit politiquement en perte de vitesse depuis plusieurs années. Me Mountaga Cheick Tall, c’est de lui qu’il s’agit, aura-t-il les ressorts nécessaires pour se maintenir à l’Hémicycle ? C’est le moindre mal qu’on puisse lui souhaiter. Le leader du Congrès national d’initiative démocratique (CNID) est sur la liste ADEMA-CNID-RpDM dans son fief de Ségou avec un responsable du courant réformiste de l’Adema-PASJ, Dramane Dembélé. La liste, qui a récolté au premier tour environ 26% des voix, comporte aussi des personnalités comme le député sortant Cheick Oumar Soumbounou, Zoumana Sidibé, Moussa Coulibaly, Bamoussa Traoré et Aly Thiam.

 

Tous les deux candidats malheureux à la dernière élection présidentielle, Me Tall et Dramane Dembélé auront fort à faire face à la liste RPM-MIRIA-FARE Anka Wili arrivée première avec plus de 33% des voix. Cette liste comporte des candidats comme Maïmouna Dramé, Seydou Dembélé, Abdine Koumaré, Yacouba Traoré, Abdoul Kalil Mansour Haïdara, Youssouf Maïga, Abdoulaye Fofana.

 

 

Le brillant parcours politique du leader du parti du soleil couchant (pardon, levant!) ajouté à la cote de popularité croissante du candidat de l’Adema lors de la récente élection présidentielle pendant laquelle il a fait le plein des voix à Ségou parvenant à se positionner à la troisième position avec plus de 9% des voix au plan national, peut faire basculer la balance en faveur de sa liste. Ce pronostic est celui de ceux qui estiment que le président IBK et son parti ont un devoir de renvoi d’ascenseur au duo Tall-Dramane Dembélé. Ces deux personnalités, faut-il le rappeler, se sont ralliées à la candidature d’IBK avant le second tour du scrutin présidentiel, le 11 août 2013. Mieux, Dramane Dembélé avait même trahi le FDR contre l’avis de certains responsables de son parti pour soutenir IBK en invoquant les liens de l’internationale socialiste entre le parti de l’abeille et celui des tisserands. Sans oublier que Me Mountaga Tall a été le premier candidat à féliciter IBK au lendemain du 28 juillet, premier tour du scrutin, avant même la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle. Mais cette fidélité à l’actuel président de la République est-elle suffisante pour un coup de piston de Koulouba quand on sait que IBK semble ne pas contrôler son parti, sa victoire étant plus une équation personnelle qu’une victoire du RPM ? C’est l’avenir qui le dira.

 

 

Sur un autre plan, certains responsables politiques comme Housséinou Amion Guindo dit Poulo à Sikasso, Oumarou Ag Ibrahim Haïdara (du Haut conseil des collectivités territoriales) à Goundam, le secrétaire général de la section III de l’Adema et maire central de Bamako,  Adama Sangaré devraient éprouver moins de difficulté à obtenir leur sésame pour Bagadadji

Poulo, président Codem

Poulo, président Codem

 

 

En commune III du district de Bamako, Adama Sangaré et la liste Adema sont arrivés en première position avec 21,34% des voix devant le RPM qui a récolté 15,48% des voix suivi de l’URD, 12,97%. Si l’on tient compte du fait que l’URD se prépare à animer l’opposition face au pouvoir RPM d’IBK, la liste du parti de Soumaïla Cissé évitera d’appeler à un report de voix en faveur du RPM mais soutiendra plutôt le candidat de l’ADEMA qui l’avait pendant longtemps côtoyé au sein du FDR. Toute chose qui facilitera le succès du candidat du parti de l’abeille. Mais là aussi, les données en politique étant très fluctuantes, le scénario contraire est possible.

 

 

Enfin, si à Sikasso, Poulo peut échapper à la fronde du RPM en tirant profit de sa popularité dans le Kénédougou (il est promoteur d’écoles, engagé sur le plan sportif et humanitaire) et du soutien de l’Adema et du MIRIA, à Goundam, le score de 34% des voix engrangé par le patron du Haut conseil des collectivités devrait lui faciliter la tâche face à une liste  indépendante portée par un transfuge de l’URD. Surtout que la liste URD avec Mme Seck Oumou Sall pourrait, après le recours qu’elle compte introduire, s’allier au campdu parti de l’abeille.

 

 

En définitive les jeux restent ouverts dans plusieurs circonscriptions électorales. Tout se jouera jusqu’à l’ultime seconde.

 

Bruno D SEGBEDJI

SOURCE:   du   29 nov 2013.    source: http://www.maliweb.net/news/politique/2013/11/29/article,182752.html

 

Déchu de son piédestal par les fantômes de ses victimes : Le « Dieu Sanogo » apprend qu’il n’est qu’un mortel… trouillard en plus !

Sanogo9Ayant le don de s’attirer des foudres, le Général Sanogo, disons Monsieur Amadou Haya Sanogo, s’est de nouveau mis en spectacle dans un “one man show” via son téléphone portable, pour tenter de semer la confusion dans les esprits, avec le dessein inavoué d’ébranler la République. Malheureusement pour lui, sa « petite comédie » n’ébranla même pas une mouche, tant c’était pathétique, truffée de mensonges, en somme dénudée de tout sens !

Mali : Les enfants sourient encore aux Français … mais pour combien de temps ?

Enfant_malienLe peuple malien est réputé pour son hospitalité. L’accueil enthousiaste réservé à François Hollande le 2 février 2013 est resté dans toutes les mémoires. Le président de la République n’affirma-t-il pas avec émotion qu’il vivait le plus beau jour de sa vie politique ? Comment serait-il reçu aujourd’hui ? Au mieux avec indifférence. Plus certainement sous les injures et les quolibets.

Mali - Les rebelles touareg déclarent la guerre à l’armée

MNLA-8Le MNLA a indiqué qu’il reprenait les hostilités contre les soldats maliens après les « exactions » commises jeudi par ces derniers à l’aéroport de Kidal.

 

La rébellion touareg a annoncé vendredi qu’elle reprenait la guerre contre l’armée malienne, après les « exactions » commises par cette dernière jeudi à l’aéroport de Kidal, qui ont fait un mort et cinq blessés civils, selon le MNLA. « Là où on trouvera l’armée malienne, on lancera l’assaut sur elle. Ce sera automatique. Les mises en garde sont terminées », a déclaré Mahamadou Djeri Maïga, vice-président du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad), la rébellion touareg. « Ce qui s’est passé (jeudi) est une déclaration de guerre. Nous allons leur livrer cette guerre », a affirmé Mahamadou Djeri Maïga.

Négociations avec les rebelles : Fabius répond à IBK

Laurent FabiusRépondant au président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, qui a critiqué mercredi à mots couverts la France, accusée de passivité, voire de complicité avec la rébellion, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a répliqué jeudi qu’il appartenait « au président malien d’agir » pour négocier avec les rebelles, précisant que la France n’avait « pas à s’en mêler ».

Communiqué de la MINUSMA sur l’incident de Kidal du 28 novembre

Bert Koenders

Bert Koenders

BAMAKO – Dans un communiqué rendu public vendredi en fin de matinée, la MINUSMA  »déplore le fait que des incidents sérieux aient eu lieu à l’aéroport de Kidal ». La MINUSMA a condamné fermement vendredi les violences qui se sont déroulées jeudi à Kidal précédant l’arrivée de la délégation gouvernementale menée par le Premier ministre malien Oumar Tatam Ly, a-t-on appris ce jour de sources officielles.

MALI - Premier tour des législatives sous haute surveillance

MALI - Premier tour des législatives sous haute surveillance

iGFM - (Dakar) Le premier tour des législatives au Mali, trois mois après une présidentielle réussie, a débuté dimanche. Les bureaux ont ouvert à 8 heures et fermeront à 18 heures. Par crainte d'attentats d'éléments djihadistes, toujours présents au Mali en dépit de la présence de milliers de soldats étrangers, ce scrutin a lieu sous haute surveillance armée. 

Quelque 6,5 millions d'électeurs sont appelés à voter pour ces législatives censées parachever le retour à l'ordre constitutionnel interrompu par un coup d'État qui, le 22 mars 2012, avait précipité la chute du nord du Mali aux mains de groupes islamistes armés liés à al-Qaida.