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Mer, Nov

Accrochage entre l'armée malienne et le MNLA dans la région de Gao

La paix est bien fragile dans le nord du Mali. Vendredi 8 novembre, un affrontement a opposé des combattants rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) à des soldats de l’armée malienne et des Nigériens de la Minusma, la force de l’ONU au Mali. L’échange de tirs a eu lieu sur le site de la foire hebdomadaire d’Egazargane, dans la région de Gao, entre Ménaka et la frontière nigérienne. Le calme est revenu depuis. 

Les versions divergent 

Mali -Kidal : Le MNLA menace le gouverneur

Colonel Adama Kamissoko, gouverneur de Kidal  (photo L'Indépendant)

Colonel Adama Kamissoko, gouverneur de Kidal (photo L’Indépendant)

A peine quelques jours avant l’assassinat des journalistes français, le Mnla avait menacé le gouverneur de Kidal de mettre la ville à feu et à sang. Et pour cause : le Mnla ne veut plus voir le drapeau malien flotter sur le bâtiment qui abrite la BMS- banque malienne de solidarité.

Assassinat des deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon à Kidal : Une forte suspicion pèse sur le MNLA

Ambery Ag Rhissa

Ambery Ag Rhissa

La région de Kidal est une zone de non-droit où pullulent des groupes jihadistes, des mouvements rebelles, des milices ethniques, des gangs de trafics de toutes sortes (drogue, cigarettes, armes de guerre, migrants clandestins) des contrebandiers et coupeurs de route, sans qu’une ligne de démarcation nette existe entre ces différentes entités. La même personne est à la fois jihadiste, rebelle, trafiquant de drogue ou passeur d’immigrés en fonction des circonstances et des intérêts. D’où la difficulté d’identifier les individus qui ont enlevé puis peu de temps après exécuté froidement nos confrères Ghislaine Dupont et Claude Verlon de RFI. Toutefois, l’analyse du déroulement de la tragédie conduit, à première vue, à écarter la piste islamiste au profit de celle qui mène tout droit au MNLA et au HCUA.

Mutinerie du 30 septembre à Kati : Les dossiers des militaires interpellés transmis au parquet de la C.III

Le  ministre Soumeylou B Maïga et le CEMA, Ibrahim Dahirou Dembelé

Le ministre Soumeylou B Maïga et le CEMA, Ibrahim Dahirou Dembelé

Ils sont une trentaine de militaires à avoir fait l’objet d’arrestation à la suite de la mutinerie du 30 septembre à Kati. Ils sont  accusés de troubles à l’ordre public,  séquestration de personnes,  coups et blessure mortels, usage illégale d’armes à feu, etc.  

MALI- IBK installe le Général Sanogo dans les privilèges d’un ancien président de la République : Un effectif de 44 militaires pour assurer sa sécurité et son intendance dont 22 gardes du corps, 10 chauffeurs d’escorte, 5 agents de protocole

IBK-82Alors que la justice le réclame à cor et à cri, le Général Amadou Haya Sanogo est en train d’être couvert par la présidence de la République de privilèges qui feraient envier les anciens chefs d’Etat démocratiquement élus qui se sont succédé à la tête du pays depuis les événements du 26 mars 1991.

 

Faisant suite à la décision n°035 en date du 22 octobre 2013 du secrétaire général de la présidence de la République, Toumani Djimé Diallo, fixant les détails de l’organisation de la sécurité des anciens présidents de la République, le chef  d’Etat-major particulier du président de la République, le Général Yamoussa Camara, vient de mettre à la  disposition du Général Amadou Haya Sanogo, 44 éléments pour assurer sa sécurité et son intendance.

Mali: deux journalistes de RFI enlevés à Kidal retrouvés morts

Deux journalistes français de Radio France Internationale ont été enlevés samedi à Kidal dans le nord du Mali par des hommes armés et retrouvés morts, a annoncé samedi le ministère français des Affaires étrangères.

«Claude Verlon et Ghislaine Dupont, journalistes à RFI ont été retrouvés morts au Mali», a déclaré le ministère dans un communiqué. «Ils avaient été enlevés à Kidal par un groupe armé», a ajouté le Quai d’Orsay, précisant que «les services de l’Etat français, en lien avec les autorités maliennes, mettent tout en oeuvre pour que la lumière soit faite le plus rapidement possible sur les circonstances de leur décès».

Tchad/Mali : le vrai décompte des soldats tchadiens tués dans un attentat suicide perpétré à Tessalit

Un soldat de l'armée régulière tchadienne à Ndjamena. AFP

Un soldat de l’armée régulière tchadienne à Ndjamena.
AFP

A en croire le communiqué officiel publié par l’Etat major général des Armées de N’Djamena, seulement deux soldats – et pas plus – de son contingent en poste au nord du Mali auraient été tués dans un attentat suicide perpétré le 23 octobre 2013 à Tessalit par des kamikazes djihadistes. Des histoires : le bilan est bien plus lourd, car ce sont exactement 17 militaires tchadiens qui ont perdu la vie dans ce lâche attentat, auxquels il importe d’ajouter 6 autres de leurs compatriotes gravement blessés. Mais pourquoi ce gros mensonge ?

À propos du mandat d’amener contre le chef de l’ex-junte : « Le général Sanogo n’est pas n’importe qui dans ce pays », dixit son chargé de communication

Le capitaine Amadou Haya Sanogo

Le capitaine Amadou Haya Sanogo

Selon des sources concordantes, c’est aujourd’hui même que le général Amadou Haya Sanogo doit être entendu par la justice qui a émis17 mandats d’amener contre des militaires dans le cadre de l’enquête sur les combats entre bérets verts pro-Sanogo et bérets rouges pro-ATT survenus le 30 avril 2012 à Bamako. C’est le juge d’instruction de la Commune III, Yaya Karembé qui doit normalement l’entendre sur le dossier. Mais l’entourage du général ne croit pas à cette information.

Mali -La Cour Constitutionnelle a statué hier sur les candidatures aux législatives : – Les rebelles Ahmada Ag Bibi et Mohamed Ag Intallah candidats

Ag Bibi

Ag Bibi

Dans son arrêt de proclamation des candidatures aux élections législatives des 24 novembre et 15 décembre 2013, rendu hier dans ses locaux, la Cour constitutionnelle a autorisé la candidature des chefs rebelles que sont les députés sortants et déserteurs Ahmada Ag Bibi dans la circonscription électorale d’Abéibara et Mohamed Ag Intallah à Tin Essako. Fait notoire à signaler, ces deux futurs députés (les élections étant ce qu’elles sont dans ces zones!) sont tous candidats sur des listes RPM, alors qu’ils étaient précédemment ADEMA. Il faut signaler parmi les candidats des poids lourds du microcosme politique comme Soumaïla Cissé sur une liste URD à Niafunké, Me Mountaga Tall et Dramane Dembélé à Ségou, des candidats malheureux à la récente présidentielle comme Mme Aïchata Alassane Cissé dite Chato sur une liste Um-RDA-RPM à Bourem, Yéah Samaké du PACP sur une liste Yelema-Sira-RpDM-PACP dans la circonscription électorale de Kati.

Mali- Le général Amadou Sanogo arrêté?

Le capitaine Amadou Haya Sanogo

Le général Amadou Haya Sanogo (Photo archive)

Une information  circule depuis quelques heures à Bamako, la supposée arrestation du général Amadou Sanogo, chef de l’ex-junte. Après nos versifications auprès des forces militaires,  l’information est non fondée.