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Sam, Nov

Halte au racket policier et autres abus inimaginables: L’ennemi du Mali n’est que le malien lui-même

Je suis taximan à Bamako cela ne date pas d’hier. Ma voiture est mon entreprise. Elle nourrit ma famille, nous soigne de la maladie, assure la scolarité de mes enfants grâce aux recettes cumulées. La charité bien ordonnée commence par soi-même. Les dures réalités de mon quotidien mériteraient d’être connues et partagées. Et pourtant, tous mes documents sont en règle. Actuellement, je suis devenu la cible prioritaire et la proie des policiers.
Je manifeste du mal à joindre les deux bouts. Devant chaque barrage de policiers je paye la rançon à ceux-là mêmes payés par l’Etat tenus à garantir l’ordre dans la circulation routière en préservant la sécurité publique. Aujourd’hui, leur mission est compromise par des malversations qui déshonorent leur fonction.

Paris maintiendra plus de 2.000 soldats au Mali jusqu’aux législatives (Le Drian)

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian (en costume), monte à bord d'un avion lors de sa visite au Mali, le 26 avril 2013  © AFP

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian (en costume), monte à bord d’un avion lors de sa visite au Mali, le 26 avril 2013
© AFP

PARIS – Jean-Yves Le Drian a indiqué jeudi que la France devrait maintenir un peu plus de 2.000 soldats jusqu’à fin 2013 au Mali, pour garantir les conditions de sécurité lors des élections législatives dont le second tour doit avoir lieu le 15 décembre.

 

Paris entend assurer des conditions de sécurité satisfaisantes dans le pays pour « l’épisode électoral bis », après la présidentielle de l’été, a indiqué le ministre de la Défense lors d’une rencontre avec un groupe de journalistes. « On va garder un peu plus de 2.000 hommes jusqu’à la fin de l’année », a-t-il dit.

Mali: marche des habitants de Gao pour réclamer le départ des autorités régionales

Vue d'ensemble de la ville de Gao  © AFP/Archives

Vue d’ensemble de la ville de Gao
© AFP/Archives

Des habitants de Gao, la plus grande ville du nord du Mali, ont marché lundi pour réclamer le départ des autorités régionales notamment le gouverneur, les chefs de la police et de la gendarmerie ainsi que le directeur de l’ hôpital, a-t-on appris lundi auprès des organisateurs et d’un journaliste local.

 

 

Le porte-parole de Toutes les Associations et tous les mouvements de Gao et superviseur des patrouilleurs (un groupe de jeunes de la ville), Moussa Boureima Yoro, a affirmé que suite à leurs manifestations de jeudi dernier, le délai de 72 heures a expiré sans que leurs doléances soient satisfaites.

Crimes et exactions commis au nord : Le gouvernement décrète l’impunité pour les auteurs et co-auteurs

Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Mohamed A Bathily et le Président de la République

Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Mohamed A Bathily et le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta

C’est le ministre de la justice, garde des Seaux, lui-même, qui vient de le confesser : le gouvernement travaille actuellement à la levée du mandat d’arrêt qui frappe plus d’une vingtaine de responsables des groupes armés du nord. Sur les antennes de la télévision nationale, les propos du ministre ne sont pas tombés dans les oreilles de sourd.

 

 

«A part l’unité nationale et l’intégrité du territoire, je suis prêts à tout négocier… », a déclaré le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, lors de plusieurs interventions et quand il avait reçu, il y a quelques semaines, les leaders des groupes armés (du nord) dernièrement en conclave.

Le soldat Malien blessé par des tirs de roquette à Gao est décédé

Un hélicoptère Puma survole un village entre Gao et Bourem, au nord du Mali, le 17/02/13 (Pascal Gyot/AP/SIPA)

Un hélicoptère Puma survole un village entre Gao et Bourem, au nord du Mali, le 17/02/13 (Pascal Gyot/AP/SIPA)

Le soldat malien blessé le 7 octobre par des tirs de roquettes sur la ville de Gao (nord du Mali) est décédé des suites de ses blessures, a appris vendredi l’AFP de source militaire.

 

« Je confirme le décès du soldat qui a été inhumé hier (jeudi) à Bamako », a déclaré le colonel-major Abdoulaye Coulibaly, un des responsables de l’armée malienne à Gao, la plus grande ville du nord du Mali.

 

Ce soldat est la seule victime des roquettes tirées sur Gao le lundi 7 octobre. Ces tirs, qui ont été revendiqués par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), étaient la première attaque depuis plusieurs mois à Gao. Ils ont également endommagé plusieurs bâtiments.

Soumaïla Cissé sur la mutinerie de Kati, la situation sécuritaire au nord, le gouvernement Oumar Tatam Ly… « Il faut mettre de l’ordre à Kati pour en finir avec le pouvoir parallèle » «Je suis candidat à la députation à Niafunké à la demande du parti»

Soumaïla Cissé lors d'une conférence de presse à Bamako, le 2 août 2013. REUTERS/

Soumaïla Cissé lors d’une conférence de presse à Bamako, le 2 août 2013.
REUTERS/

La récente mutinerie de Kati et ses conséquences, le contexte de vive tension dans le nord, l’actualité politique de la tenue prochaine des élections législatives,  les appréhensions du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la République (FDR), le gouvernement Oumar Tatam Ly à ses débuts d’activité…

 

Le leader de l’URD  non moins candidat finaliste malheureux à la dernière élection présidentielle, Soumaïla Cissé se confie à nous dans une interview exclusive sur ces sujets brûlants de l’heure. Pour celui que certains n’hésitent pas à considérer comme le futur leader de l’opposition malienne, il faut rapidement mettre de l’ordre à Kati. Il a, en outre, réaffirmé son engagement à briguer un siège de député dans son fief de Niafunké…

MALI - Le bilan de l'accident de pirogue s'alourdit à 39 morts

MALI - Le bilan de l'accident de pirogue s'alourdit à 39 morts

iGFM - (Dakar)  Le bilan de l'accident de pirogue sur le fleuve Niger survenu près de Koubi, dans le centre du Mali, s'est alourdi à 39 morts après la découverte dimanche de nouveaux corps, tandis que des occupants de l'embarcation étaient toujours recherchés.



Les habitants de Koubi, à plus de 70 km au nord de Mopti, le chef-lieu de région, sont mobilisés pour les opérations de secours, de recherche de survivants et de récupération des corps depuis l'accident de la pinasse (grande pirogue), survenu dans la nuit de vendredi à samedi. L'embarcation, qui transportait un nombre inconnu de passagers et d'importantes quantités de marchandises, s'est brisée pour une raison encore indéterminée selon les autorités de la région de Mopti.

Les soldats maliens et français sur le pied de guerre à Gao

Soldats maliens à Kadji

Soldats maliens à Kadji

Gao (Mali) (AFP) A Gao, soldats maliens et français sont sur le pied de guerre et multiplient les patrouilles dans la plus grande ville du nord du Mali et ses environs, depuis une attaque à l’arme lourde menée le 7 octobre par des islamistes armés.

 

 

Dans le quartier Nord de Gao touché par les roquettes des jihadistes, Bintou Yattara pose pour le journaliste de l’AFP avec ses trois enfants devant sa maison qui porte encore les traces des impacts des tirs. Celle de son voisin aussi. Elle n’oubliera jamais ce jour où elle a failli mourir avec sa famille.

Le général sanogo s’installe dans le quartier hautement sécurisé de l’ex-base aérienne

Capitaine_SanogoxxDans l’une de nos récentes parutions, nous révélions qu’après la mutinerie du 30 septembre à la garnison de Kati, le chef de l’Etat a pris la décision de faire loger le chef de l’ex-junte militaire dans le secteur hautement sécurisé de l’ex-base aérienne qui abrite habituellement les présidents et Premiers ministres en exercice.

Mali - Règlement de compte ou exécutions sommaires : Trois corps de militaires sans vie découverts en divers endroits de Kati

Dramane Cissoko , le chef de sécurité

Dramane Cissoko , le chef de sécurité

Quelques jours après la mutinerie du 30 septembre et la descente musclée de l’opération Saniya consistant à désarmer les mutins et récupérer leurs armes, trois corps sans vie de soldats viennent d’être découverts. Il s’agit du corps de l’adjudant chef Dramane Cissoko chef de poste du comité de suivi  de la réforme de l’armée, organe dissout par le président de la République, le corps de Lassine Kéïta et celui d’un certain Ismail un militaire réputé proche du colonel Youssouf Traoré. D’autres corps ont été signalés sur la route de Ségou. S’agit-il d’un règlement de compte ou d’une exécution sommaire ? Nous n’en savons pas davantage.