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Sam, Nov

Mali - Situation sécuritaire dans le Nord : Retour en puissance des forces du mal.

djihadisteLe Mali n’est pas encore sorti de l’auberge. Les événements malheureux se succèdent à un rythme inquiétant et préoccupant particulièrement dans la partie septentrionale du pays. Ainsi, après Tombouctou et Kidal, Gao aussi est, depuis quelques jours, dans la tourmente entre attaques à l’arme lourde et dynamitage de pont, entre autres. Face à ce nouveau regain de tension, l’Etat et ses partenaires doivent revoir toute leur stratégie de sécurisation et de pacification de l’ensemble du territoire.

Le Général Amadou Haya Sanogo va quitter son domicile de Kati pour s’installer à l’ex-base aérienne

Le capitaine Amadou Sanogo, chef de la junte malienne, le 3 avril 2012 dans le camp militaire de Kati, près de Bamako  © AFP Issouf Sanogo

Le capitaine Amadou Sanogo, chef de la junte malienne, le 3 avril 2012 dans le camp militaire de Kati, près de Bamako © AFP Issouf Sanogo

Le général Amadou Haya Sanogo devrait occuper avant la fin de cette semaine la villa recemment libérée à l’ex-base aérienne par le Colonel Seydina Oumar Dicko en fonction au ministère de la Défense.

 

La décision de loger  le chef de l’ex-junte militaire dans ce secteur hautement sécurisé de la capitale (là résident habituellment les chefs d’Etat et Premiers ministres en fonction) a été prise par le chef suprême des armées Ibrahim Boubacar Kéïta pour éloigner l’intéressé de la garnison de Kati où ses bureaux ont été  attaqués et saccagés le 30 septembre dernier par des militaires qui ont participé au putsch du 22 mars 2012 et mécontents de n’avoir pas eu des promotions comme le général Sanogo lui-même.

Mali - Sortie de crise : Péril sur les législatives

 Attaques à l’arme lourde hier à Gao, attentat à Tombouctou et accrochages entre rebelles et l’armée malienne à Kidal, il y a visiblement toujours de l’eau dans le gaz de la paix au Mali et surtout un péril sur les élections législatives prévues dans quelques semaines. En tout cas, les demandes de son report se multiplient.

 

 

Oumar Tatam Ly -IBk  (photo montage)

Oumar Tatam Ly -IBk (photo montage)

Avec l’attaque des islamistes hier contre Gao, les attentats terroristes  à Tombouctou et les échauffourées entre l’armée malienne et des combattants du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) à Kidal, la paix est loin d’être revenue au nord. 

Nord du Mali: des islamistes ont tiré des obus sur Gao

Vue d'ensemble de la ville de Gao  © AFP/Archives

Vue d’ensemble de la ville de Gao
© AFP/Archives

BAMAKO – Des islamistes ont tiré lundi matin des obus sur Gao, principale ville du nord du Mali, a annoncé à l’AFP un responsable du commandement de l’armée malienne dans la ville, sans pouvoir préciser s’il y avait des victimes.

 

Les islamistes ont lancé de loin des obus sur la ville de Gao. Pour le moment, je ne peux pas dire s’il y a des victimes ou pas, a déclaré à l’AFP ce responsable de l’état-major de l’armée malienne à Gao sous couvert d’anonymat. Cette information a été confirmée par des témoins.
Des troupes ont été tout de suite dépêchées vers l’endroit d’où venaient les tirs d’obus, a ajouté la même source.

Après avoir échoué à intimider les autorités maliennes : Les groupes armés du nord continuent de souffler le chaud et le froid

Comme on pouvait s’y attendre, les groupes armés du nord qui avaient annoncé récemment leur retrait de la table des négociations viennent de faire volte-face. En effet, le 26 septembre dernier les trois groupes armés du nord à savoir le mouvement pour la libération de l’azawad (MNLA), le Haut Conseil pour l’Unité de l’azawad (HCUA) et le mouvement arabe de l’azawad (MAA) avaient décidé contre toute attente et unilatéralement de suspendre leur participation dans le processus du dialogue sur le statut de cette partie du territoire.
Cette question devait être discutée conformément à l’accord de Ouagadougou signé le 18 juin dernier entre ces groupes armés et le pouvoir central de Bamako sous l’égide du médiateur de la CEDEAO sur la crise malienne et Président du Burkina Faso, Blaise Compaoré. Comme raison de leur retrait de la table des négociations, les groupes armés avaient évoqué le non-respect par l’Etat malien de ses engagements pris dans la mise en œuvre de cet accord.
Pourtant, à y voir de plus près, il apparait clairement que ces allégations sont sans aucun fondement.

Sommé de quitter Kati : Sanogo prend désormais ses quartiers dans les bureaux d’ATT

Capitaine_SanogoxxLes derniers évènements de Kati ont fait comprendre aux autorités l’impérieuse nécessité de nettoyer Kati qui selon le président de la République « ne fera plus peur à Bamako, pas à Koulouba en tout cas ». Si les instructions données pour rétablir la sécurité dans le district de Bamako et dans la zone de Kati et redonner du crédit à l’institution militaire sont louables, il n’en demeure pas moins qu’elles créent d’autres malaises.

 

Situation sécuritaire dans la région de Kidal : Des coups de feu à proximité du Gouvernorat après l’arrivée des renforts du MNLA

Pour combien de temps encore les groupes armés signataires de l’accord de Ouagadougou cesseront-ils de narguer le Mali et la communauté internationale ? A peine l’annonce de leur réintégration dans le processus de dialogue fait que ces groupes armés renforcent les positions qu’ils occupent au nord du Mali.

 

Soldats_Malien-kidalEn effet, au cours du weekend, six Toyota avec des combattants du MNLA lourdement armés ont fait leur entrée dans la ville de Kidal. Ils se sont dirigés vers le gouvernorat pour tirer des coups de feu en l’air provoquant une situation de panique dans la ville. Ces  détonations ont duré quelques instants avant de baisser d’intensité. Selon une source sécuritaire, il s’agissait de coups de sommation, l’armée s’est bien comportée et n’est pas tombée dans leur provocation. Cependant, il faut signaler que l’arrivée de ces renforts du MNLA et leur présence à proximité du Gouvernorat, le symbole même de l’Etat malien gardé par les forces armées maliennes, n’est plus ou moins qu’une déclaration de guerre. L’armée a fait le rappel de ses troupes et se trouve en état d’alerte, nous a-t-on signalé.

Nord du Mali: des islamistes dynamitent un pont au sud de Gao

Une vue d'Ansongo

Une vue d’Ansongo

BAMAKO – Des islamistes ont dynamité mardi un pont dans une localité du nord du Mali située au sud de Gao, près de la frontière avec le Niger, un jour après avoir tiré à l’arme lourde sur Gao, a appris l’AFP de sources civile et policière.

 

Tôt ce mardi, les islamistes ont dynamité un des deux petits ponts situés vers la localité de Bentia, à environ 50 kilomètres de la frontière nigérienne, faisant deux blessés civils, a déclaré Ibrahim Cissé, conseiller communal de la région de Gao dont dépend Bentia. L’information a été confirmée par un source policière malienne.

Nord du Mali: des islamistes dynamitent un pont au sud de Gao

Une vue d'Ansongo

Une vue d’Ansongo

BAMAKO – Des islamistes ont dynamité mardi un pont dans une localité du nord du Mali située au sud de Gao, près de la frontière avec le Niger, un jour après avoir tiré à l’arme lourde sur Gao, a appris l’AFP de sources civile et policière.

 

Tôt ce mardi, les islamistes ont dynamité un des deux petits ponts situés vers la localité de Bentia, à environ 50 kilomètres de la frontière nigérienne, faisant deux blessés civils, a déclaré Ibrahim Cissé, conseiller communal de la région de Gao dont dépend Bentia. L’information a été confirmée par un source policière malienne.

Fronde de militaires : Le général Amadou Aya Sanogo sommé de quitter Kati dans les 48h

SanogoLe président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) aurait donné 48h au chef de l’ex junte, le général Amadou Aya Sanogo, pour quitter Kati, apprend-t-on de certaines sources. Si cette information s’avère fondée, elle vient apporter une preuve supplémentaire de la détermination affichée par le président IBK de prendre en main la réorganisation des forces armées et de défense au sein desquelles il (IBK) entend résolument imposer l’ordre, la discipline et le respect de la hiérarchie. C’est dans une récente adresse à la nation qu’il a déclaré avec une certaine fermeté son intention de combattre le désordre et à la chienlit qui s’est installé au sein des forces armées maliennes depuis le coup d’Etat du 22 mars 2012 qui a vu Kati devenir la principale base du Cnrdre et de son chef.