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Sam, Nov

Nord du Mali: des islamistes ont tiré des obus sur Gao

Nord du Mali: des islamistes ont tiré des obus sur Gao



Nord du Mali: des islamistes ont tiré des obus sur Gao
Des islamistes ont tiré lundi matin des obus sur Gao, principale ville du nord du Mali, a affirmé à l'AFP un responsable du commandement de l'armée malienne dans la ville, sans pouvoir préciser s'il y avait des victimes. "Les islamistes ont lancé de loin des obus sur la ville de Gao. Pour le moment, je ne peux pas dire s'il y a des victimes ou pas", a déclaré à l'AFP ce responsable de l'état-major de l'armée malienne à Gao sous couvert d'anonymat. Cette information a été confirmée par des témoins.

Mali -Le CMDID soutient la classe politique pour les députations : Une cinquantaine de partis en conclave avant les législatives

Réunis en conclave hier, jeudi 3 octobre 2013 au Grand Hôtel, les représentants d’une cinquantaine de partis politiques ont planché sur les enjeux et défis des prochaines élections législatives. Ils ont recommandé l’amélioration du  cadre  électoral pour une meilleure participation à ces élections.

 

Une vue du présidium à l'ouverture de la rencontre

Une vue du présidium à l’ouverture de la rencontre

Le président de la fondation du centre malien pour le dialogue interpartis et la démocratie (CMDID), Seydou Nourou Kéita, a déclaré que les élections législatives à venir offrent l’opportunité de revoir les insuffisances afin de les actualiser en rapport avec le contexte spécifique de celles-ci et d’échanger sur les voies et moyens qui peuvent contribuer à l’organisation d’élections crédibles et apaisées. « Votre engagement politique pour l’édification d’un Mali qui renoue avec son processus démocratique est indispensable et constitue un facteur important pour une animation saine de la vie politique et la mobilisation des électeurs pour les prochaines législatives », a-t-il ajouté.

Mali - Médiateur : IBK nomme Baba Akhib Haidara à la place de Diango Cissoko

IBK n’a pas n’a pas voulu que l’ancien Premier ministre continue son mandat à la médiature qui court jusqu’en 2018. Hier, il a informé le Conseil des ministres de la nomination de Baba Akhib HAIDARA en qualité de Médiateur de la République.

Baba Akhib Haidara

Baba Akhib Haidara

Le président de la République n’a pas voulu que l’ancien Premier ministre continue son mandat à la médiature. Hier, il a nommé l’ancien ministre de l’Education nationale, Baba Akhib Haidara en lieu et place de Diango Cissoko. Cette nomination ne fera que relancer la polémique car les proches de l’ancien PM,  comme notre confrère Ibrahim Famagan Coulibaly Coulibaly, notamment le directeur du département de la Communication à la Médiature, nous confiait récemment à notre journal que la reconduction de M Diango  « est tout à fait normal puisque selon les dispositions de la loi, le président de la République ou le président de l’Assemblée nationale peut mettre le Médiateur de la République en mission sans que cela n’affecte aucunement à ses fonctions puisqu’il est indépendant avec un mandat de 7 ans ». 

Mali - Échange de tirs à Kati entre les putschistes : Un officier blessé, la garnison réduite à sa simple expression

La junte maliene menée par Amadou Haya sanogo, le 3 avril à Kati. © AFP

La junte maliene menée par Amadou Haya sanogo, le 3 avril à Kati. © AFP

Alors que la ville de Tombouctou est frappée par un attentat avec un véhicule piégé et Kidal secoué par un accrochage entre l’armée malienne et le MNLA, les membres de l’ex-CNRDRE se sont livrés en spectacle au Camp Soundiata à Kati. Pour cause, des sous officiers estiment avoir été trahis dans les nominations aux grades. Accusés d’avoir tiré la couverture sur eux-mêmes en s’attribuant des grades de  » général « , de  » colonel  » et autres, les premiers responsables du comité de suivi de la reforme des forces de défense et de sécurité semblent être les principaux concernés et du coup ont été pris pour cible par les soldats en colère. Ces jeunes soldats armés jusqu’aux dents, tirant des rafales en l’air devant le siège du comité de suivi, ont blessé un Lieutenant Colonel en la personne de Mohamed Habib Diallo. C’était le lundi dernier, 30 septembre.

L’Azawad : Histoire d’un pays imaginaire

Un graffiti dans le centre de Kidal. Sur la droite, le drapeau de l'Azawad. | Sylvain Cherkaoui / COSMOS pour Le Monde (photo archives)

Un graffiti dans le centre de Kidal. Sur la droite, le drapeau de l’Azawad. | Sylvain Cherkaoui / COSMOS pour Le Monde (photo archives)

A peine l’indépendance nationale acquise en 1960, certaines composantes des populations du nord du Mali avaient pris les armes pour réclamer un territoire : l’Azawad. 
Une rébellion vite réprimée et qui a attendu les années 1990 pour se manifester de nouveau.

Depuis, des morts et des blessés ont été enregistrés par millier pour une histoire méconnue de beaucoup. Souvent des mêmes acteurs de cette guerre fratricide.

Pour mieux apprécier le phénomène, un géographe chercheur au Centre Ahmed Baba de Tombouctou et un éminent historien de la ville des 333 Saints, nous a édifie sur ce que c’est que l’Azawad et comment certains de nos frères en sont venus aux armes pour une portion de terre où toute vie humaine est  impossible.

Mali - Libération de 23 criminelles du MNLA : Daniel Tessougué va-t-il démissionner ?

« Tant que je resterai procureur général, aucun prisonnier rebelle ne sera libéré ! », avait dit haut et fort le puissant du Procureur général près la Cour d’Appel de Bamako. Le mercredi le 2 octobre 2013, le gouvernement a passé par-dessus la tête de la justice en libérant 23 nouveaux prisonniers rebelles. A présent, la réaction du procureur est attendue.

Daniel Tessougué, PG

Daniel Tessougué, PG

En marge des travaux de la Cour d’assises en transport à Ségou, le procureur général près la Cour d’Appel de Bamako, Daniel Tessougué, avait été catégorique : « Tant que je resterai procureur général, aucun prisonnier rebelle ne sera libéré ! », marquant ainsi son refus catégorique de faire libérer les prisonniers de guerre rebelles, quitte à perdre son poste. Ces prisonniers qui viennent malheureusement d’être libérés par IBK étaient sous le coup d’inculpations et de mandats de dépôts délivrés par deux juges d’instruction de la Commune III de Bamako (pôle économique): Cheick Haoussa et FousseyniTogola..

Mali - Élections législatives 2013: les coulisses du RPM en commune 2 du district : Trafic d’influence pour imposer Karim Kéïta, le fiston national, comme candidat du RPM

La lutte de positionnement pour les législatives de 2013, dont le premier tour est prévu pour le 24 novembre 2013, se poursuit dans les états-majors politiques. Si tout ce qui se vit ailleurs dénote de la chose politique, ce qui se passe en commune II du District est tout autre.

 

Karim Keita

Karim Keita

En effet, dans cette commune, des responsables politiques impliqués dans des sales affaires, y compris certains députés sortants, dans l’espoir de s’assurer une certaines impunités, se sont trouvé une « arme fatale » en la personne du fils aîné du Président de la République.

Mali : une trentaine de militaires arrêtés après les événements de Kati

Une trentaine de militaires maliens soupçonnés d'être impliqués dans des incidents cette semaine dans la ville garnison de Kati, près de Bamako, ont été arrêtés et étaient, vendredi 4 octobre, "à la disposition de la gendarmerie", a indiqué le porte-parole de l'armée malienne. "On ne saurait dire leur nombre, il évolue au fur et à mesure", a déclaré le lieutenant-colonel Souleymane Maïga.

Adresse à la Nation de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA, Président de la République, Chef de l’Etat

Adresse à la Nation de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA

Adresse à la Nation de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA

Mes chers compatriotes,

Comme vous le savez, j’étais hors du pays pour porter votre salut et dire votre gratitude aux amis du Mali qui avaient accouru, dans un élan sans précédent, à son chevet, quand il en avait le plus besoin.

 

A New York, à la faveur de la 68ème Assemblée Générale des Nations-Unies, j’ai dit votre estime à la Communauté Internationale.

J’y ai surtout annoncé le retour du Mali sur la scène mondiale. Un Mali qui a tiré les leçons de sa crise et qui est déterminé à être un partenaire sûr du monde.

Révolte de militaires à Kati : Le capitaine Amadou Konaré, le colonel Youssouf Traoré et plusieurs autres arrêtés

Le Chef de la Junte, Amadou H. Sanogo et  Amadou Konaré  (photo archives)

Le Chef de la Junte, Amadou H. Sanogo et Amadou Konaré (photo archives)

« Je ne tolérai plus aucun désordre au sein de l’armée…Kati ne fera plus peur à Bamako, en tout cas pas à Koulouba.. ».  C’est par ces quelques mots emprunts de fermeté, que le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, dans un discours à la nation (mercredi) a réagi suite à la révolte de soldats, le lundi à Kati. Un incident qui fait partie des motifs qui ont contraint le président de la République à écourter sa visite en France. Lors de son adresse (à la nation), le président IBK, rappelant la présence sur le sol malien de soldats étrangers mobilisés à nos cotés pour nous aider à surmonter la crise, a qualifié les troubles survenus à  Kati d’actions «humiliante et honteuse».