Première en Afrique francophone lors du classement Shanghai 2012, L’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) a toujours eu bonne presse. Mais, derrière cette suprématie sous-régionale, se cache un ensemble de maux qui freinent son rayonnement. Aujourd'hui, la massification des effectifs avec comme corollaire un manque notoire de professeurs, et l'incompréhension d'un système en l'occurrence le LMD, (Licence Master Doctorat) sont autant d'écueils qui plombent l'avenir de l'UCAD.
La massification est l’une des causes profondes de la léthargie actuelle de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD). Elle compte aujourd’hui plus de 80 000 étudiants. Ce nombre s’accroît chaque année avec l’afflux massif de nouveaux bacheliers. L’année dernière, ils étaient plus de 34 000 bacheliers. Ce chiffre atteindra environ 50 000 à la fin de l’année 2014, de l'avis de bon nombre d'universitaires.