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L’Institut Confucius de l’Ucad a célébré, le 7 juin 2014, la deuxième édition des festivités marquant son existence. Une occasion pour le recteur de l’Ucad d’annoncer que le Chinois sera bientôt enseigné en Licence 1, 2 et 3.
Inauguré en 2012, l’institut Confucius de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a pour mission de renfoncer la coopération sino-sénégalaise, mais également de faire la promotion de la culture chinoise. «La naissance de l’institut Confucius à l’Ucad reflète le brassage et la diversité culturelle chinoise. Nous devons impérativement relancer la coopération entre le Sénégal et la Chine et œuvrer pour qu’elle perdure », a déclaré Xia Huang, ambassadeur de la Chine au Sénégal. Il a tout de même précisé que la Chine n’envisage pas de donner de leçons aux autres pays. « Son rôle, c’est de participer activement à l’essor économique et social du Sénégal et de mettre son expertise au service de la paix et du développement», a ajouté M. Huang.
L’institut Confucius de l’Ucad regroupe aujourd’hui plus de 300 étudiants. Ils apprennent le Chinois et d’autres langues. « Mais le seul problème de nos étudiants, c’est la maîtrise de la langue chinoise. J’en suis persuadé, ils finiront par le résoudre, vu la qualité de l’enseignement qu’ils reçoivent », a reconnu le Pr Saliou Ndiaye, recteur de l’Ucad. Il a ajouté que le Chinois va être enseigné (en licence 1, 2 et 3) les années à venir dans les différentes facultés de l’Ucad et dans les autres universités du pays. Cela va permettre aux parties prenantes de raffermir les liens qui existent entre les deux pays.
Le Pr Ndiaye a également indiqué que «la Chine est un exemple pour tous les autres pays pour son multiculturalisme. Elle peut participer au renforcement des capacités de nos étudiants pour la promotion des technologies de l’information et de la communication. Il faut que les étudiants sachent que le monde évolue de jour en jour. Ils doivent penser à valoriser cette langue et cette diversité culturelle». Le recteur est aussi revenu sur la crise qui secoue l’Ucad. Il a exhorté les étudiants à travailler et à cesser la violence. Selon lui, il est grand temps qu’ils fassent preuve de «maturité et de conscience».
Le Wushu, le Taiji et la gastronomie à l’honneur
Le wushu est une technique (art martial) qui veut dire «l’art de faire cesser la violence sans pour autant l’utiliser». Il est pratiqué en Chine. Il demande une grande souplesse du corps. Il a été présenté par le jeune sénégalais Doudou Fall et ses deux camarades. « Le wushu nécessite une grande concentration et un grand effort pour arriver à produire quelque chose de qualité», a souligné Doudou Fall. Contrairement au wushu, le taiji signifie «la voie du juste milieu». Cette technique a été présentée par le Pr Huang Laochi qui enseigne cette discipline à l’Institut Confucius de l’Ucad. Cette technique fait appel à la concentration et à la souplesse. Les étudiants de l’Institut Confucius n’ont pas été en reste. Ils ont présenté au public, venu nombreux, la gastronomie chinoise. Une expertise que le recteur Saliou Ndiaye n’a pas manqué de magnifier. G.
Gaustin DIATTA (Stagiaire)
SOURCE: http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=40356:universite-cheikh-anta-diop-le-chinois-sera-bientot-enseigne-en-licence-1-2-et-3-selon-le-recteur&catid=140:actualites