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Les dignitaires de l’ancien régime interpellés dans le cadre de la traque des biens supposés mal acquis ou d’autres responsables politiques se réfugient derrière les donations pour justifier l’origine de leurs avoirs.
Lors de son audition par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) sur ses biens jugés mal acquis, Tahibou Ndiaye, l’ancien Directeur du Cadastre avait révélé que Wade lui offrait de l’argent tout comme Macky Sall qui était à l’époque Premier ministre, et de poursuivre , « je n’étais pas le seul ».
Ces mêmes propos avaient été repris par Idrissa Seck . Dans l’émission Grand jury de la Radio futur médias (Rfm) , du 29 octobre 2006, il déclarait : « Je ne me suis pas enrichi à la faveur du pouvoir. Les seules ressources que mon passage au pouvoir a mises à ma disposition et qui renforcent mes moyens d’intervention politique et sociale, ce sont les fonds politiques que le président de la République lui-même m’a alloués de façon discrétionnaire ». Le maire de Thiès avait même affirmé en outre, détenir les traces de tous les bénéficiaires desdits fonds politiques.
Abdoulaye Baldé déclarait ainsi : « ils me reprochent ma maison aux Almadies que j’avais achetée en 1997 et qui est sous hypothèque, ils l’ont estimée à 176 millions de francs. Une maison à Ziguinchor où vit ma mère que j’avais achetée à 13 millions que m’avait offert mon grand-frère Idrissa Seck, ils l’ont évaluée à 300 millions, un terrain nu que Abdoulaye Wade m’avait offert sur la Vdn, ils l’ont évalué à 300 millions ». Dans de la liste de ses biens, Abdoulaye Baldé ajoute par ailleurs, «Une voiture Chevrolet que Karim Wade m’a offerte, ils l’ont évaluée à 70 millions ».