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L’avancée de la mer a provoqué l’effondrement de plus de trente maisons à Bargny. Dans ce village situé dans le département de Rufisque, la montée de l’océan rappelle toujours des souvenirs douloureux comme la disparition de leur cimetière.
Les populations de Bargny ont payé un lourd tribut après la remontée des eaux de la mer provoquée par les fortes pluies du week-end. Plus d’une trentaine de maisons se sont effondrées dans cette ville avec de lourdes conséquences.
Les victimes dorment désormais à la belle étoile et demandent l’appui des autorités. Avec à leur tête les notables et délégués de quartier du village, les populations ont sorti des brassards rouges pour tirer la sonnette d’alarme et réclamer auprès du chef de l’Etat, Macky Sall, des maisons à Niague où les sinistrés des inondations seront recasés.
Selon la représentante des femmes de Bargny, Ndèye Yassine Dieng, ce drame se renouvelle tous les ans depuis dix ans. «Nous sommes exposés à ce problème d’avancée de la mer. Aujourd’hui, plus d’une trentaine de maisons se sont effondrées à cause des vagues qui ne cessent de s’abattre sur les bâtiments. Et le résultat est là comme vous le constatez : Tous ces bâtiments se sont effondrés», dit-elle. Ecœurés, elle ajoute : «Les familles sont aujourd’hui sans toits, certaines même sont hébergées par des voisins, d’autres sont à la belle étoile.»
Face à ce drame, les populations réclament l’assistance de l’Etat. «Nous réclamons au chef de l’Etat notre relogement à Niague comme les victimes des inondations. Pis, la mer est en train d’avancer au jour le jour, tout le village est menacé. Nous vivons 12 mois sur 12 sous la hantise de l’océan. Nous demandons encore l’intervention du chef de l’Etat. Nous ne demandons pas de vivres, mais une assistance d’urgence», ajoute le porte-parole des femmes. Les notables prêchent la sagesse pour changer le visage de leur village «dépourvu de tout». «Depuis plus de 10 ans, nous avons toujours interpellé les autorités parce que nous n’avons plus de cimetière, la mer a emporté nos morts. C’est un véritable cauchemar que nous sommes en train de vivre», soutient Ibrahima Ndiaye, porte-parole des notables du village.
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