Fast backlinks and Guest-post hosting
L’édition 2018 de la fête patronale de la paroisse Saint Jean l’évangéliste de Sédhiou a vécu. Ces trois derniers jours, la culture sérère parrainée pour la circonstance a eu droit à tous les honneurs, de son expression traditionnelle à l’art culinaire. Ce fut sans doute aussi un moment de prière pour le retour définitif de la paix en Casamance. L’église s’est profondément indignée de la tuerie de Boffa-Bayotte et recommande d’éviter la rechute dans l’esprit des manipulateurs. La fête patronale consacre l’église Saint Jean l’évangélique dont le nom est conféré à la paroisse de Sédhiou. L’édition 2018 a parrainé la communauté sérère et, dans leur esprit, ces festivités marquent la symbolique du raffermissement des relations humaines au travers de la culture et de la croyance religieuse. «Dans l’église, pour sa consécration, c’est l’héroïque de Saint Jean que nous avons mis dans cette église de Sédhiou.
C’est ce qui fait que c’est un lieu sacré. C’est important pour nous, en tant que croyant, de nous arrêter un moment pour magnifier la grandeur de l’apôtre Saint Jean», a expliqué l’abbé Bernard Demba Boiro, le curé de la paroisse Saint Jean l’évangéliste de Sédhiou. Le curé de relever que «depuis trois ans, nous avons choisi le système de parrainage pour pouvoir venir à bout de ces organisations mais, au-delà de l’aspect financier, nous voulons nous ouvrir aux autres. Et, en choisissant les sérères, c’est aussi une manière de faire découvrir la culture sérère. Nous voulons que ce soit une question de fraternité et de communion».
Les fidèles chrétiens ont aussi eu une pensée pieuse pour les victimes de la tuerie de Boffa-Bayotte et ont appelé les acteurs de tous bords à faire montre de tolérance, de réconciliation et d’amour du prochain pour une paix définitive en Casamance. «L’église a un message de réconciliation, de tolérance afin que la paix soit là. Nous avons malheureusement vécu ces derniers moments à des événements regrettables pour notre sous-région. Nous avons déployé beaucoup d’effort pour arriver à un niveau de consolidation de la paix et voilà que ça retombe dans l’abîme. Notre message, c’est qu’il ne faut pas qu’on retombe dans l’esprit des manipulateurs, qu’on en perde vraiment pas les acquis qui sont là», a notamment recommandé le religieux, l’abbé Bernard Demba Boiro curé de la paroisse Saint Jean l’évangéliste de Sédhiou.
Quand l’utile côtoie l’agréable, pour donner corps à une ambiance de sublime convivialité, l’on ne s’en porte que mieux. Et, quoi de mieux que la paix pour baliser la voie de l’émergence et du développement durable. L’innocence des pas de danse des tout-petits, arrimée à l’exhibition, par les anciens, des valeurs culturelles ponctuées par un art culinaire, l’introspection à la culture de la paix et du développement s’affichent comme un impératif catégorique à converger vers la tranquillité profitable à tous.