Oui à l’exploitation minière, mais non au manque de respect des droits de l’homme. Tel est l’appel lancé par Amnesty international qui a publié hier, un rapport sur les mines de Kédougou.   
L’Ong Amnesty international a procédé hier au lancement du rapport sur ‘’l’exploitation minière et les droits humains au Sénégal : Remède à une protection défaillante’’. Tenue à la Fondation Konrad Adenauer, cette rencontre a été une occasion, pour les organisateurs, de dire non aux déplacements des populations de Dambankhoto. Pour eux, ces communautés ont perdu des ressources et des terres, même si l’Etat a le droit d’exproprier des sols. Le directeur exécutif d’Amnesty Sénégal, Seydi Gassama, a relevé des lacunes dans l’exploitation minière. «Le gouvernement sénégalais souhaite développer une véritable industrie minière durable en Afrique, mais il apparaît dans ce rapport qu’on est très loin de cet objectif », a déclaré M. Gassama. 

Le lancement national de la stratégie de développement de la compagnie Teranga Gold Corporation, la pionnière en termes d’exploitation industrielle de l’or au Sénégal, a eu lieu à Kédougou. Elle tourne au tour de trois axes prioritaires que sont la croissance économique durable, l’agriculture et la sécurité alimentaire et l’éducation et la formation. Une aubaine, laisseront entendre les communautés, non sans avoir fait des suggestions.

Les nerfs sont tendus entre élèves de la Commune de Kédougou. En effet, quelques jours seulement après que leurs camarades du Lycée technique les ont délogés de force et mis à sac leur établissement, Actusen.com a appris que c’est au tour, ce matin, des élèves du Lycée Maciré Bâ de sonner une opération vengeance. Pour ce faire, ils ont, à leur tour, investi le Lycée technique, pour saccager les lieux et les déloger. Bref, il s’agit d’une réponse du berger à la bergère.

En marge de sa visite à Kédougou ce lundi 11 février, le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Anta Sarr, a déploré la situation pitoyable des services de développements communautaires qui sont confrontés à un manque de personnel et de locaux.

Le financement du tronçon Dialakoto - Mako de la route Tambacounda Kédougou vient d’être bouclé avec la signature, avant-hier à Dakar, d’un accord de prêt d’un montant de 10 milliards de FCfa entre le Sénégal et la Banque ouest africaine de développement (Boad).

Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ, et le président de la Banque ouest africaine de développement (Boad), Christian Adovelande, ont signé, avant-hier à Dakar, un accord de prêt d’un montant de 10 milliards de Fcfa. 

Le commandant de la compagnie de gendarmerie, le lieutenant Ousmane Diop et ses hommes, viennent de réaliser une grande opération de sécurisation qui a porté ses fruits dans le Kédougou. Onze jours leur ont suffi pour mettre la main sur une vingtaine de malfrats, des produits chimiques, pharmaceutiques et alimentaires avariés sans oublier de nombreux bidons de carburant de vingt litres chacun.

Dans le cadre de leur coopération, la Croix-Rouge française et celle sénégalaise ont décidé  de mettre en place un institut de formation de lutte contre la malnutrition dans la région de Kédougou. L’annonce a été faite mercredi, au terme d’une audience entre les présidents de ces deux institutions et  le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

La Croix-Rouge française et celle sénégalaise vont construire un institut de formation en malnutrition et de gestion de postes de santé dans la région de Kédougou. C’est ce qu’elles ont annoncé mercredi, à la suite de leur audience avec le ministre de la Santé et de l'Action sociale. Selon le président de la Croix-Rouge sénégalaise, Abdoul Aziz Diallo, l’idée « de mettre en place cet institut de formation vient dans le sens de compléter nos activités de lutte contre la malnutrition, des projets mère-enfant ».

Une vive tension règne depuis quelques jours à Kédougou où la municipalité, la préfecture et les chauffeurs du Groupement d’Intérêt Economique Kawral sont dans dur un bras de fer. Pour cause, le mandat du président sortant du Gie, Boubacar BA ayant expiré et les trois protagonistes ne réussissent toujours pas à s’entendre sur la mise en place d’un nouveau bureau. Or, selon l’article 5 du règlement intérieur de la structure, seul Boubacar BA est habilité à organiser l’élection du nouveau bureau. Ce qu’il a fait le 20 avril dernier et un nommé Oumar Diallo est sorti vainqueur du scrutin mais grande sera la surprise de tout le monde de voir Mbemba BA déjà atteint par la limite d’âge, et sa bande, se démener pour vouloir s’imposer manu militari aux destinées de la gare routière sous le regard impuissant des responsables de la municipalité et de celui  du préfet du département Habib Léon Ndiaye. Le même groupe a prévu d’installer le nouveau bureau ce jeudi  8 mai et les chauffeurs en guise de représailles ont décidé de ne plus payer les taxes municipales quotidiennes

La région de Kédougou va intensifier ses activités de sensibilisation dans les zones frontalières et aussi sur les sites d’orpaillage. C’est ce qui ressort d’un Crd.

Un Comité régional de développement (Crd) spécial de prévention du virus Ebola, sur proposition du médecin-chef de région, a été organisé à Kédougou, région frontalière avec la Guinée Conakry. Les différentes autorités  administratives et médicales ainsi que les représentants des  Ong  ont proposé des mesures de prévention. Un accent sera mis sur la sensibilisation et l’information, en vue « de la mobilisation de l’ensemble de la population ». 

Leur rêve et sans doute aussi leur vœu le plus cher c’est que l’or enfoui en quantité sous la rocaille à leur pied et qui fait rêver et courir tant de monde vers leurs contrées, jusque là oubliées entre les collines sacrées de leurs aïeux et la luxuriance des forêts encore vierges des limites septentrionales des contreforts du Fouta Djallon ; que cet or ne devienne, pour eux, un cauchemar. Un don des dieux qui risque de virer au calvaire pour devenir, hélas, une sorte de malédiction comme c’est souvent le cas pour ces peuples nombreux sur la planète  que la Nature a dotés de si riches ressources mais qui n’en tirent que larmes et sang, guerre et misère… Eux, ce sont plus de 113.733 âmes à vivre dans la nouvelle région de Kédougou (statistiques de 2006, recueillies sur la zone alors simple département qui, avec ses 16.896 km2 comptait avec une faible densité de 7 hbts / km²) et « où le mode d’habitat est très éclaté avec des villages faiblement peuplés  et éparpillés», comme l’indique un expert du Laboratoire de recherches et d’études de la Paupérisation et des transformations sociales de l’Ifan de l’Université Cheikh Anta Diop de  Dakar.