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MATAM Harouna Dia, Abdoulaye Sally Sall et Farba Ngom : La guerre des parrains

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Matam

Derrière les coups de feu de Farba Ngom, dimanche, c’est la bataille de Matam qui s’annonce. Pour la commune, il s’agira de candidatures parrainées à distance par des poids lourds… comme Harouna Dia ou encore Abdoulaye Sally Sall. A moins que les non-résidents de Matam en fassent un escabeau pour être au sommet des Conseils départementaux. Et les transhumants comme Mory Diaw ne sont pas devenus Apéristes pour rien. Dans la région, pour Matam et Kanel, c’est Apr contre Apr.

Beaucoup avaient donné de «bonnes intentions» de vote au parti présidentiel dans le Matam. Mais les évènements de dimanche, qui ont vu la ville tenaillée par la violence, avec des coups de feu et autres armes blanches, relativisent la note de «gagné d’avance» pour l’Apr. 

Non pas parce que d’autres forces politiques pourraient profiter de ces querelles, mais parce que la bataille de Matam opposera l’Apr à… l’Apr aux prochaines élections locales. Cette installation avortée du comité électoral n’est qu’un avant-goût de ce que sera Matam, prise entre «légitimistes», militants de la «première heure» et «arrivistes», transhumants tout de même bien couverts par des bergers tapis dans la… brousse des milliardaires. Ainsi, si Mody Sy, proche de Farba Ngom, se frotte au maire sortant, c’est qu’il est le responsable de la commune à même de récupérer la ville, une des rares à rester entre les mains du Pds aux Locales de 2009. Farba Ngom n’y réside pas, mais cherche un «tuteur» comme Mody Sy pour prendre les escaliers du Conseil départemental, puisque le Conseil régional est mort. 

Abdoulaye Sally Sall à Matam
Le maire Mory Diaw n’a pas rejoint l’Apr, il faut le dire, pour jouer les seconds rôles. Face à la ruée vers le parti présidentiel, il n’avait pas le choix. Et les «hyènes» aux poches pleines auraient mis aux enchères son fauteuil- et à n’importe quel prix- pour le débarquer s’il restait Libéral. Pour le moment, c’est Farba Ngom qui joue au parrain, mais les autres «bailleurs» Apéristes comme Abdoulaye Sally Sall n’ont pas dit leur dernier mot. L’enfant de Boyinadji ne serait intéressé à «aucun poste», mais s’emploie au moins à placer ses «pions» à la commune et au Conseil départemental. «Il n’a pas encore de candidat», soupire-t-on. Depuis l’arrivée au pouvoir de Macky Sall, l’homme d’affaires fréquente moins le Palais que l’autre «big boss», Harouna Dia. 

Harouna Dia à Kanel
Ce dernier, lui, dit-on, est le «coach» du député Farba Ngom, même si certaines indiscrétions font état de «froid» entre les deux hommes. «Il n’est pas une menace pour les prétendants de Matam, parce qu’il est de Kanel», confie-t-on. Seulement, si les pronostics ne lui prêtent pas des ambitions pour la mairie ni pour le Conseil départemental de Kanel, le frère, Daouda Dia, multiplie les sorties dans la zone. Harouna Dia, comme Abdoulaye Sally Sall, s’arrange simplement à mettre ses hommes et vise «plus qu’un poste d’élu local». 

L’Apr face à ses alliés de Benno bokk yaakaar
Il n’y a pas cependant que les hommes à sous. Un nombre important de prétendants, il est vrai de moindre envergure, pourrait jouer les trouble- fête. C’est le cas de Souleymane Barka Bâ, un transfuge écologiste que l’on dit «bien implanté» chez les jeunes et les femmes. Quels que soient leurs résultats, au moment du choix du maire, ou du Conseil départemental, leurs voix seront entendues. La coalition Benno bokk yaakaar, qui n’a pas encore retenu la formule pour conquérir la commune, n’a pas le choix. Les partis alliés sont condamnés à suivre l’Apr, même les conseillers sortants sont issus de Benno siggil senegaal, version 2009. 

Pds : la revanche de Macky sur la «loi Sada Ndiaye»
Au lendemain de la Présidentielle, le Parti démocratique sénégalais, pourtant maître des lieux, malgré une percée de Dekkal ngor de Macky Sall en 2009 dans les collectivités périphériques comme Bokidiawé et autres, a déposé les armes. Son maire, Mory Diaw et son président de Conseil régional, Abdoulaye Dramé, ont rejoint l’Apr. Le moteur Pds de Matam est depuis en panne et sans pièce de rechange, si ce n’est que quelques «fidèles» désarmés moralement face à une armée bien… armée. Kalidou Diallo a démissionné et se rapproche de Macky Sall ; Diakaria Diaw, qui n’était pas aussi politique que ça, Adama Sall qui, dès l’entre-deux tours, a fait un appel du pied au candidat de Macky2012, Abdourahim Agne, l’allié peu actif depuis sa sortie du gouvernement… Il ne reste que Sada Ndiaye aujourd’hui qui pourrait défier l’Apr dans la commune de Ngudjilone. Et là c’est une autre bataille parce que l’oncle de Macky Sall devra batailler fort puisque le neveu entend prendre sa revanche, à distance bien sûr, sur la «loi Sada Ndiaye» qui l’avait éjecté du Perchoir. Ainsi, l’ancien ministre pourra prétendre siéger au Conseil départemental. 
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source: http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/6616-matam-harouna-dia-abdoulaye-sally-sall-et-farba-ngom--la-guerre-des-parrains