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A la fois haut lieu de tourisme, pèlerinage et de détente, l’île de Gorée aura-t-elle perdu son attrait. La question n’est pas saugrenue chez une bonne frange de la population insulaire et surtout chez les commerçants de l’île, au vue de la baisse de leurs activités commerciales.
En ce mercredi du 24 juin, comme à l’accoutumée, Gorée et son quai reçoivent un flot continu de visiteurs. Le vent chaud qui balaie la façade de l’Ile, ne semble pas décourager les pèlerins, plus attirés par les vérandas, les vieilles bâtisses et les vestiges qu’offrent les lieux. Mais derrière ce décor idyllique, la visite de l’île ne fait toujours pas que des heureux.
Les complaintes ne manquent, en effet, lorsque les visiteurs franchissent le « grid», le poste érigé sur l’esplanade des Droits de l’homme pour recueillir les taxes municipales. Henriette Basséne, la mine défaite traduit un sentiment partagé par nombre de résidents de l’île et de surcroit les touristes qui empruntent la Chaloupe Dakar-Gorée.
Cette dernière ne décolère pas du sort qui lui est réservée et surtout la taxe de 500 Fcfa qu’elle été obligée de débourser pour elle, sa fille et surtout pour cette dame de nationalité anglaise qu’elle voulait faire découvrir les charmes de ce lieu historique. « Je suis de plus en plus découragée à l’idée de venir à Gorée. Je pense que si on continue à subir les nombreuses tracasseries de ce genre, Gorée n’aura plus de visiteurs et de touristes.
Après l’achat du billet qui s’élève à 5200 Fcfa, si le non résident doit encore rajouter un autre taxe, sans parler des dépenses à effectuer sur place, cela pourrait décourager les touristes et à termes, tuer le tourisme à Gorée », se plaint-elle. Le « grid », désigné comme le kiosque de la municipalité est également pointé du doigt par la jeune Awa Niasse. La jeune habitante de Gorée indique que toute la population goréenne est en train de pâtir des désagréments causés par les agents de la mairie puisqu’ils « agressent quotidiennement le tourisme dans l’île et contribuent à faire fuir les visiteurs.
La prochaine équipe municipale doit y remédier », renchérit-il. A la place du gouvernement, les taxes sont également un facteur bloquant de l’activité chez les tenants du commerce d’objets d’art. Assis sous l’ombre d’un Baobab trônant devant l’hôtel de ville, Badara Niang devise avec ses paires à l’attente de clients qui franchiront le portail du centre commercial « Le Village ».
Les complaintes ne manquent, en effet, lorsque les visiteurs franchissent le « grid», le poste érigé sur l’esplanade des Droits de l’homme pour recueillir les taxes municipales. Henriette Basséne, la mine défaite traduit un sentiment partagé par nombre de résidents de l’île et de surcroit les touristes qui empruntent la Chaloupe Dakar-Gorée.
Cette dernière ne décolère pas du sort qui lui est réservée et surtout la taxe de 500 Fcfa qu’elle été obligée de débourser pour elle, sa fille et surtout pour cette dame de nationalité anglaise qu’elle voulait faire découvrir les charmes de ce lieu historique. « Je suis de plus en plus découragée à l’idée de venir à Gorée. Je pense que si on continue à subir les nombreuses tracasseries de ce genre, Gorée n’aura plus de visiteurs et de touristes.
Après l’achat du billet qui s’élève à 5200 Fcfa, si le non résident doit encore rajouter un autre taxe, sans parler des dépenses à effectuer sur place, cela pourrait décourager les touristes et à termes, tuer le tourisme à Gorée », se plaint-elle. Le « grid », désigné comme le kiosque de la municipalité est également pointé du doigt par la jeune Awa Niasse. La jeune habitante de Gorée indique que toute la population goréenne est en train de pâtir des désagréments causés par les agents de la mairie puisqu’ils « agressent quotidiennement le tourisme dans l’île et contribuent à faire fuir les visiteurs.
La prochaine équipe municipale doit y remédier », renchérit-il. A la place du gouvernement, les taxes sont également un facteur bloquant de l’activité chez les tenants du commerce d’objets d’art. Assis sous l’ombre d’un Baobab trônant devant l’hôtel de ville, Badara Niang devise avec ses paires à l’attente de clients qui franchiront le portail du centre commercial « Le Village ».
« Nous sommes tributaires du tourisme. Ils viennent en pèlerinage et pour acheter et repartir avec les souvenirs. Mais le lieu qui fait office de marché est mal éclairé. Nous avons du mal à accueillir les touristes à cause des tracasseries, des harcèlements et surtout des guides locaux. Nous estimons que nous sommes un maillon du tourisme. Nous pensons que le grid participe au développement de la municipalité, mais il faudra l’inclure dans le billet de la traversée. C’est pourquoi nous attendons que la prochaine équipe municipale nous inclut dans le circuit », confie le secrétaire général des marchands et artisans de Gorée. Plus loin, la trentaine Babacar Diop, habitant à la place du gouvernement, ne manque pas d’étaler les attentes des jeunes de l’île.
Au rang des priorités, il met en première ligne la lutte contre le chômage des jeunes « Je suis encore un étudiant et comme tous les jeunes de Gorée, nous manquons de soutiens. C’est aussi important que la diminution des patentes pour les commerçants, la rénovation des vieilles bâtisses de l’île. Sans parler du manque de loisirs. Si ce n’est les grands événements, il n’ y en a pas. Nous demandons que les rotations de la chaloupe soit révisée. Nous sommes des étudiants et nous voulons que le dernier départ soit repoussé au-delà de 22H 30 en prenant en compte les urgences. C’est une exigence de beaucoup de Goréens», insiste- t-il.
Au rang des priorités, il met en première ligne la lutte contre le chômage des jeunes « Je suis encore un étudiant et comme tous les jeunes de Gorée, nous manquons de soutiens. C’est aussi important que la diminution des patentes pour les commerçants, la rénovation des vieilles bâtisses de l’île. Sans parler du manque de loisirs. Si ce n’est les grands événements, il n’ y en a pas. Nous demandons que les rotations de la chaloupe soit révisée. Nous sommes des étudiants et nous voulons que le dernier départ soit repoussé au-delà de 22H 30 en prenant en compte les urgences. C’est une exigence de beaucoup de Goréens», insiste- t-il.
source :http://www.sudonline.sn/quand-les-visiteurs-font-la-moue_a_19686.html