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De banales histoires entre amis ont viré à des crimes ce week-end. L’un s’est produit à Grand Yoff et l’autre à Sahm Notaire, à Guédiawaye.
Deux meurtres dans des rixes entre amis. C’est le résultat de banales histoires notées à Grand Yoff et Sahm Notaire, le week-end dernier. Le premier crime s’est produit au marché Grand Yoff hier vers 13 heures.
C’est une affaire de 50 francs Cfa qui a opposé deux amis guinéens. Un certain Daouda Ba, marchand d’oignons, qui a poignardé à mort son ami Amadou Diallo. Le corps sans vie du défunt a été déposé à la morgue de l’hôpital général de Grand Yoff suite à un constat du commissariat de Grand Yoff qui a ouvert une enquête et qui a mis la main sur Daouda Ba épinglé après une cavale qui n’aura duré que deux heures.
Quant au second meurtre, il a eu lieu au rond-point Dial Mbaye de la commune d’arrondissement de Sahm Notaire dans la nuit du vendredi au samedi dernier. C’est un jeune répondant au nom d’Aïdara Chérif. M. Traoré qui a poignardé son ami Pape Mbaye Ndong à qui il a planté quatre coups de couteaux. Selon nos sources, tout serait parti d’Aïdara Chérif qui, en l’absence de son ami Pape, a amené au domicile de ce dernier une fille pour une discussion dans sa chambre. Ce que la mère de Pape a refusé, intimant à Aïdara l’ordre de sortir. Informé à son retour, Pape appelle son ami Aïdara Chérif pour le réprimander et lui demander de ne plus amener ses copines à son domicile. Un geste qui sonne comme une provocation chez Aïdara Chérif qui, furieux, tance son ami. Il a fallu alors l’intervention de quelques riverains pour éviter que les deux amis n’en viennent aux mains. Une accalmie de courte durée car Aïdara Chérif revient à la charge et s’en prend à son ami. Il lui assène quatre coups de couteau qui occasionnent quatre plaies cutanées dont une à l’arcade, une au cou, une à l’épaule gauche et une au nez. Grièvement blessé vers les coups de 22 heures, Pape est d’abord acheminé à l’hôpital du Roi Baudouin pour des soins. Tandis que son ami Aïdara Chérif prend la clé des champs. Mais le présumé meurtrier est vite alpagué par le commissariat de Thiaroye pour vérification d’identité. A ce moment, les policiers ignorent que le jeune homme venait de commettre une agression à l’arme blanche.
De son côté, Pape retourne chez lui après avoir bénéficié de soins intensifs. Juste pour quelques minutes. Puisque ne cessant de se tordre de douleurs, il est évacué une nouvelle fois à l’hôpital où il rend l’âme. Informé du crime, le commissariat de Guédiawaye met en branle ses éléments de la brigade de recherches qui procèdent à l’interpellation de la fiancée du meurtrier du nom de A.Y.D. Interrogée, cette dernière crache le morceau et déclare être la fille qui s’est rendue au domicile de la victime pour pouvoir être en compagnie de son fiancé Aïdara Chérif, le présumé meurtrier. Ironie du sort, A.Y.D a un autre fiancé, un soldat de l’armée qui aurait par devers lui son téléphone. Le commissariat de Guédiawaye appelle alors le militaire pour lui suggérer de coopérer. Le modus operandi consiste à donner un autre numéro de portable qui serait celui de la fille A.Y.D au cas où Aïdara Chérif appellerait. Ce qui va être fait. Selon nos sources, Aïdara Chérif Traoré, le présumé meurtrier épinglé par les hommes du commissaire Tendeng pour vérification de pièces d’identité, sollicite de la part des limiers d’appeler sa fiancée A.Y.D pour pouvoir payer l’amende de sortie. Mais Aïdara Chérif ignorait que c’était la voie qui allait le mener en prison. Car, après avoir appelé sur le portable de A.Y.D, le meurtrier Aïdara Chérif tombe sur le soldat, l’autre prétendant de sa copine. Ce dernier lui balance alors un autre numéro. Ce qui n’était qu’un piége car ce numéro est celui d’un agent de la police. Finalement, les hommes du commissaire Balla Niang de Guédiawaye se rendent compte que le fiancé de A.Y.D n’est personne d’autre qu’Aïdara Chérif, le présumé meurtrier arrêté auparavant par le commissariat de Thiaroye au cours d’une opération de sécurisation. Sans tarder, les limiers de Guédiawaye se rendent au commissariat de Guédiawaye pour arrêter Aïdara Chérif Traoré.
Cueilli et acheminé au Commissariat de Guédiawaye, Aïdara Chérif Traoré né en 1985 passe aux aveux et déclare avoir été provoqué par son ami. Des explications qui n’ont guère convaincu les limiers de Guédiawaye qui ont placé en garde à vue Aïdara Chérif Traoré pour meurtre.
Théodore SEMEDO