Account
Please wait, authorizing ...
Not a member? Sign up now
×

Sidebar

22
Ven, Nov

Aziz Samb à Tambacounda: « J’ai été déçu et trahi par un promoteur de lutte »

Tambacounda
Outils
Vos reglages
  • Plus petit Petit Moyen Grand Plus grand
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

Fast backlinks and Guest-post hosting

Aziz sambEn visite à Tambacounda, Aziz Samb est revenu sur son départ de la RTS pour la 2STV. Un départ qu’il n’est pas prêt d’oublier de sitôt puis qu’il lui laisse un goût amer. L’initiateur des oscars des vacances a décoché un bois vert sur un grand promoteur de lutte qu’il a déçu et trahi suivi. Entretien :

Est-ce qu’ont peut savoir les raisons de votre visite à Tambacounda ?

L’objet de cette visite est une chose que je rêvais depuis plus de quarante ans puis que c’est dans cette ville que j’ai fait mon Cp à l’école Batou Diarra. J’avais vraiment envie de revenir chez moi. Je suis revenu entretemps une seule fois à Tamba pour jouer au football. C’était la rencontre Us Gorée contre Niani. Entretemps, j’avais fait ma base ici. Mon père était commissaire de police ici et ma maman travaillait à l’hôpital. J’ai grandi ici et disons c’est une sorte de pèlerinage et ensuite c’était l’occasion pour rencontrer les jeunes de Tambacounda qui sont venus à chaque fois vers moi. C’est une occasion à moi aussi d’aller vers eux, les découvrir au niveau de leurs bases, découvrir les personnes qui les aident, qui les assistent, qui les conseillent et qui les soutiennent. C’est important quand tu découvres quelles sont les personnes qui sont derrières ces enfants. J’ai toujours dit et redit à Oscars des vacances pendant mes messages et recommandations aux différents groupes de venir et d’etre accompagné toujours avec des personnes mures, majeures qui ont du vécu dans tous les domaines. Cela est toujours revenu dans mes propos à l’endroit des jeunes talents qui fréquentent ces compétitions saines et formatrices. Voilà en fait l’objet de mon déplacement à Tambacounda. Je voudrais très sincèrement remercier tous ceux qui m’ont accueilli, les jeunes de Domou Tamba avec leur marraine Fatou Diallo qui est conseillère régionale.

Qu’est ce que ces jeunes de Tambacounda peuvent attendre de vous ?

Les conseils que vous m’avez trouvé en train de leur prodiguer puis que ce sont des jeunes très braves qui méritent d’être soutenus au vu des kilomètres qu’ils parcourent chaque année et la valeur de leur prestation. S’ils avaient autant de soutien de personnes ressources rompues dans l’art, ils peuvent jouer les premiers rôles. Mais malheureusement, c’est comme s’ils leur manquent quelque part un petit coup de pouce nécessaire à leur plein épanouissement. Domou Tamba est à sa troisième participation bien amené par Am Production qui fait de belles prestations à côté d’autres qui font autant que. Tout ce que je peux, c’est de leur donner des conseils, rencontrer leur staff technique, leur marraine. L’apport le plus important que je peux avoir, c’est des conseils. J’ai l’habitude de dire depuis 19 ans le plus grand service qu’on peut rendre à un enfant, c’est de lui donner une bonne éducation. Tous ceux qui sont passés à Oscars des vacances ont devant eux par la grâce de Dieu un parcours élogieux dans leurs activités artistiques et culturelles. Pour ne citer que des grands talents comme Kouthia, Pirates de Dieupeul, Carlou D, entre autres célèbres artistes qui sont aujourd’hui au devant de la scène. Tous sans exception vous diront cette phrase : Viser plus haut, Viser la lune et si vous le ratez vous atteignez une étoile. Et le compte est bon

Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?

Tout ce que je peux vous dire c’est que je suis au point où j’ai commencé à me retirer petit à petit. Le parcours est long, difficile, parsemé d’embuches. Dans cette vie, il faut croire en soi, croire à ses facultés intrinsèques, s’entourer des meilleurs, être modeste, croire en Dieu, aimer son pays, aimer les enfants et le reste le laisser entre les mains du tout puissant Allah. Après ce combat titanesque qui a permis de monter toutes cette structure avec des fortunes diverses, il est maintenant arrivé de laisser la place à d’autres. Sur le plan de la pratique, il y’en a autour de moi la seule chose qui est difficile, c’est le montage financier qui est extrement difficile. Un montant estimé pour cette année à 70 millions de FCFA puis que nous payons les impôts, la TVA, nous payons pleine de chose qu’il faut monter financièrement avec les sponsors aussi. C’est extrêmement difficile. A ce point, je suis en train de préparer la relève. Parce qu’il faut savoir se retirer à temps. Donner la chance aux autres. On ne peut pas tout te donner et que tu prennes tout. Il faut savoir partager avec les autres. Je pense que je suis à ce stade. Je cherche des gens capables à prendre la relève pour quitter définitivement.

En quelle année avez-vous crée Oscar des Vacances ?

Oscars des vacances a été crée en avril 1993 et la compétition a démarré en juillet 1993 avec nos maigres moyens. De fil en aiguille, cela est devenu ce qui l’est maintenant grâce à des gens qui croyaient dur comme fer. Même si je ne les cite pas, ils vont se reconnaitre. Mais, je ne peux ne pas parler sans citer Pape Babacar Mbaye, de grands artistes comme Joe Ouakam, Soléya Mama, d’autres membres du Jury, les sponsors, des ministères, des collectivités locales entre autres. Mais aussi Aladji Man du Daraa J qui mettait les cassettes, Alioune Diop de la RTS qui était le portier. Il y’a eu tellement de gens qui sont passés par Oscars des vacances.

Après le lancement à Thiès, la pause ramadan, pour le démarrage proprement dit au mois de septembre qu’est ce que vous réservez au public ?

Ah ! De grandes choses comme d’habitude, gigantesques, beaux. Mais soyons modeste car c’est là la question. Ecoutez, nous ce sont les gens qui viennent vers nous. De grands lutteurs, très grands parmi les plus grands de ce moment qui demandent à venir à Oscars des vacances. Pour dévoiler un secret, Oscars porte bonheur aux lutteurs. Combien parmi eux ont vu la porte du destin s’ouvrir après des années de braises et de saisons blanches ? Je vais donner des exemples. L’année dernière Bathie Seras était resté combien d’année sans lutter ? On l’a invité à oscars des vacances et il a eu des combats. Zoss est resté combien d’années sans lutter ? On l’a invité à Oscar et il a eu des combats. Issa Pouye est resté combien d’années sans lutter ? On l’a invité à Oscars et il a eu des combats. Modou Lô, Lac de Guiers, Sa Thiès, Gris Bordeaux ont tous été invités à Oscars et ils ont décroché des combats. La liste est loin d’être exhaustive. Dites moi un lutteur qui est venu à Oscars des Vacances et qui n’a pas eu de combats. Pour cette édition, comme d’habitude nous allons démarrer avec notre sœur Fatou Laobé et le grand lutteur du moment. Suivez mon regard ?

Qui est ce lutteur ?

C’est une surprise que je réserve.

Balla Gaye, Yékini ?

Je n’en dirais pas plus.

Pouvez-vous revenir sur les raisons de votre départ à la RTS ?

En fait la Rts, j’ai un grand, un ami qui, en fait que je considérais comme un ami, comme un grand qui m’a dit avec insistance je t’amène à la 2STV. On m’a aussitôt demandé de signer. Je leur ai dit d’attendre que j’avertisse les autorités de la RTS. Et leur signifier de vive voix que je vais partir pour la 2STV. Mon geste est lié à ma déontologie car je leur ai dit que je suis venu vous avertir que je vais signer par ce que personne ne peut m’empêcher de signer car la décision était déjà prise. Et quand il m’a amené là bas, je l’ai suivi par ce que j’avais beaucoup de respect, de considération pour lui mais j’ai découvert qu’il ne méritait pas tout ce que je lui ai donné comme respect. J’ai beaucoup regretté parce qu’un jour l’intérêt d’une structure était en concurrence avec ses intérêts à lui. On m’a appelé pour être conseiller, médiateur et je n’ai fait que ça et il a oublié notre amitié de plus de vingt ans. Et c’est un promoteur de lutte.

Et qui est ce promoteur ?

Je vous promets le moment venu que je m’étalerai sur cette question précise ou pas. 

source: Tambacounda.info