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Quelque 1000 familles parmi celles qui sont affectées par le projet de l’autoroute à péage dans la banlieue de Dakar ont décidé d’aller s’installer dans la zone de recasement de Keur Massar-Tivaouane, a appris l’APS, jeudi.
L’Unité spéciale d’exécution du projet de viabilisation, de terrassement et d’identification des terrains dans cette zone de recasement a procédé ce jour à une mise au point sur l’état des travaux entamés depuis 2010.
Le tracé de l’autoroute à péage traverse certaines zones habitées par des populations, qui doivent être indemnisées ou recasées.
La zone de Keur Massar – Tivaouane peulh doit abriter certaines des personnes affectées. Au total, 2000 parcelles seront aménagées sur une superficie de 92 ha.
Pour le moment, on dénombre 1000 familles qui ont fait le choix de venir s’installer sur l’espace en cours de viabilisation. Le projet est financé à hauteur de 35 milliards de francs CFA par la Banque mondiale, l’Etat du Sénégal et l’Agence française de développement.
L’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public (AGETIP) est chargée de la mise en des travaux. Elle doit procéder entre autres à la sélection des entreprises.
Mais le travail d’identification et d’affectation des terrains aux familles bénéficiaires est confié à l’APIX.
Le secrétaire général de l’AGETIP, Abdoul Hamid Diouf, précise que ‘’les travaux de viabilisation primaire (terrassement, voiries dans les artères publics, assainissement, adduction d’eau…)’’ sont ‘’à 60% d’exécution’’.
‘’Pour la construction des équipements socio-collectifs (écoles, postes de santé, marché public, terrain de sport multifonctionnel…), 35% des travaux sont actuellement réalisés’’, a-t-il ajouté.
Parallèlement à ces travaux en cours d’exécution, il est prévu la construction d’une station de traitement des eaux usées et celle d’une station de pompage, ainsi que d’autres travaux d’amenée de réseaux divers.
‘’Actuellement, on en est à l’identification dont on a fini la viabilisation et ça a commencé depuis le 7 juillet. Les ayants droit viennent par lots de 15 et ils sont accompagnés dans cette phase par une ONG. Les parcelles qui sont au bord de la voirie primaire et qui sont au nombre de 500 peuvent être identifiées par leurs propriétaires. Mais pour ceux de l’intérieur, nous avons pour des raisons de sécurité, avec les travaux de terrassement qui sont toujours en cours d’exécution, interdit l’accès à ces terrains’’, a précisé M. Diouf.
L’AGETIP s’est aussi expliqué sur les problèmes qui ont été à l’origine des retards constatés dans la réalisation de certains travaux.
‘’Globalement, nous tenons le coup par rapport à l’exécution des travaux […]. Il y avait des recours déposés par des entreprises à l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), après qu’on a procédé au choix des entreprises qui doivent exécuter les travaux. Ces affaires qu’il fallait vider ont été à l’origine des retards notés dans l’exécution de certains chantiers’’, a expliqué Abdoul Hamid Diouf.
Les populations bénéficiaires sont aussi impliquées dans le projet, et leur représentant, Mamadou Guèye, président du Collectif des personnes affectées par l’autoroute à Keur Massar et dans la forêt de Mbao n’a pas manqué de relever certains problèmes auxquels font face certains bénéficiaires.
‘’Seules 21 personnes sont actuellement en mesure de construire leurs terrains, ce qui n’est pas imputable à l’AGETIP […]’’, a-t-il dit.
source: aps