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Le Cercle des Soufis en conclave à Touba, a dans ses conclusions invité l’Etat, à aller plus loin dans sa ferme volonté de traquer les détenteurs de biens mal acquis, et de recouvrer les deniers détournés des caisses de l’Etat. Et, il appelle la Commission de répression de l’enrichissement illicite (CREI) à étendre ses investigations notamment, dans le domaine religieux.
Une piste, qui n’est jamais intégrée dans le champ d’exploration et de recherche des grands délinquants économiques de notre pays. Et pourtant, c’est un des nids et refuges sécurisés de la destination de biens mal acquis et de l’argent blanchi. Le Cercle des Soufis ne peut accepter voire tolérer que, l’argent illicite, soit blanchi dans les comptes de deniers de culte et de surcroit, dans la ville de Touba. C’est totalement contraire à l’esprit de l’islam et de Cheikh A. Bamba qui prohibe tout bien illicite et interdit d’y toucher quelle que soit la raison.
Sous ce rapport, le Cercle exhorte l’Etat à ne point céder devant de prétendues menaces mystiques, qui n’est qu’un stratagème et une méthode de certains marabouts politiciens, qui visent à impressionner la décision du président de la République à faire la lumière sur les dossiers nébuleux de l’enrichissement illicite te des biens mal acquis. Tout cela, dans le but d’infléchir sa détermination, d’aller au fin fond de ces scandales, qui se nouent malheureusement dans un milieu tabou, parce qu’insoupçonné et inattendu.
Aujourd’hui, beaucoup de marabouts participent à des complots dolosifs, contre la bonne marche des audits, rien que pour des raisons de cupidité. Ils mettent ainsi sous le pied, tout l’enseignement du Coran et de la Souna du Prophète, pour des raisons obscures.
Les Soufis expriment leurs profondes indignations, face aux propos du procureur de la Crei qui ne semble pas s’intéresser à une certaine catégorie de délinquants et receleurs. Alors que dans de pareils cas, et pour de telles opérations de salubrité publique, il ne saurait et ne devrait y avoir, d’aucun cas d’exception. Nous sommes ici, devant un cas qui concerne les deniers publics, de toute une communauté nationale, que nul n’a le droit à lui tout seul, de s’en accaparer égoïstement. Dans cet ordre d’idée, nous invitons le procureur à examiner et prendre connaissance de cette jurisprudence musulmane. Lorsque Aboul Ala El-Maari (973-1057) un grand poète connu pour sa virtuosité et le pessimisme de sa vision du monde, s’interrogea sur le pourquoi on coupe la main humaine qui vole un quart de dinar, alors que l’on dédommagerait, la même main humaine en cas d’accident à 500 cinq cent dinars ? Un autre jurisconsulte le rétorqua, une belle repartie selon laquelle : l’honneur de droiture et de l’intégrité, a rendu valeureux la main humaine. Et que la bassesse de la trahison et du vol l’a avilie.
Ensuite, le Cercle déplore le fait que, nos guides religieux, ont une posture relevant plus du style que de l’objectivité, dans l’accomplissement de leur fonction de guide religieux.
Beaucoup d’entre eux, sont parfois de mèche par corruption, avec les organisations de défense des droits humains, pour vendre leur indulgence religieuse par rapport à la question de la validation de l’union contre nature. C’est la raison pour laquelle, nombreux sont, les chefs religieux qui ne s’aventurent pas à dénoncer publiquement, comme le font les archevêques de France, ce qui est convenu d’appeler les tentatives de reconfiguration des normes de la réalité sexuées, de l’existence humaine. N’en déplaise aux gesticulations de certains droits-de-l’hommistes aux petits pieds Rastignac, pour leur aura international.
Serigne Fallou Dieng
Maitre soufi
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