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Jeu, Nov

CÉRÉMONIE - Université de Thiès : Au cœur du projet de développement

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Thiès

Les activités des journées scientifiques, culturelles et sportives de l’Université de Thiès, démarrées depuis jeudi, ont culminé en termes de solennité avec la réception du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

La cérémonie allie à la fois des débats poussés sur des questions d’intérêt pratique relatives à l’agriculture, mais aussi des résurgences des cultures des différentes nationalités présentes à l’Université de Thiès. L’ensemble est à la fois fédérateur et instructif. Pour les autorités universitaires de Thiès, il fallait surtout surfer sur l’occasion pour présenter les différentes fa­cettes de leur institution. L’une d’elles propose une prestation de la chorale de l’Université qui déclame le poème de David Diop «Afrique mon Afrique» et entonne avec brio l’hymne de l’excellence. 

Mais, c’est surtout le défilé des différentes Nations représentées à l’Ut qui émeut le public. Baydal­laye Kane, recteur de l’Université de Thiès, révèle qu’une vingtaine de  nationalités sont présentes à l’université de Thiès. La parade des représentants de chaque pays magnifie leur culture et à tour de rôle défilent le Burkina, le Ca­me­roun, les Comores, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée Conakry, la République d’Haïti, la Mauritanie, le Tchad, la Tunisie, le Togo et le Sénégal. Les étudiants proposent, en acrostiche, une définition du Sénégal. Mais c’est surtout la seconde prestation de la chorale avec la reprise de la chanson «Lambi Fass» qui conquiert le public. 
Alors que la faible productivité agricole due, entre autres causes, à la variabilité de la pluviométrie a été au cœur des débats, Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, relève : «Il est indispensable de développer notre agriculture afin que la sécurité alimentaire soit assurée et pérenne au Sénégal.» De l’avis unanime, il s’agit dans cette volonté, d’associer toutes les structures ainsi que les entreprises publiques et privées. Le ministre note aussi : «Au regard du faible niveau de technicité de nos petits producteurs ruraux et des enjeux de souveraineté et de sécurité alimentaires et nutritionnels de nos populations, la formation technique des acteurs est une exigence absolue. Il est donc important, voire nécessaire, de changer de paradigme en adoptant des modèles de diffusion des connaissances aux producteurs, à la base plus souples et plus directes.» «Il s’agira de créer des plateformes intégrées de recherche en formation et vulgarisation où le producteur destinataire des innovations techniques et technologiques sera directement impliqué dans le processus de génération de connaissances. Cela suppose des approches pédagogiques nouvelles, axées sur la pluridisciplinarité, l’interdisciplinarité et les applications pratiques sur le terrain avec les producteurs. C’est en cela que je lance un appel à l’université de Thiès qui abrite un pôle agronomique dont les composantes, l’Ensa et l’Isfar ont jusqu’ici fait la fierté du Sénégal en formant des cadres de haut niveau», explique Mary Teuw Niane. 
Dans le cadre du projet d’équipement des laboratoires des universités, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a consenti à allouer 100 millions pour équiper les laboratoires de premier cycle. Mary Teuw Niane, persuadé de l’apport d’une redéfinition du rôle de l’université, argumente : «Il faut que nous construisions ce nouveau concept d’une université africaine adaptée à notre ambition de développement. Cette université africaine doit être ouverte, être au service des communautés, de l’économie…être cette université qui crée ce sacerdoce, cette université qui glorifie le travail, le sérieux, l’humilité, l’envie passionnée d’étudier. Sans cela notre jeunesse sera une jeunesse sans vocation, donc un fardeau et nous voulons que notre jeunesse soit un espoir, qu’elle porte le lendemain de l’Afrique. Pour cela elle doit être une jeunesse savante, compétente, technicienne et enfin ambitieuse et prête à faire de l’effort pour ce que cela doit coûter pour que notre pays soit émergent. Nous n’avons pas le choix. C’est le seul choix que nous devons faire.»

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SOURCE: http://www.lequotidien.sn/index.php/societe/item/31482-ceremonie-universit%C3%A9-de-thi%C3%A8s--au-c%C5%93ur-du-projet-de-d%C3%A9veloppement