Cas Karim Wade : Quand la justice sénégalaise peine à grandir - Par Ahmed Khalifa Niasse
C’est en acceptant de juger, puis de condamner, Mamadou DIA que notre justice, du reste, assez performante par ses codes de procédure, a raté sa première occasion de dire non à l’Etat. On peut, quand même, en être fier. Malgré le règne des officines. Telles que la justice des francs-maçons, celle du clergé, sans parler des confréries qui ont leurs dahiras de magistrats.
Parmi les empêcheurs de tourner en rond on peut citer certaines connivences. Avocats-Magistrats. Surtout celles où l’enjeu matériel et financier vise des chiffres qui donnent le tournis. On peut en dire de même de la justice des Libano, des Banques et des Assurances qui ne perdent jamais.
Sénégal - Lorsque la presse agit dans le respect strict de la déontologie, elle ne doit nullement être inquiétée par aucune justice.
Naturellement, à défaut d’avoir la conscience morale tranquille, les pouvoirs publics par crainte d’impopularité, ont tendance à s’en prendre, à tort, à la presse, qui est capable de jouer un rôle déterminant pour cela. Voilà pourquoi, parfois les autorités utilisent des procédés cavaliers non orthodoxes, pour l'intimidation des journalistes à ne pas faire correctement leur travail.
Le Cercle fustige et condamne cette démarche policière des autorités, qui n’est plus d’époque au Sénégal. Parce que, lorsque l'éthique professionnelle et la conscience morale font défaut dans les rangs d'un corps constitué, dévoilant des imperfections graves et fuites d’informations, les journalistes ne devraient nullement être tenus pour complices, et moins encore, responsables des lacunes de ce corps constitué.
Le célèbre Lamine Samba traîné en justice : Révélations sur son "Jonganté" devant les gendarmes de "Thiong"
Décidément, Dame justice a, pourrait-on dire, le sang chaud, ces derniers temps ! En tous les cas, il ne se passe pratiquement plus un jour sans qu'une célébrité n'ait maille à partir avec la justice. Aussi incroyable que cela puisse paraître,l'animateur vedette de l'émission "Jonganté" sur la Tfm a fait l'objet d'une plainte auprès des redoutés pandores de la brigade de Dakar-Ville, communément appelé "Thiong". Que s'est-il passé?
Sénégal - Serigne Assane Mbacké défie la justice : « Personne ne peut m’interdire de voyager encore moins de parler
Interdit de voyager et de parler à la presse, caution de sa liberté provisoire, Serigne Assane Mbacké n’entend pas se plier. Le jeune Mbacké-Mbacké a lancé un défi à la justice. « Je voyage quand je veux ; ils ne peuvent me l’interdire », a d’abord dit le soutien de Karim Wade.
Affaire Ama Baldé : Tounkara juge le "verdict peu sérieux" et interpelle le ministre de la Justice Sidiki Kaba
Monsieur le Ministre,
Le lutteur Ama Baldé a écopé d’un mois avec sursis et 50.000 FCFA d’amende pour avoir frappé et blessé un policier. Ce verdict n’aurait été possible dans aucun pays au monde, même pas au Sénégal, sauf si la justice est servie à la tête du client. Tout citoyen ordinaire qui frappe un représentant de la loi dans l’exercice de ses fonctions prend un minimum de six mois fermes. Seulement, Ama Baldé est un ténor de notre sport-fétiche et il a une carrière à gérer qu’une condamnation juste et équitable aurait hypothéquée. Où est le sérieux dans ce verdict ?
Mame Amadou Samba sur les problèmes d’assainissement de Cambérène «c’est une injustice, il y a de quoi s’alarmer»
Cambérène, la commune qui est le réceptacle de l’essentielle des eaux usées de Dakar n’est pas assainie. Ici, les populations sont obligées de déverser leurs eaux usées dans la rue, ou creuser pour les mettre dedans s’elles ne les jettent pas directement dans la mer. Suffisant pour qu’à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, Mame Amadou Samba, le maire de cette localité, interpelle directement l’Etat pour corriger «l’injustice».
Me François Serres descend en flammes Sidiki Kaba : « C’est un manipulateur… On se demande ce qu’il a appris en matière de droit de l’homme et de justice internationale ?»
L’un des avocats de l’ancien Président Tchadien, Hissène Habré, le français Me François Serres, a déversé sa bile sur le ministre de la justice Sénégalais Me Kaba qui a affirmé avant hier que la non comparution d’Idriss Déby à la barre des Chambres africaines extraordinaires serait à lier au fonctionnement de la justice pénale internationale.
Selon le garde des sceaux, en pareille situation, seul le plus haut responsable des faits incriminés est poursuivi.
AFFAIRE THIONE SECK : Les conseils du ministre de la Justice
En marge de la cérémonie de remise de prix organisée hier par la Direction de l’Education surveillée et de la Protection sociale (DESPS), le ministre de la Justice s’est prononcé sur l’affaire Thione Seck.
Le garde des Sceaux a invité les avocats du leader du Raam Daan incarcéré pour une affaire de faux billets de banque en dollars et euros, à faire confiance à la justice. Interpellé sur le recours introduit par les conseils du chanteur qui ont attaqué la procédure, Me Sidiki Kaba a répondu : « C’est leur droit, mais l’Etat du Sénégal est un Etat organisé qui obéit aux principes de fonctionnement d’une bonne justice. Il y a les juges, ils départageront.
Exclusif ! Thione Seck parle depuis la cave du Palais de Justice de Dakar (Vidéo)
Quelques minutes après son déferrement au parquet de Dakar, Thione Seck a été autorisé à recevoir la visite de quelques-uns de ses proches dont son frère Mapenda Seck. Il a demandé à ce dernier de transmettre un message très important à sa famille, ses amis et ses nombreux fans. Suivez cette vidéo.
Sénégal - Procès Habré : Ses souteneurs crient à l’injustice, Habré évacué momentanément
Les souteneurs de Habré n’entendent pas laisser poursuivre le procès sans se faire entendre. Ils ont attendu que le président Habré, poursuivi pour crimes, commence à râler pour contredire Me Ciré Clédor Ly. ‘’Quelle est cette personne qui parle, je ne le connais. C’est faux, Habré n’a pas d’avocat’’, a rétorqué M. Habré pour contredire Me Ly qui réagissait au micro des confrères, sous la casquette du conseil de la défense. Cependant, la robe noire qui n’a pas voulu polémiquer, a juste précisé avoir défendu pendant près d’une quinzaine d’années, l’accusé.
A l’attention du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux Objet : Escroquerie aux Assurances à la SAR entre 2006 et 2010
Monsieur le Ministre,
Le rapport 2013 de la Cour des Comptes a été présenté le 30 juin 2015 au Président de la République lequel a eu ces propos encourageant à l’endroit des magistrats de la Cour des Comptes pour leur travail: « vous connaissez mon attachement à la promotion de la bonne gouvernance et de la transparence comme valeur et mode de gestion des affaires publiques. J'encourage la Cour de comptes de persévérer dans sa mission de contrôle et de suivi et de conseil »
Ce rapport à peine rendu public qu’il suscite débats, polémiques, débats et analyses de la part de nos concitoyens avec l’espoir que la justice jouera pleinement son rôle pour tous les cas où des indélicatesses à l’égard de la fortune publique auront été identifiées.
Mais, attention, est ce que la Cour des Comptes a tout dit sur les activités qu’elle a audité en 2012. Nous ne le pensons pas.
Sénégal - Verdict de l’affaire jaxaay- après 18 mois de détention la justice blanchit Aïda Ndiongue
Rebondissement dans l’affaire du Plan Jaxaay et de ses produits phytosanitaires ! Après dix-huit mois (18) mois) de détention, le tribunal correctionnel de Dakar a purement et simplement relaxé hier, jeudi 28 mai, les co-prévenus Aida Ndiongue, ex-sénatrice libérale, Abdoul Aziz Diop, ex-coordonnateur du Plan Jaxaay, ainsi qu’Amadou Ndiaye et Madou Sall, tous deux comptables. Qui plus est, le juge a ordonné la main levée sur tous les biens saisis, tout comme la restitution des avoirs de la ponte libérale. Pour autant, ses avocats ont annoncé une enquête parlementaire afin d’entendre le procureur, le juge d’instruction et l’ancien Garde des sceaux, Aminata Touré.