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Sam, Nov

LETTRE A LA COMMISSION NATIONALE DE LUTTE CONTRE LA NON-TRANSPARENCE, LA CORRUPTION ET LA CONCUSSION (CNLCC) : Bennoo veut exhumer l'affaire Alex Segura

CORRUPTION
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Dans une lettre datée du 11 février dernier, Bennoo Siggil Senegaal interpelle le président de la Commission nationale de lutte contre la non- transparence, la corruption et la concussion (Cnlec) par rapport à l'affaire Alex Segura. Amath Dansokho et ses alliés exigent de ladite entité l'audition du président Wade, de son Aide de camp, le Colonel Bara Cissokho, d'Alex Segura, agent du Fmi en poste à Washington, et de sa remplaçante, Madame Valeria Fichera.

Bennoo Siggil Senegaal veut que la Commission nationale de lutte contre la non transparence, la corruption et la concussion (Cnlcc) auditionne le président Wade, son aide de camp, le Colonel Bara Cissokho, Alex Segura, agent du Fmi en poste à Washington, et sa remplaçante, Madame Valeria Fichera. Dans une lettre datée du 11 février dernier et adressée au président Abdoul Aziz Ba, les leaders de l'opposition demandent ainsi à la Cnlcc de faire la lumière sur l'affaire Alex Segura pour «ôter à jamais à nos gouvernants le goût de la corruption, ce fléau réprimé tant par notre Code pénal en ses articles 159 et suivants que par la convention des Nations Unies contre la corruption». 

Pour motiver leur saisine, les chefs de file de l'opposition invoquent les dispositions de la loi n° 2008 du 24 novembre 2003 qui institue la Cnlcc et qui dispose en son article 2, 3e tiret qu'elle est chargée «de recevoir les réclamations des personnes physiques ou morales se rapportant à des faits de corruption ou de délit connexes». Ils visent aussi le règlement intérieur de la structure, en son chapitre 2 article 23 qui dispose que «sous réserves des cas, où elle se saisit d'office, la commission statue, sur les cas de non transparence, de corruption ou de concussion à la suite de réclamations effectuées dans les conditions prévues par les articles 24 et suivants du présent règlement intérieur. La réclamation s'entend ici de toute demande adressée à la Commission relativement aux faits de non transparence, de corruption et de concussion». Qui plus est disent-ils, les faits de corruption sur l'agent du Fmi «entrent donc dans le champ d'application de ces dispositions légales et justifient par conséquent que des investigations soient menées». En conséquence, «l'enquête demandée s'inscrit parfaitement dans le cadre de la mission qui vous est impartie par la loi et le règlement et vous oblige à donner suite à la présente pour donner un sens et une portée à la lutte contre le fléau de la corruption qui gangrène le développement des pays pauvres et pour promouvoir les principes de la bonne gouvernance publique et privée». 

Barka Isma Ba 
Source Le Populaire