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Le gap infrastructurel qui affecte les disciplines sportives et particulièrement le tennis sénégalais fait que le sport sénégalais peine à rivaliser avec les autres.
La remarque est faite Issa Mboup, président de la Fédération sénégalaise de tennis. «Nous avons assisté à un digne match de tennis qui se passe partout. Le Sénégal était la deuxième étape du Prize money. On a commencé avec la Mauritanie. La semaine prochaine on va jouer au Mali pour finir avec le Burkina. Cela veut dire que cela bouge au niveau africain et le Sénégal ne doit pas rester à la traine par rapport aux infrastructures.
Si vous n’avez pas d’infrastructures, il sera difficile de rivaliser avec les autres pays» a-t-il déclaré en marge de l’étape sénégalaise du Prize money qui a pris fin samedi 29 octobre au Tennis club dakarois par l’Ivoirien Joël Méda.Selon lui, au vu du gap entre sport sénégalais par rapport aux autres pays, le Sénégal a besoin d’une forte volonté politique pour la construction d’infrastructures. « Je plaide toujours pour la multiplication des infrastructures. Le sport est devenu très exigeants.
les pays développés, le joueur de tennis a son moniteurs, son coach et a une équipe qui le suit. On ne va pas demander cela mais on a besoin d’infrastructures et la formation des formateurs que le sport puisse se développer. C’est une invite que je lance auprès des autorités, des collectivités locales », soutient-il. Le président Mboup n’a pas manqué de relever le niveau élevé de ce tournoi du Prize money. « On a vu un Omar Ka livrer un match de très hautes factures et il faudrait que les plus jeunes s’inspirent de lui », indique t-il tout en saluant l’implication dans le tournoi du 12e Gaindé» qui a décidé de faire de l’animation et de se mobiliser pour aider le tennis sénégalais.
source:http://www.sudonline.sn/le-senegal-ne-doit-pas-rester-a-la-traine-par-rapport-aux-infrastructures_a_32018.html
