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Ven, Nov
La Une de la Presse

La Une de la Presse (1514)

Sénégal

Le présumé complice de Karim Wade s’est envolé hier pour la France. Bibo Bourgi a finalement bénéficié d’une évacuation sanitaire après moult refus de la Crei. 

Bibo Bourgi a été évacué hier en France à bord d’un vol de Sn Bruxelles. Le présumé complice de Karim Wade s’en va donc sur autorisation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), apprend-on de sources judiciaires. Il a quitté à 19h avec son médecin accompagnant.

Rama Yade

En cette matinée caniculaire du samedi, Farba Ngom a enfilé son «blouson» pour effectuer son jogging. L’exercice permet au député de maintenir sa silhouette légèrement trapue. Cet entrain physique lui donne la forme pour remettre les choses au clair après un «colportage» de «fausses» informations sur lui. Dans cet entretien, le député Farba Ngom donne sa part de vérité sur les insultes à la Présidence, la réduction du mandat de Macky Sall, les complots au sein de l’Apr et Moustapha Diakhaté. 

Misère à l’université Cheikh Anta Diop
la délégation de l’assemblée nationale conduite par la présidente de la commission éducation, jeunesse et sport, aminata Guèye, accompagnée du bureau national du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) a été choquée par l’état de crasse dans lequel se trouvent certains bureaux de professeurs titulaires à l’université Cheikh anta Diop. Selon nos informations, les parlementaires ont constaté de visu les conditions de vie devenues exécrables à l’ucad où des profs cohabitent avec les souris dans des bureaux sans électricité. et c’est encore pire dans les amphithéâtres, puisque les étudiants s’entassent comme des sardinelles et les enseignants sont obligés de s’égosiller pour se faire entendre dans la salle. après Dakar, les députés vont se rendre dans les campus de Saint-louis, Ziguinchor, Thiès pour s’enquérir des conditions de travail des enseignants pour pouvoir faire un plaidoyer efficace en leur faveur.

TOUSSE... TOUSSE... TOUSSE...

Sa Thiès et Boy Nar s’intimident…
Il faudra bien qu’un promoteur de la place se résolve à organiser le combat (le vrai) entre Sa Thiès et Boy Nar. Voilà deux adversaires qui ne cessent de se mesurer et de s’intimider sans jamais s’opposer. En atteste cette photo des deux lutteurs qui sont présentement en Casamance dans le cadre de la Caravane de la paix.

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EN COULISSE : ENQUETE DE CE WEEK-END

REWMI : Les fractures se multiplient à grande vitesse
L es choses semblent aller de mal en pis au parti Rewmi, même si rien d’officiel ne sort des dernières rencontres convoquées par la formation politique dirigée par Idrissa Seck, ancien Premier ministre et actuel président du conseil départemental de Thiès. Essaie-t-on de faire le blackout sur une crise latente ? En tout cas, ni la rencontre de mercredi regroupant des élus de Rewmi, ni le Secrétariat national du lendemain, jeudi, n’ont fait l’objet de communiqué, alors que Rewmi avait habitué à rendre compte de ses réunions. A chercher un point de départ à cette “crise” qui affecte le parti Rewmi, on penserait au tollé suscité par l’allégeance de Idy au khalife général des mourides. Dont la conséquence directe, réelle ou supposée, aura été la démission du député rewmiste de Tivaouane, Cheikh Tidiane Diouf.

LES OFF DU POP DE CE WEEK-END

«Taw fekh»…
Fatalité. A croire que les eaux ont décidé de pourrir la vie des sinistrés des inondations. Fatalité parce que ce qui était arrivé aux sinistrés recasés par «Wax waxeet Wade» au niveau des cités «Jaxaay» est en train d’arriver à ceux que SMS a relogés à la cité «Taw fekh» de Tivaouane Peulh. C'est-à-dire le drame d’être tirés des inondations pour retomber dans des inondations. A chaque fois que le ciel ouvre ses vannes, les cités «Jaxaay» de 3W n’ont rien à envier à Gounass ou Mousdalifa au grand malheur des sinistrés recasés ou de quelques veinards qui avaient profité de ce malheur pour s’y taper des maisons luxueuses. Vous savez quoi, les sinistrés relogés par SMS vivent la même situation.

LES BREVES DU SOLEIL DE CE WEEK-END

MANKEUR NDIAYE A LA REUNION AVEC LE PREMIER MINISTRE DU JAPON : « Le commerce intra-africain, un catalyseur de la croissance »
Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye, chef de la délégation sénégalaise à la 69ème Assemblée générale de l’Onu, à New-York, en marge de celle-ci, a prononcé un discours lors de la rencontre des pays africains avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe. Selon le chef de la diplomatie sénégalaise, le commerce intra-africain est un catalyseur de la croissance et du développement économique de notre Continent.

EN COULISSE : ENQUETE DE CE VENDREDI

ALPHA CONDÉ, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DE GUINÉE : “Je n’ai que des amis au Sénégal !”
“Bonjour ! Et à Dakar ? L’affaire-là a fait que j’entends de moins en moins mes parents et amis sénégalais…” La voix n’a pas changé et le ton est resté taquin. C’est bien le président guinéen qui est au bout du fil. Entre deux propos relatifs à la gestion  de la crise sanitaire née des milliers de morts causés par le virus Ebola en Afrique de l’ouest, il lâche : “dans tous les cas, le Sénégal et la Guinée sont des pays frères et que tout réunit. Ce qui s’est passé ces dernières semaines est un malentendu qui est en train d’être dépassé”. 

Le souvenir est toujours douloureux pour les proches des victimes. 12 ans après, le vide se fait encore ressentir. La tristesse, conjuguée à la solitude, meuble leurs journées noires de colère. Au cimetière Saint Lazare, les amis, parents, enfants ou simples proches des naufragés font face à un autre… naufrage.

Ils sont seuls face à leur chagrin. Il n’y a même pas l’ombre d’une autorité venue les soulager de leur détresse. Prostrés dans leur malheur, musulmans comme chrétiens, chapelets ou bougie à la main, psalmodient les versets saints pour le repos des âmes englouties dans les profondeurs de l’Atlantique. 

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Ce fut un voyage mouvementé pour Mamadou A. Diallo, le jeune Guinéen guéri du virus Ebola et embarqué vendredi dernier à bord d’un vol militaire spécial en direction de la Guinée. Conakry a en effet refusé l’atterrissage de l’avion sénégalais, poussant l’équipage à atterrir à l’aérodrome de Kédougou. C’est à partir de cette région sénégalaise que Diallo a regagné son pays via la route.

L’axe Conakry-Dakar ne respire pas la bonne entente.