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Ven, Nov
La Une de la Presse

La Une de la Presse (1514)

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EN COULISSES : ENQUETE DE CE WEEK-END

DÉCÈS DE L’ÉTUDIANT BASSIROU FAYE - Un mort, beaucoup de mystères
La mort de l’étudiant Bassirou Faye n’a pas livré tous ses secrets. Si tous les doigts sont orientés du côté de la Police accusée d’avoir tiré la balle meurtrière, la haute hiérarchie policière qui s’est d’ailleurs réunie hier dans la matinée, n’écarte aucune piste. Surtout pas celle de l’infiltration d’un élément extérieur qui serait non identifiée pour le moment. Piste crédible ? 

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Wade parle le week-end prochain
Il avait programmé de se prononcer au lendemain des élections locales pour donner sa lecture du scrutin, mais depuis plus d’un mois les gens tendent l’oreille en vain. Hé bien, ce sera fait. Wade va parler. Ce sera samedi prochain 24 août, à l’occasion d’un grand rassemblement dans un lieu qui reste à être déterminé. Probablement à la place de l’Obélisque. Incontestablement, ce sera un grand moment. Et sûrement tout le monde sera à l’écoute : pouvoir comme opposition. Parce que «nak», on peut l’aimer ou pas, mais Gorgui ne laisse personne indifférent. Ce sera aussi un fort moment de mobilisation parce que tout le monde attend cette sortie de Wade.

LES OFF DU POP DE CE WEEK-END

Il tue son père à coups de bâton
Mamadou Sy, 70 ans, habitant le village de Médina France, frontalier avec la Gambie, dans l’arrondissement de Bogal, a rendu l’âme, hier, sous les coups de bâton de son fils, Youssouph Sy, 34 ans. Le vieil paye ainsi son coup de colère face à son fils pour une histoire de boeuf disparu et introuvable. Selon la Rfm, le fils a roué son père de coups de bâton, après qu’il lui a demandé d’aller à la recherche d’un de leurs boeufs, disparu depuis plus de deux jours. Le fils n’ayant pas retrouvé le boeuf au bout de deux jours de recherche est venu en informer son père qui s’est mis dans une colère noire, avant de s’emparer d’une machette pour tenter de corriger Youssouph. Le fils s’est alors emparé d’un bâton avant de s’acharner sur son père qui a fini par rendre l’âme. Le corps du vieil homme a été déposé à la morgue de l’hôpital de Sédhiou, tandis que le meurtrier a été mis aux arrêts par les gendarmes. 

Sénégal  A l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad), les étudiants ont décidé de suspendre les cours et les examens jusqu'à la manifestation de la vérité sur la mort de leur camarade, Bassirou Faye. Ce dernier a perdu la vie suite aux échauffourées  entre étudiants et forces de l'ordre, le jeudi 14 août.  

Vendredi 15 août. Lendemain des échauffourées avec les forces de l’ordre, les étudiants ruminent toujours leur colère. Ils sont impuissants face aux dégâts causés par des forces de l’ordre qui se sont comportés en vrais bulldozers piétinant tout sur leur passage.  
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LES BREVES : LE SOLEIL DE CE WEEK-END

MAIRIE DE PODOR - Fatou Sow Sarr dénonce un « coup de force »
Selon la présidente du Caucus des femmes leaders, Fatou Sow Sarr, le cas de Podor doit interpeller toutes les femmes du Sénégal qui doivent se mobiliser pour dénoncer ce qui semble être « un programme délibéré de destruction de l’élite féminine.» Dans un communiqué, Fatou Sow Sarr a estimé que les résultats de Podor sont perçus comme « un coup de force, une injustice face à laquelle », appelant à réagir. Elle n’a pas manqué de voir en Aïssata Tall Sall « une nouvelle résistance féminine». Selon elle, Me Sall fait partie de ces femmes qui ne doivent leur réussite, sur le plan professionnel et politique, qu’à leur propre capacité. C’est pourquoi, Fatou Sarr invite le mouvement social féminin à se pencher sur les cas de ces femmes, qu’elles soient militantes ou pas, «car leurs succès comme leurs échecs ont des retombées sur le combat des femmes.»

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Sénégal

C’était une banale journée. Finalement, la Police lui a donné une issue dramatique avec la mort de Bassirou Faye tuée par balle dans le campus universitaire.

C’est un duel promis à mort. Entre les étudiants et les Forces de l’ordre, les relations sont serties dans la violence. La mort de Bassirou Faye est l’épilogue d’une banale journée sur l’Avenue Cheikh Anta Diop où les deux parties saignent pour maintenir l’équilibre de la terreur. Cette fois-ci, le face-à-face a connu un scénario sang pour sang dramatique. Bassirou Faye, fringant étudiant en Math-Physique, a rejoint l’Au-delà dans des conditions troubles.

LES OFF DU POP DE CE JEUDI

Le Colonel Ndaw aux…
L’auteur du brûlot «Pour l’honneur de la gendarmerie sénégalaise» a été mis aux arrêts de rigueur  pour un mois, depuis hier. Selon son avocat, Me Diagne, qui confirme l’information, le Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw, a été mis aux arrêts à la caserne de Colobane qui abrite le Haut Commandement de la gendarmerie. Cela, après qu’il a répondu à la demande d’explication que lui avait adressée la veille le patron des hommes en bleu. Mais, a tenu, à préciser l’avocat, le Colonel Ndaw ne souffre d’aucune maladie et est très bien portant. «Nous confirmons cet arrêt de rigueur au niveau de la caserne Samba Diéry Diallo pour une durée de 30 jours. Et au moment où il a été mis aux arrêts de rigueur, le Colonel Ndaw ne souffrait d’aucune affection et sa famille également», a dit Me Diagne.

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Mame Coumba Lamba

  Le célèbre Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw est mis aux arrêts pour 30 jours à la caserne Samba Diéry Diallo. L’auteur du brûlot «Pour l’Honneur de la Gendarmerie Sénégalaise» s’est vu notifier la décision de la hiérarchie hier, mercredi matin 13 août 2014. Soit quarte jours après son retour au bercail survenu le dimanche dernier.  

Trente (30) jours de détention préventive, le temps que l’instruction suive son cours. C’est la décision du haut commandement de la gendarmerie à l’encontre du colonel Abdoulaye Aziz Ndaw, l’auteur du livre «Pour l’Honneur de la Gendarmerie Sénégalaise». La notification de la mise aux arrêts lui a été faite hier mercredi 13 août, seulement 48 heures après qu’il a fait face au Haut commandement de la Gendarmerie, Directeur de la justice militaire et 4 jours après son retour au Sénégal le dimanche 10 août 2014. 

Sénégal

Les armes contenues dans le navire Sea Soul 1 ne se trouvent pas toutes au fond de la mer. Une bonne partie aurait été subtilisée avant que le navire ne finisse au fond de l’eau. Les Forces nationales de sécurité qui se sont rendu compte de cela, sont sur les dents pour retrouver les fusils. Et surtout, éviter que le reste de la cargaison ne se fonde… dans la nature.

L’affaire de la cargaison d’armes coulée à bord du navire Sea Soul 1, battant pavillon tanzanien, mais dont l’équipage était dans sa quasi-totalité, égyptien, a connu hier un rebondissement lourd de conséquences. C’est bien simple. 

SénégalCODE DE LA PRESSE - La réactivation en chemin
C’ est sans lien avec l’affaire Félix Nzalé, mais de sources dignes de foi, on a appris que le Code de la Presse qui avait été rangé dans les tiroirs depuis que les députés ont grincé des dents, va être remis au bon goût du jour. L’exécutif, au plus haut sommet, nous souffle-t-on en a en tout cas exprimé la volonté. Mais si le texte doit bientôt repasser l’Assemblée nationale, il s’agira d’un Code renforcé par des “balises” pour éviter que l’exercice de la profession soit synonyme d’impunité. Aussi, est-on en train de mijoter le projet de mettre en place une structure qui aura le pouvoir de fermer des organes de presse s’il y a des atteintes sérieuses sur la sécurité publique et autres questions  sensibles. A suivre…