Afficher les éléments par tag : Ville de Dakar
Ville de Dakar : Taxawu Ndakar s’allie à Benno pour faire la fête à PASTEF
C’est la fin du compagnonnage entre Taxawu Ndakaru de Khalifa Sall et Pastef d’Ousmane Sonko. Les conseillers municipaux de Khalifa et ceux de Benno se sont ligués, hier, lors de la constitution du Bureau municipal pour faire la fête à Pastef.
L’élection des adjoints au maire, conformément à la décision rendue par la Cour d’appel de Dakar, s’est tenue, hier, sous la présidence du maire Barthélémy Dias et de l’autorité administrative. Cette poste qui devait pourtant revenir à une femme de Pastef est finalement revenue à la conseillère Ngoné Mbengue de Taxawu Ndakaru. Les conseillers de Taxawu Ndakaru et ceux de Benno se sont ligués pour remporter l’ensemble des postes. Taxawu Senegaal a ainsi phagocyté le poste de 1er adjoint au maire, gagnant en rang dans la composition du bureau municipal de Dakar. A l’issue de l’élection avec la candidate de Pastef, la conseillère Ngoné Mbengue, auparavant deuxième adjointe au maire, a finalement pris la place d’Abass Fall de Pastef par ailleurs responsable du parti à Dakar.
Sénégal - Fin des plaidoiries dans l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar chronique d’un procès à mille facettes
Ouvert depuis le 14 décembre 2017, pour un démarrage effectif des audiences le 23 janvier dernier, le procès contre le maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall et ses co-prévenus, dans l’affaire de la caisse d’avance, a pris sa dernière ligne droite. En attendant le verdict du tribunal correctionnel de Dakar, dirigé par le juge Malick Lamotte et ses assesseurs, prévu le 30 mars prochain, Sud quotidien revient sur un procès aux mille facettes, qui a tant soit peu tenu en haleine le pays, depuis près de 2 mois. DE L’INTERNATIONALISATION DU PROCES DE Khalifa Sall
Procès de Khalifa Sall au Sénégal: la défense attaque l’Etat
Le procès de Khalifa Sall et des sept co-accusés au Palais de justice, à Dakar, entre dans sa cinquième semaine ce lundi 19 février. L’heure est aux plaidoiries de la défense. Vendredi, le procureur a requis sept années de prison et 5,5 milliards de francs CFA d’amende à l’encontre du député, maire de la capitale, soupçonné notamment de détournement de deniers publics. Les nombreux avocats de Khalifa Sall auront jusqu’à mercredi pour tenter de convaincre le tribunal que leur client n’a rien détourné. A la barre lundi après-midi, ils se sont montrés très offensifs.
Affûtée, la défense a décortiqué crescendo tous les chefs d’inculpation. « Comment pouvez-vous parler de détournement de fonds à hauteur de 1,8 milliard ? Mon client travaille avec le maire Khalifa Sall. Il est locataire, paie 75 000 francs CFA de loyer, n’a pas de voiture et on me dit qu’il s’est enrichi », engage l’un des avocats.