SENETOILE NEWS
Le ministre de l’Intérieur déchire la copie de la Cena
Abdoulaye Daouda Diallo ne trouve aucun inconvénient à ce que la parité ne soit pas respectée à Touba pour les élections locales à venir. Implicitement, il tranche en défaveur de la Cena dans son bras de fer avec Touba. La Commission électorale nationale autonome (Cena) devra, désormais, guerroyer sur un autre front. En effet, le ministre de l’Intérieur, chef de l’administration territoriale et maître d’œuvre des opérations électorales, a tranché en faveur de la liste du Khalife général des mourides. «Pour l'instant, la liste de Touba est bien recevable. Et sur cette base, on ira aux élections dans ces conditions», déclare à nos confrères de l’Agence de presse sénégalaise (Aps) le ministre de l’Intérieur. C’était hier en marge d’une réception d’un lot de véhicules destinés à l’administration. Pour justifier cette «entorse à la loi», Abdoulaye Daouda Diallo renvoie au caractère particulier de Touba. Une «application intelligente de la loi doit, dit-il, répondre aux normes de la société pour laquelle cette loi est censée être appliquée.»
COMMUNICATION TOUS AZIMUTS Wade vs Seck, la bataille de leadership
Le statut de chef de l'opposition n'existant pas encore, il est pourtant comme recherché par les deux anciens complices du pouvoir des années 2000 à travers leurs guerres parallèles contre Macky Sall.
Depuis leur retour synchronisé ( ?) au pays, Abdoulaye Wade et Idrissa Seck occupent une bonne partie de l’espace médiatique sénégalais. Épiés dans les moindres faits et gestes, l’ex-président de la République et son ancien Premier ministre semblent même avoir radicalisé leurs discours contre le chef de l'Etat, Macky Sall, leur ancien compagnon de route.
Si Wade a dénoncé le week-end passé les interdictions de manifestations prises par l’Etat, en rappelant à son successeur qu'«être président ne veut pas dire être roi», Seck, quant à lui, a critiqué les «promesses non tenues» du locataire du Palais. «Aujourd’hui, dit-il, Macky Sall fait le tour du pays. Il promet où il passe des milliards alors qu’il ne les a pas.»
Elections du 29 juin 2014: Ces villes à enjeu national pour un scrutin local
Premier test après l’Acte 3 de la décentralisation, le Sénégal va vers les élections locales du 29 juin 2014. Nous allons découvrir, dans cette première série de reportages, les villes à enjeu national pour un scrutin local. Dakar, ses banlieues de Pikine et Guédiawaye, Kaolack, Zigunichor, Saint-Louis, Louga, Kaolack, Fatick, etc. seront suivies avec beaucoup d’attention le 29 juin prochain. Des leaders donnent leur point de vue sur ces enjeux avec la création des communes rurales et des conseils départementaux.
UN TEST MAJEUR
VALIDATION DE LA LISTE BBY DE TOUBA Abdoulaye Daouda Diallo vote…non parité
Malgré le tollé suscité par sa publication en perspective des élections locales de juin prochain, la liste non paritaire de candidats déposée par la mouvance présidentielle dans la commune de Touba, sur pilotage du Khalife général des Mourides, est en passe de franchir les divers paliers de l’autorité administrative. Pour preuve, le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo a annoncé hier, mardi, que la liste de Touba est « bien recevable » d’autant qu’elle répond aux normes de la société sénégalaise. Une manière sans nul doute de légitimer le « viol » du Code électoral comme de la loi sur la parité, et de remettre à l’endroit la Cena ainsi que les organisations de femmes qui invitaient au respect strict de la loi.
Les autorités banalisent l’arrestation de Ibrahima Dieng : La boulette de la police
Après l’affaire Keïta, l’arrestation de Ibrahima Dieng doit permettre de pousser la réflexion sur l’implication de certains agents de police dans le trafic de drogue. A chaque fois, l’Ocrtis se retrouve au cœur du scandale.
Gravissime. L’arrestation d’un agent de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) ramène la Police nationale au cœur d’un scandale. L’arrestation de Ibrahima Dieng jette une lumière blafarde sur l’implication de certains agents de police dans le trafic de drogue. Mais les réactions des autorités montrent qu’il y a encore des résistances à vaincre pour vider ce débat qui vicie l’ambiance au sein de la police.
François Hollande : "On ne réparera jamais l’esclavage
Le président de la République française, François Hollande a saisi l’opportunité de la "Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions" pour préciser que l’esclavage ne pourra jamais être jamais réparé.
La "Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions" célébrée ce 10 mai 2014 dans le Jardin de Luxembourg a été une occasion pour le Président François Hollande de donner sa position sur l’esclavage qui, selon lui, ne pourra jamais être réparé.
Interpellé par Public Sénat quant à une réparation de l’esclavage, François Hollande de préciser qu’il est possible d’envisager une « réparation morale », avant d’indiquer qu’ « on ne réparera jamais l’esclavage ». Pour Hollande, l’esclavage est « une tâche qui est pour l’histoire de l’humanité, et qui ne peut pas se dissoudre. Et je ne sais pas par quel moyen nous pourrions faire ce travail (de réparation). Je ne le veux pas, je ne le demande pas ».
Abdoulaye Wade avoue à Jeune Afrique qu’il aime l’argent parce qu’il est un libéral
Il faut se demander si Abdoulaye Wade respecte les Sénégalais. Dans une interview accordée à «Jeune Afrique», l’ancien Président indique, pince sans rire, qu’il peut renverser Macky Sall à tout moment. «Il me suffit de lancer les populations sur le Palais. Mais ce n’est pas mon intention. Moi, ce que je veux c’est que Macky comprenne qu’il fait fausse route (…)». Une déclaration tellement grosse que l’éditorialiste de «Ja», Marwane Ben Yahmed, l’a surnommé dans son édito: «le génie politique, le tribun hors pair, le visionnaire, mais aussi le bonimenteur, le fanfaron et l’irresponsable».
La Cojer active «ses» députés pour abroger la loi Ezzan
Me Wade et Idrissa Seck sont dans la ligne de mire des jeunes de l’Apr Les jeunes de l’Apr veulent contraindre l’ancien président Wade et Idrissa Seck à garder le silence et à arrêter leurs attaques contre Macky Sall et son régime. Pour y arriver, Mame Mbaye Niang et ses camarades ont décidé de saisir les jeunes députés «apéristes» en leur demandant de déposer une proposition de loi pour abroger la loi Ezzan qui a amnistié tous les crimes politiques commis entre 1993 et 2004. Me Abdoulaye Wade et Idrissa Seck ont intérêt à surveiller leurs arrières. Par rapport à leurs déclarations incendiaires du week-end contre Macky Sall et son régime, les jeunes de l’Apr ont porté la réplique. Ils ont donné le ton en déclarant la guerre à ces derniers. D’ici vendredi prochain, mandat a été donné aux jeunes députés de la mouvance présidentielle en l’occurrence Badou Diouf, Sira Ndiaye et Abdou Mbow pour faire une proposition de loi visant à abroger la loi Ezzan. Laquelle avait amnistié les personnes impliquées dans l’assassinat de l’ancien juge du Conseil constitutionnel, Me Babacar Sèye, mais aussi tous les crimes politiques commis entre 1993 et 2004.
MEMORANDUM - Enlèvement de plus de 200 lycéennes par Boko haram au Nigeria : Les Sénégalaises entonnent aussi «ramenez nos filles»
Les femmes exigent sans délai et sans condition la libération des lycéennes enlevées au Nigeria par le groupe terroriste Boko haram. Après un rassemblement devant l’ambassade du Nigeria au Sénégal, elles ont déposé un mémorandum pour presser la communauté internationale de faire vite pour retrouver les filles kidnappées depuis plus de trois semaines par l’obscur groupe jihadiste.
Le soutien apporté au Nigeria vient de loin. Meurtries par l’enlèvement de plus de 200 lycéennes par le groupe terroriste Boko haram, les femmes sénégalaises et d’origine étrangère ont affiché leur indignation et condamné cet acte barbare. Le ton est plein d’amertume. Devant l’ambassade du Nigeria, soupçonné de laxisme dans le traitement de cette affaire, elles ont exigé la libération immédiate et sans condition des filles innocentes. Elles ont déposé un mémorandum dans lequel elles rappellent, entre autres, les conventions internationales et les droits fondamentaux de la personne humaine, des femmes et des enfants.
Nouveau scandale de drogue : La police rechute
Ibrahima Diagne, policier en service à l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), est tombé avec des boulettes conditionnées de cocaïne. Arrêté par la Section de recherches de la gendarmerie, il était sur le point de les recycler sur le marché à l’aide d’un trafiquant nigérian. Durant son audition, il a mouillé sa hiérarchie. Cette affaire risque de replonger la police dans un nouveau scandale de drogue après les révélations de Keïta.
L’info va réveiller les démons endormis de la police depuis la radiation du commissaire Cheikhna Cheikh Saadbou Keïta. La Section de recherches de la gendarmerie a arrêté Ibrahima Diagne avant-hier avec des boulettes conditionnées de cocaïne.