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SENETOILE NEWS

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La Commission nationale de réforme des institutions (Cnri) sait désormais à quoi s’en tenir : le Président Macky Sall prendra, dans le rapport du Pr Amadou Mactar Mbow et de son équipe, ce qu’il «jugera bon». Il a fait cette déclaration face à la communauté sénégalaise vivant en Chine où le Chef de l’Etat effectue une visite officielle de quatre jours. Le président de la République de préciser que : «Dans tous les pays, c’est de cette façon que les choses marchent ». Et « qu’il n’y a aucune contrainte, aucun délai, je prendrai le temps nécessaire ». Il demande à ses camarades «Apéristes » de ne pas se lancer dans une vaine polémique.

Face aux bailleurs de fonds hier, le Premier ministre Aminata Touré a décliné, avec l’apport de certains de ses ministres, les grands axes des objectifs qui lui ont été assignés par son chef. Un exercice facilité par la matrice de suivi-évaluation établie par son gouvernement.

Le régime de Macky Sall s’est donné pour priorité de satisfaire aussi vite que possible les besoins sociaux des Sénégalais. Le gouvernement du Premier ministre Aminata Touré va appuyer sur la réalisation de 25 actions phares ciblées lors de la Déclaration de politique générale (Dpg). 

La responsable du Parti démocratique sénégalais (Pds), Aïda Ndiongue, a connu hier une matinée très mouvementée. Après son refus de déférer à la convocation du Tribunal, l’ex-sénatrice libérale a été cueillie de force par des agents de l’Administration pénitentiaire sur ordre du procureur de la Républi­que. Finalement, le procès de l’ex-sénatrice, poursuivie pour voies de fait, injures, menaces de mort a été renvoyé au 1er avril.

Elle est défigurée : Maxillaires serrés, pâle, poignardée par un sentiment d’injustice. Elle est frappée non plus au cœur, mais dans son orgueil et sa dignité. Aïda Ndiongue est donc face à elle-même, étreinte par cette main glacée du destin qui succède aux chaudes illusions du succès. C’est l’heure de vérité. Grandeur et décadence ! Sertie dans du diamant, l’ex-sénatrice libérale a vécu hier une matinée très mouvementée au Tribunal de Dakar. 

En procédant à l’ouverture de l’atelier de la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (Comnat/Alpc), le Premier ministre, Aminata Touré, a rappelé l’importance que notre pays attache à la paix et à la sécurité, et en conséquence  à l’éradication de la prolifération et de la circulation illicite des Alpc. Pour Mme Touré, lutter contre le phénomène est une question de droits de l’homme et de développement.

Le Sénégal, a indiqué le Premier ministre Mme Aminata Touré, accorde une importance capitale à la paix et à la sécurité, mais surtout à l’éradication de la prolifération et de la circulation illicite des Alpc. Ces armes classiques, a rappelé Aminata Touré, ont un impact négatif indéniable et incommensurable aux plans humanitaire, social, économique voire politique sur les nations. Elle a indiqué que l’ex-secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, n’avait pas hésité à les assimiler à des « armes de destruction massive ». Le thème était : « Agir pour la sécurité au Sénégal. Quid de la lutte contre la prolifération des Alpc ? »

iGFM (Dakar) Serigne Modou Kara s’est rendu ce mercredi après midi à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Rebeuss. Le guide religieux a rendu visite comme promis à Karim Wade. Il a saisi cette occasion pour distribuer 313 matelas, des cartons de savons entre autres articles aux détenus. iGFM vous propose la visite de Kara à Rebeuss en images.

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iGFM (Dakar) Le président de la république, Macky Sall a rompu le silence sur le rapport de la commission nationale des réformes institutionnelles (CNRI) déposé la semaine dernière par Amadou Makhtar Mbow et Cie. Depuis la Chine où il se trouve, le président Sall a indiqué qu’il ne prendra que ce qu’il jugera bon. Et par conséquent : « il n’y a lieu de polémiquer ».  Avant d’ajouter : « On ne peut pas me mettre la pression » a dit le président Macky Sall.

Mme le Premier ministre Aminata Touré préside ce mercredi une réunion technique avec les bailleurs, consacrée au suivi et à l’évaluation notamment de sa Déclaration de politique générale. Le président de la République avait, il y a quelques mois, fixé des échéances au gouvernement pour la finalisation de certains dossiers, notamment celui de la création de l’emploi des jeunes. Ce dossier a-t-il réellement avancé ?

 

Le gouvernement dirigé par Mme Aminata Touré devait, selon les directives du Chef de l’Etat, Macky, dans le courant du mois de novembre dernier, «finaliser un plan d’urgence pour l’emploi des jeunes en tenant compte des actions de recrutement déjà engagées et élaborer un plan de rationalisation des structures et agences œuvrant dans le domaine de l’emploi des jeunes, de même qu’un dispositif statistique et de suivi-évaluation performant de la politique de l’emploi». C’était lors du conseil des ministres qui avait suivi la déclaration de politique générale de Madame le Premier ministre.
 
Ce plan d’urgence pour l’emploi des jeunes a-t-il été exécuté à cent pour cent ?

En défendant son budget devant l’Assemblée nationale en 2012, Aminata Touré alors garde des sceaux, ministre de la justice avait annoncé la volonté du gouvernement de dissoudre la Cour de répression de l’enrichissement illicite et la mise en place d’une nouvelle cour contre les crimes économiques et financiers. Le projet de loi qui modifie la loi n 81-54 du 10 Juillet 1981 créant une cour de répression de l’enrichissement illicite est fin prêt. ‘’L’observateur’’ livre ainsi ce qui va changer de la CREI devenue CRIEF. Un changement qui intervient au moment où le conseil constitutionnel se penche sur la constitutionnalité ou non de la CREI à l’origine de l’incarcération de Karim Wade.

DAKARACTU.COM Le moins que l'on puisse dire est que le sort semble s'acharner, grave même, sur l'ex sénatrice. 

Et pour cause ? Alors que son gratiné dossier qui lui vaut une incarcération est loin, bien loin même de connaître son épilogue avec des rebondissements à n'en plus finir, nous sommes en mesure de révéler qu'Aida Ndiongue a trimé  dur ce mardi matin. 
Figurez-vous que la bonne dame, a été extraite de sa cellule par une escouade de gardes pénitentiaires. Surprise, l'ex sénatrice qui faisait sa toilette sera alors extraite et conduite manu militari au tribunal de Dakar. N'en revenant pas, elle demandera sans cesse aux gardes l'objet de cette opération digne d'un commando, compte tenu du nombre impressionnant de matons. Mais elle n'aura point de réponse à ses interrogations. Conduite dans un premier temps à la cave du tribunal, Aida Ndiongue se verra notifier un DPAC, c'est à dire détenu(e) pour autre cause.

La bataille de la Cour suprême est loin d’être terminée. La décision rendue par la Chambre de cassation sur demande des avocats de Karim Wade sera réexaminée car l’Etat, à travers le Parquet général près la juridiction suprême, a décidé de déposer une demande de rabat d’arrêt qui obligera les juges de la Cour de statuer sur l’arrêt de renvoi de l’affaire au Conseil constitutionnel.

La décision de soumettre à l’appréciation des «Cinq sages», la requête des avocats de Karim Wade portant sur l’illégalité des actes de la Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) par la Cour suprême  est loin de laisser les autorités étatiques indifférentes. Décision a été prise d’introduire une demande de rabat d’arrêt devant la Cour suprême. De sources judiciaires, le ministre de la Justice a tenu une réunion de coordination en ce sens, la semaine dernière, avec tous les chefs de Parquet, à l’issue de laquelle instruction a été donnée au procureur général près de la Cour suprême de déposer une requête de rabat d’arrêt auprès de la Chambre de cassation. Le but visé est d’obtenir l’annulation de la décision prise par la même chambre de renvoyer l’inconstitutionnalité de la Crei soulevée par les conseillers de Karim Wade devant le Conseil constitutionnel. La Cour suprême voit donc le dossier demeurer entre ses mains. Une fois le rabat d’arrêt sollicité, tous les juges de la juridiction suprême vont statuer à l’exception des magistrats qui ont rendu l’arrêt renvoyant l’affaire au Conseil constitutionnel. 
Il faut relever que toutes les poursuites enclenchées dans le cadre de la lutte contre l’enrichissement illicite seront remises en cause, si jamais le Conseil constitutionnel déclarerait anticonstitutionnelle la Crei et, en conséquence, les actes prises par sa Com­mission d’instruction. D’aucuns pensent que le renvoi décidé par la Cour suprême n’entre pas dans son domaine de compétences pour ne pas dire qu’elle a outrepassé ses prérogatives. Elle devrait tout simplement se déclarer incompétente.
 Cependant, des défenseurs des droits de l’Homme et de Karim Wade ont salué une décision «révolutionnaire» en ce sens qu’un des principes généraux qui gouverne la justice et reconnu par la Constitution en vigueur fait de  la possibilité de déposer un recours un droit inaliénable. Aucune juridiction ou loi ne devrait primer sur ce principe. Or, la loi portant création de la Crei dispose que les décisions prises par ladite juridiction ne sont susceptibles d’aucun recours.

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SOURCE: http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/6571-cour-supreme-rebondissement-dans-laffaire-karim-wade--le-parquet-general-va-introduire-un-recours