
SENETOILE NEWS
COUR SUPRÊME - Rebondissement dans l’affaire Karim Wade : Le Parquet général va introduire un recours
La bataille de la Cour suprême est loin d’être terminée. La décision rendue par la Chambre de cassation sur demande des avocats de Karim Wade sera réexaminée car l’Etat, à travers le Parquet général près la juridiction suprême, a décidé de déposer une demande de rabat d’arrêt qui obligera les juges de la Cour de statuer sur l’arrêt de renvoi de l’affaire au Conseil constitutionnel.
La décision de soumettre à l’appréciation des «Cinq sages», la requête des avocats de Karim Wade portant sur l’illégalité des actes de la Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) par la Cour suprême est loin de laisser les autorités étatiques indifférentes. Décision a été prise d’introduire une demande de rabat d’arrêt devant la Cour suprême. De sources judiciaires, le ministre de la Justice a tenu une réunion de coordination en ce sens, la semaine dernière, avec tous les chefs de Parquet, à l’issue de laquelle instruction a été donnée au procureur général près de la Cour suprême de déposer une requête de rabat d’arrêt auprès de la Chambre de cassation. Le but visé est d’obtenir l’annulation de la décision prise par la même chambre de renvoyer l’inconstitutionnalité de la Crei soulevée par les conseillers de Karim Wade devant le Conseil constitutionnel. La Cour suprême voit donc le dossier demeurer entre ses mains. Une fois le rabat d’arrêt sollicité, tous les juges de la juridiction suprême vont statuer à l’exception des magistrats qui ont rendu l’arrêt renvoyant l’affaire au Conseil constitutionnel.
Il faut relever que toutes les poursuites enclenchées dans le cadre de la lutte contre l’enrichissement illicite seront remises en cause, si jamais le Conseil constitutionnel déclarerait anticonstitutionnelle la Crei et, en conséquence, les actes prises par sa Commission d’instruction. D’aucuns pensent que le renvoi décidé par la Cour suprême n’entre pas dans son domaine de compétences pour ne pas dire qu’elle a outrepassé ses prérogatives. Elle devrait tout simplement se déclarer incompétente.
Cependant, des défenseurs des droits de l’Homme et de Karim Wade ont salué une décision «révolutionnaire» en ce sens qu’un des principes généraux qui gouverne la justice et reconnu par la Constitution en vigueur fait de la possibilité de déposer un recours un droit inaliénable. Aucune juridiction ou loi ne devrait primer sur ce principe. Or, la loi portant création de la Crei dispose que les décisions prises par ladite juridiction ne sont susceptibles d’aucun recours.
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
SOURCE: http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/6571-cour-supreme-rebondissement-dans-laffaire-karim-wade--le-parquet-general-va-introduire-un-recours
Reportage à Tambacounda et Kolda : Sur les traces de la mafia du bois
Dans les villages situés le long de la frontière entre le Sénégal et la Gambie essaiment des trafiquants de tout poil. Ils détruisent les dernières grandes forêts sénégalaises avec la complicité d’autorités gambiennes qui délivrent des autorisations de commercialisation alors que l’exploitation forestière y est formellement interdite.
Saré Bodji. Le nom n’évoque pas grand-chose pour le commun des Sénégalais. C’est un village situé à la frontière entre le Sénégal et la Gambie. Ici, des milliers et des milliers de bions de venne sont entassés sur de vastes étendues. La découverte fait frémir et renseigne sur le rythme des coupes. Celles-ci se sont accélérées quand des Chinois, installés en Gambie, se sont mis à exporter du bois. Pourtant, l’exploitation forestière est interdite dans ce pays, et les forêts sont directement gérées par le chef de l’Etat. Aussi, les populations gambiennes utilisent le bois d’œuvre (meuble), le bois de service (charpente, sculpture) et le charbon de bois.
L'OBS du 18/02/2014 - Macky enterre la CREI
L'OBS - Farba Senghor
Le face-à-face entre l’ancien ministre Farba Senghor et le Doyen des juges d’instruction n’a pas eu lieu. Prévue hier à 15 heures, l’audition du chargé de la Propagande du Parti démocratique sénégalais a été reportée sine die. Farba Senghor qui était déterminé à se rendre au redouté cabinet de Mahawa Sémou Diouf a été ralenti par une note que lui aurait envoyé celui-ci pour déprogrammer la rencontre. Des sources proches du Cabinet ont soulevé un empêchement du magistrat instructeur. Mais ce faux bond ne signifie nullement que la rencontre est renvoyée aux calendes grecques. L’ancien ministre sous le régime libéral fera bien face au Doyen des juges Mahawa Sémou Diouf même si aucune autre date n’a encore été retenue. Ainsi, c’est toujours l’omerta sur les motifs de la convocation, puisque le concerné lui-même dit ignorer la raison pour laquelle il a reçu cette invitation de Mahawa Sémou Diouf.
Obus
Un obus, usé par le temps, mais non endommagé. C’est cet engin de guerre d’une grande capacité de nuisance, qui a été découvert vendredi dernier, au populeux quartier de Sam Notaire. A l’origine de cette trouvaille, un groupe de jeunes gens qui, s’adonnant à une partie de jeux, ont par inadvertance, creusé et mis la main sur cette bombe. Inconscient du caractère destructeur de cet engin, ils se sont mis à la scruter dans une ambiance bon enfant. C’est alors, renseignent nos sources, que des personnes bien au fait de la faculté nuisible de l’engin, s’en sont saisi et l’ont isolé.
RÉFORME DE LA CONSTITUTION Macky, à l’épreuve de l’Apr
Les réformes institutionnelles, censées refonder la République au Sénégal, ne risquent-elles pas de se transformer en un énorme calembour ou simplement d’être passées à pertes et profits ? En tout cas, force est de noter que, moins de quatre jours après sa présentation au chef de l’Etat, l’avant projet de Constitution d’Amadou Makhtar Mbow et de la Cnri est assailli de toutes parts par les tirs groupés du parti au pouvoir (Apr) et de la galaxie présidentielle contre ses principales recommandations, et surtout contre la proposition de dissociation des charges de chef d’Etat et de chef de parti. Au bout du compte, l’atmosphère des changements institutionnels initiés par Macky Sall lui-même se retrouve polluée par des logiques partisanes qui risquent d’entraver la marche du Sénégal vers encore plus de démocratie participative. A moins que le maître du jeu ne fasse abstraction de la posture de… parti pour réfréner les ardeurs internes de l’Apr et promouvoir…sa quête de patrie !
Cheikh Tidiane Gadio invite le Sénégal à s’expliquer sur son absence à la réunion des chefs d’Etats sur le Sahel
iGFM (Dakar) Cheikh Tidiane Gadio n’a pas apprécié l’absence du Sénégal à la réunion de chefs d'Etats sur le Sahel tenue à Nouakchott (Mauritanie) dimanche dernier. Pourtant à l’en croire, « depuis toujours, le Sénégal a fait partie du Sahel. Depuis que la bande sahélienne existe, le Sénégal en a fait partie.
Pourquoi notre pays n’a pas été associé à cette rencontre qui a réuni la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso.
Médias au Sénégal : Plus de 60 % des entreprises de presse ne respectent pas la convention
La Fondation Friedrich Hebert-Stiftung (Fes) a rendu publique, en présence de Alioune Dramé, directeur de la Communication, une étude intitulée « Le Baromètre des médias africains » avec pour cible le Sénégal. Ce travail est une analyse qui permet d’évaluer l’environnement médiatique d’un pays, tout en servant d’instrument de lobbying pour les réformes à venir. A la lumière de ce rapport, il ressort que beaucoup d’entreprises ne respectent pas la convention collective qui demeure du reste caduque.
Le Baromètre des médias africains (Bma) est un critère d’auto-évaluation. Ainsi, entre les 10 et 12 mai 2013 à Saly, des spécialistes sénégalais se sont retrouvés, pendant une journée et demi, afin de discuter de l’environnement médiatique de ce pays, à travers 39 indicateurs prédéterminés (questions). Pour le Sénégal, cette réunion a regroupé autour du rapporteur Fatou Jagne Senghore, du modérateur Souleymane Niang, directeur de la West africa radio democracy (Wadr), des hommes de médias comme Mme Awa Tamba, Abdou Ndao, Ibrahima Biaye, Ibrahima Khalil Ndiaye, Cheikh Thiam. A ces hommes des médias se sont ajoutées des personnes ressources de la Société civile comme Matar Sall, Pr Fatou Sarr Sow, Mme Voré Gana Seck, M. Boubacar Seck et Amadou Kanouté.
ENTRETIEN AVEC... - Le ministre-conseiller du Président : pr Ismaïla Madior Fall corrige la CNRI
Le ministre-conseiller juridique du chef de l’Etat estime que la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri) a «outrepassé ses attributions». Dans cette première partie de l’entretien, Pr Ismaïla Madior Fall «réforme» la… réforme de la Commission Mbow.
La Cnri vient de déposer son rapport accompagné d’un avant projet de Constitution. Quelle appréciation en faites-vous ?
L’appréciation doit se faire avant tout au regard du décret portant création de la Cnri. Il convient de rappeler à cet égard le décret n° 2013-730 du 28 mai 2013 portant création de la Cnri, seul texte de référence définissant la mission de la Commission.
LE CHEF DE L’ETAT NE PEUT PLUS ETRE CHEF DE PARTI - Thierno Alassane Sall rejette à cause «du contexte actuel»
L'OBS - Certaines dispositions de l’avant projet de Constitution de la Commission nationale des réformes institutionnelles (Cnri) risquent de se heurter à la vision des responsables républicains. Le président de la Coordination des cadres républicains (Ccr) Thierno Alassane Sall, a annoncé la couleur. Sur la disposition qui interdit le chef de l’Etat de cumuler sa fonction avec celle de chef de parti, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres est défavorable, du moins dans le contexte actuel
Bonne gouvernance : Mo Ibrahim salue le leadership du président Macky Sall
Le chef de l’Etat a reçu, samedi, Mo Ibrahim, président de la Fondation éponyme. Ce dernier a salué le leadership du président de la République, les actions de bonne gouvernance qu’il ne cesse de poser et l’ambition qu’il nourrit pour faire du Sénégal un pays émergent.
Le président de la Fondation a été élevé par le président Macky Sall au grade de Commandeur. Une première reçue sur le continent africain selon Mo Ibrahim. A la sortie d’une audience que le chef de l’Etat lui a accordée samedi, le président de la Fondation Mo Ibrahim a salué les actes posés par Macky Sall, lesquels, selon lui, renforcent la démocratie, la bonne gouvernance et la transparence au Sénégal. Il a ajouté que le leadership du président Sall en Afrique est un signal fort pour la consolidation d’un Etat de droit et un exemple pour les leaders africains. « On s’est entretenu avec le président autour de problématiques de bonne gouvernance en Afrique et de sa vision pour un Sénégal émergent.
NON CUMUL DES CHARGES DE PRESIDENT ET DE CHEF DE PARTI Me Omar Youm étale ses réserves
La recommandation formulée par Amadou Makhtar Mbow et la Cnri de dissocier les charges de chef de l'Etat et de chef de parti politique ne cesse encore de soulever une véritable levée de boucliers au sein de l'Apr. La dernière réaction en date est celle de Me Omar Youm, le ministre de l'Aménagement du territoire et des collectivités locales. Invité de l'émission politique Objection de Sud Fm, le responsable « apériste » a marqué en effet sa franche opposition contre une telle disposition qui n'a « jamais perturbé la démocratie, depuis 1960 ». Avant de saluer la pertinence des réformes envisagées aussi bien pour la Constitution que pour la réorganisation des territoires et pour lesquelles il a plaidé la construction de « convergences fortes ».