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Mar, Avr
SENETOILE NEWS

SENETOILE NEWS

Le président de la République, Macky Sall, a lancé un appel, lundi à Paris, en faveur d’un soutien plus accru à « l’Afrique debout », dans laquelle se reconnait le Sénégal et qui ne veut pas rester le continent de l’avenir.

« En ces temps qui courent, je sais que le regard optimiste du monde sur l’Afrique est quelque peu troublé par les situations conflictuelles qui mobilisent l’attention et le soutien de la communauté internationale », a-t-il déclaré dans son allocution prononcée à l’ouverture duGroupe consultatif 2014 pour le Sénégal.

La réforme de la Constitution postulée par la Commission Mbow, si elle est avalisée, va déboucher sur un saut qualificatif de la démocratie sénégalaise, par le biais du renforcement significatif de l’Etat de droit et une plus grande stabilisation de nos institutions. Telle est la conviction du Pr Abdoulaye Dièye, rapporteur de la Cnri et éminent constitutionnaliste qui se prononçait dans l’émission politique Objection  de Sud Fm. 

 

A l’occasion, le professeur de Droit a balayé de la main toute la polémique accompagnant la présentation de l’avant projet de Constitution formulée par la Commission Mbow en affirmant que ses détracteurs n’ont point pris possession du document en tant que tel comme de ses dispositions transitoires. Avant de plaider pour un juste retour des choses à l’endroit de la Commission Mbow pour qui il n’a jamais été question d’imposer au chef de l’Etat  toutes les recommandations arrêtées, quoiqu’elles soient le fruit d’une concertation réellement « large, participative, inclusive et démocratique ».
L’érection du français comme langue officielle au détriment des langues nationales est un facteur d’exclusion, car 90 % des Sénégalais ne la parlent pas, a indiqué la juriste Fatou Kiné Camara.

Au Sénégal, 21 langues ont été codifiées à ce jour et parmi elles, 6 sont érigées au rang de langues nationales. Il s’agit du Malinké, du Diola, du Pulaar, du Sérère, du Soninké et du Wolof. Au même moment, c’est le français qui est considérée comme la langue officielle, alors que 10 % seulement des Sénégalais la parlent, selon des statistiques publiées en 2006.
Pour la juriste Fatou Kiné Camara, cette situation est un facteur d’exclusion. « La langue officielle, c’est la langue d’instruction dans les écoles, c’est la langue des débats législatifs et de la participation civique, du commerce. Cela veut dire donc que ceux qui ne parlent pas la langue officielle sont exclus », a-t-elle soutenu lors d’une table-ronde sur « les expériences de traduction et d’interprétation en milieux multilingues ». Cette activité, qui entre  dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la langue maternelle, était organisée par le réseau Lexicologie, terminologie, traduction (Ltt). 

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Macky Sall mise sur le porte-parole de son parti, Seydou Guèye, à la mairie de la Médina et sur son allié Youssou Ndour à celle de Gueule Tapée-Fass-Colobane. Le Président a ainsi pris au mot «L’enfant de la Médina» qui ne veut pas «gêner» son «ami».

A mesure que les Locales approchent, les ambitions se précisent. Dans les salons de l’Alliance pour la République (Apr), il se susurre des schémas pointus, ficelés, dessinés entre quatre murs. Deux communes font l’actualité au sein du parti présidentiel : Médina et Gueule Tapée-Fass-Colobane. Deux noms se détachent dans les plans de Macky Sall : Seydou Guèye et Youssou Ndour.

dimanche, 23 février 2014 00:00

REVUE DU CODE ÉLECTORAL Cadence zéro

 

La montagne a encore accouché d’une souris. Opposition et majorité ne se sont pas entendues sur le mode du scrutin aux prochaines élections locales lors des travaux de la Commission technique de la revue du Code électoral. La proposition du Pr Babacar Guèye qui semblait la position médiane avec 45% pour la proportionnelle et 55% pour la majoritaire, n’a pas enchantée la majorité, contrairement à l’opposition qui s’y retrouve. La première cité (majorité) propose qu’on applique les mesures contenues dans le document de référence du Ministère de l’intérieur qui propose 50%, 50% pour les scrutins majoritaire et propositionnel. Le pôle de la majorité a d’ailleurs décidé de communiquer sur le sujet, en organisant une conférence de presse le lundi prochain dans l’après-midi après la réunion des membres dudit pôle.

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INDEX DE L'OBS

 

L'OBS - Visite

Les Chinois veulent faire du Sénégal leur porte d’entrée en Afrique, la marque de leurs ambitions dans ce continent longtemps abandonné à ses anciens colons. Le Président Sall série un à un les projets qu’il voudrait réaliser. Notre pays souhaiterait bien que la Chine soutienne son ambitieux Plan Sénégal émergent, et ce devrait être avec les entrepreneurs chinois, associés à des Sénégalais, pour des projets majeurs, financés par des institutions financières chinoises. C’est le Président Wade qui, dès 2005, a senti la nécessité de reprendre avec ce grand pays au potentiel gigantesque et Macky Sall, alors Premier ministre, avait effectué une visite en Chine pour la revue de notre coopération. Depuis, la Chine a grandi et le Sénégal aussi.

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BEIJING (Chine) - Le Sénégal va aménager des parcs industriels pour des entreprises chinoises qui veulent délocaliser ou développer leurs activités dans notre pays. La révélation a été faite, hier matin, par le président Macky Sall à l’ouverture de la rencontre économique sino-sénégalaise organisée par l’ambassade du Sénégal à Beijing en marge de sa visite d’Etat de trois jours. 
Une rencontre économique sino-sénégalaise a été ouverte, hier à 10 h (2 h Gmt), par le président Macky Sall. Il y a révélé que des parcs industriels seront aménagés au Sénégal pour des entreprises chinoises qui souhaitent délocaliser ou développer leurs activités dans notre pays. La rencontre s’est déroulée à l’hôtel Shangri-La de Beijing devant un parterre de potentiels investisseurs et partenaires chinois et sénégalais. L’objectif de cette journée de contacts et d’échanges, organisée par l’ambassade du Sénégal en Chine, est de présenter aux hommes d’affaires du privé et du public des deux pays les opportunités d’investissement au Sénégal tout en favorisant le développement des relations économiques de part et d’autre.

Les propositions de la Cnri d’une nouvelle constitution ne font guère l’unanimité auprès des citoyens sénégalais. Chacun y va de son commentaire, approuvant ou rejetant les conclusions livrées par le Pr Amadou Mahtar Mbow et ses camarades au président de la République. 
L’appréciation faite sur l’avant-projet de constitution présenté par le Pr Amadou Mahtar Mbow, président de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri), divise les citoyens. Les avis varient d’une personne à une autre sur les différentes suggestions faites au chef de l’Etat par le président du Cnri. Notamment sur l’incompatibilité entre le poste de président de la République et celui de chef d’un parti politique, sur la limitation de l’âge des candidats à la présidentielle à 70 ans ainsi que sur la limitation du mandat du chef de l’Etat à cinq ans renouvelable une seule fois. Sur cette dernière question, le chef d’entreprise Gora Diongue estime que cinq ans, c’est trop court, même s’il ne refuse pas que le mandat soit limité à deux. « C’est une bonne chose que de limiter les mandats, cela va permettre à toute personne qui sera élue de savoir qu’il a un temps à faire au pouvoir avant de céder la place. Mais j’aurais souhaité qu’on revienne à sept ans. C’est une durée raisonnable à mon sens », souligne ce jeune industriel rufisquois.

iGFM (Dakar) «Depuis la défaite de Tapha Tine face à Balla Gaye 2, je suis resté dans mon coin. Mais l’interview de Tapha Tine dans le journal m’a poussé à faire cette précision par rapport à l’affaire du bœuf qu’on avait égorgé à la Médina, à quelques jours du combat contre Balla Gaye 2. Je ne me souviens plus de la date, mais ce jour-là, le promoteur Assane Ndiaye avait dédié un drapeau à Mbaye Dione. Je m’apprêtais à aller au stade quand mon téléphone sonna, c’était vers 17 heures.

La visite d’Etat du président Macky Sall à Beijing a démarré hier soir par une rencontre avec les Sénégalais de Chine. Aujourd’hui, il va s’entretenir avec son homologue Xi Jinping, ainsi qu’avec le Premier ministre, Li Keqiang, et le président du Congrès national populaire (Parlement), Zhang Djiang. Les présidents Sall et Xi vont signer des accords de coopération qui vont renforcer les échanges économiques entre les deux pays, nous a signalé, hier, une source officielle chinoise.