Dans un contexte marqué par un brouillard politique, né de la confusion suscitée délibérément par des politiciens malveillants, où des certitudes et des convictions premières vacillent sous les assauts répétés de contre-vérités savamment distillées, il me parait essentiel, par devoir et au nom de la vérité, de porter un témoignage du dedans, reposant sur des faits profondément vécus et des expériences avérées. Au demeurant, il est des moments dans la vie où se taire, c’est se faire le complice des faussaires, des imposteurs et des hypocrites.
Assainir la gestion des affaires publiques est devenu une nécessite absolue et incontournable.
« Même les nénuphars tremblent à l’idée qu’on puisse assainir le fond du marécage » Stanislaw Jerzy Lec
Au Sénégal, nous vivons un véritable drame d’impunité des fautes de gestion, entretenu malheureusement par les pouvoirs qui se sont succédé à la tête du pays. Drame qui plombe notre développement dans tous les domaines depuis cinq décennies approximativement. Il est triste de le dire, mais par devoir d’honnêteté, il fau t reconnaitre que la culture de la fraude, de la malversation, de l’escroquerie, de la corruption, du détournement des deniers publics et de toutes les autres antivaleurs sociales pour de l’argent facile, trouvent un terrain fertile chez nous, à cause de l’impunité presque totale dont elles bénéficient. Et cependant, la règle la plus élémentaire de l’éthique à observer à propos des biens publics dicte ceci : « les biens publics doivent être inviolables et sauvegardés par tous, en toutes circonstances et tout temps » Ce que l’adage wolof traduit en ceci : « Alalu mboolo bayifa la tudd, te ñepp ñoko wara saam sa suune». Voici un lien d’un de mes articles se rapportant au service public. http://www.devoircitoyen.fr/index.php/culture/12-le-service-public-doit-etre-un-sacerdoce-et-non-une-source-d-enrichissement-facile