Certes une recomposition politique est attendue par les Sénégalais au sortir de ces éléctions locales mais la question fondamentale est de savoir si cette recomposition du gouvernement serait objective avec des hommes imbus de valeurs, d'éthique et de compétence pour enfin redresser le pays. Ou plutôt assisterons-nous de nouveau à un partage de gâteau par une gestion éthnique et familiale , par un deal politique hypocrite et démagogique juste pour faire semblant que le train Sénégal avance pour empécher au peuple de l'arrêter avant 2017.
Un nombre significatif de résultats des élections du 29 juin est rendu public pour permettre de procéder à une évaluation de celles-ci.
Mais pour ce faire, comme pour toutes autres élections, il est nécessaire d’aborder cette évaluation à partir du contexte, des enjeux, des objectifs des principaux protagonistes, et des stratégies électorales mises en œuvre pour les atteindre.
1) Le contexte
Abdoulaye Rokhaya WANE, Stratégiste, Président du Think Tank Leadership Afrique, dans une brillante contribution, décrivait le contexte général dans lequel se sont tenues les élections locales du 29 Juin, en ces termes :
« Abien des égards, ce que vit le Sénégal d’aujourd’hui correspond à ce qui a été à l’origine de la « révolution tranquille » du Québec qui est définie comme : « le bref moment pendant lequel, fort d’un large consensus, l’Etat, son personnage principal, a été à la fois intensément réformiste et intensément nationaliste. L’Etat québécois a poursuivi en même temps un objectif de modernisation accéléré et un objectif très net de promotion nationale des Québécois francophones ».
Retenez bien la date du 29 juin 2014. Elle va marquer un tournant dans l'histoire du Sénégal. J'entends, d'ici, la claque retentissante sur les joues embourgeoisées de toute la classe politique. Si l'opposition d'aujourd'hui espère gagner les élections locales comme l'opposition d'hier, en 2009, et compte commencer à battre campagne le 30 juin 2014 pour la présidentielle de 2017, elle se fourvoie royalement.
Si le pouvoir considère que son engagement dans une gouvernance vertueuse marquée par des annonces publiques et des mesures phares, suffira pour étancher la soif de changements, exprimée par la population, et espérer, ainsi, gagner les élections locales, il se trompe lourdement.
A Touba, une horde de pyromanes a mis le feu à deux résidences du vice-président de l’Assemblée nationale, Moustapha Cissé Lô voir la vie sauve après avoir été exfiltrée de la ville par les agents de sécurité. Les faits sont graves, très graves même.
Au regard de la loi sénégalaise, l’incendie volontaire de lieux habités constitue un crime. Autre circonstance aggravante, les faits ont été commis dans le cadre d’une association de malfaiteurs. Mais grande aura été la surprise de voir que les personnes mises en cause ont été relâchées après quelques heures de garde à vue à la police.
Revoilà que la horde furieuse des plumitifs de Rome vient, une fois de plus, de se ruer hargneusement, toutes plumes dehors, vers le petit village gaulois niché au cœur du Baol. Pour dompter, dans un ultime assaut médiatique, ses irréductibles peuplades, coupables, pour eux, d’avoir brûlé leur dieu de la République. Puis, suprême affront, de refuser à César, le Royaume de leurs cieux. Rendant insolemment à leur Dieu ce qui fut cru être à César, et à Dieu, César lui-même et tout son Empire qui, pour ces frustes, étaient à Dieu.
Actuellement, de plus en plus de musulmans envisagent le ramadan avec moins d’appréhensions et le vivent avec un enthousiasme parfois déconcertant, même en occident, du fait de leur claire conscience de tous les bienfaits y afférant ; c’est là, à l’évidence, une preuve évidente de la vitalité et de la véracité de l’Islam. Et dans cette mouvance, de plus en plus de malades envisagent aussi de jeûner ; dès lors, il peut se poser un véritable problème décisionnel, du fait d’une incompréhension entre des malades qui tiennent à s’acquitter à tout prix d’une prescription divine et leurs médecins, qui méconnaissant la dimension spirituelle du jeûne, n’y voient qu’un facteur d’aggravation. Ainsi, le Coran qui est une ‘’explication de toutes choses’’, ayant donc pris en considération toutes ces préoccupations, devrait rassurer les uns et les autres, afin que les recommandations du personnel médical soient plus nuancées et plus en phase avec la volonté des patients qui déclarent se sentir capable de jeûner et se porter mieux pendant cette période (2) ; ce d’autant que des études scientifiques ont démontré l’efficacité de cures de jeûne dans la prise en charge thérapeutique de beaucoup d’affections psychosomatiques, et indépendamment de toute dimension spirituelle (4).
Le Front du refus et de la citoyenneté s'indigne des réactions mensongères;malheureuses et fallacieuses du garde des sceaux Maitre Sidiki kaba et de Mr Souleymane Jules Diop conseiller en communication du président de la république
suite au classement du dossier Karim Wade par la France.
ILs racontent des contrevérités. Ce sont des comploteurs, des bonimenteurs et des marionnettes au service du président Macky Sall qui instrumentalise de manière honteuse la justice sénégalaise pour régler des comptes politiques.
En réalité l’état du Sénégal qui a mobilisé tous les corps de contrôles et gaspillé des centaines de millions de l'argent du contribuable a l’étranger a lamentablement échoué sur ce dossier.ils n'ont rien trouvé contre karim ni en France ni a Singapour et ailleurs.
Aux urnes Citoyens ! A vos cartes Citoyens ! A vos cartes sans hésitation, Sans haine ni violence, Sans menaces, sans bagarres, Sans morts ni blessés… S’il vous plait ! La Patrie est une Grande Dame
La violence gratuite, moyen d’expression courante, favorisée par l’impunité de fait.
« La violence, sous quelque forme qu’elle se manifeste, est un échec. »
de Jean-Paul Sartre. Extrait de Situations II
S’il y a un fait remarquable et notoire dans la gestion du régime en place, c’est assurément sa faiblesse face à la recrudescence d’une violence gratuite, qui sévit partout dans le pays. Ceci, sans que des mesures radicales ne soient prises avec fermeté et détermination, en tout cas pas jusque-là, pour maitriser et juguler ce mal, qui prend aujourd’hui dans notre pays, des proportions et ampleurs inquiétantes. Il est évident que, qui dit violence doit penser sécurité, surtout quand on dirige un pays. Alors, tel n’est malheureusement pas le cas encore chez nous. Et justement, c’est cela qui est en fait grave pour un Etat, car cela suppose laisser pourrir une situation, qui peut engendrer demain des conséquences dramatiques et difficilement maitrisables après.
Désespoir Moins que pour le dossier Karim Wade sans tête ni queue, la réaction disproportionnée de l'État et du gouvernement sénégalais à la décision de la justice française, le 17 juin dernier, de clore le dossier Karim Wade sans autre forme de procès est le signe d'une tension croissante dans les relations triangulaires entre le Sénégal, la France et les États-Unis : depuis quelque temps, des signaux inquiétants viennent de l'Hexagone et de Washington qui renseignent sur la délicatesse des liens avec Dakar dans ce jeu triangulaire.
Au regard des tendances lourdes qui se dégagent des élections locales d'hier, dimanche 29 juin 2014, (voir par ailleurs), il convient de se résoudre définitivement à l'idée que la foule ne fait pas l'électeur. Surtout lorsqu'il s'agit de foules déplacées de village en village, de ville en ville, convoyées dans des cars Ndiaga-Ndiaye et motivées à coup de tee-shirts et de petits billets de banque. Et qui de surcroit, vont pouvoir sortir de leurs journées monotones et moroses de sans emplois empêtrés dans les sempiternelles difficultés du quotidien.
Il ne lui suffit pas de s’agenouiller devant la cour des familles religieuses, poings et mains liés pour abaisser la république et ses lois, en validant une liste dont lui-même, qui en est le garant, n'est pas convaincu de la recevabilité. Un acte irresponsable qui en dit long sur la personnalité de ces individus nommés par le chef de l’Etat pour représenter l’Etat, alors qu’ils n’en ont ni la carrure encore moins le parcours, si ce ne sont des liens de parenté justifiés avec le couple présidentiel.
Le FRC le FDR et l'OSC dénoncent la spoliation de 600 hectares des populations Matam dans la localité de Amady Ounaré au profit de l'homme d'affaire sénégalais Cheikh Amar et d'un consortium d'entreprises américaines et libanaises.
L'acte de délibération des terres accordé a la SERPEM est un scandale.C'est illégale et arbitraire On doit pas piétiner les droits des Matamois sur leur terres afin de plaire a un sénégalais et a des étrangers.
Cette unité industrielle installée par la SERPEM dans cette zone réservée au pâturage dégrade l'environnement,menace la santé des populations,expose le bétail et plombe l'activité économique des populations.