Sonko maintient aussi que le Président Moustapha Niasse avait affirmé que le montant était budgétisé et disponible, sous réserve de ne pas politiser l'affaire au risque de discréditer l'institution.
« Comme à chacune de mes sorties, depuis quatre ans que je suis en politique, la meute des répondeurs automatiques de BBY se déchaîne dans de ridicules tentatives de démentis auxquels eux-mêmes ne croient pas, comme des enfants pris la main dans le sac.
Renforcement des mécanismes de contrôle des politiques publiques la société civile dégage des pistes
Nombre de responsables de la société civile appellent à la rupture du cordon ombilical reliant la présidence de la République aux organes de contrôle, tels que l’Inspection générale d’Etat (Ige), la Cour des comptes, l'Office National de lutte contre la Fraude et Corruption (Ofnac) et l'Autorité de régulation des marchés publics (Armp). Interpellés par Sud quotidien dans le cadre de ce dossier, «Rôle de la société civile dans le renforcement des mécanismes de contrôle des politiques», réalisé en partenariat avec Osiwa, ces activistes ont en effet suspecté l’Etat de ne pas encourager l’indépendance de ces mécanismes. Des organes de contrôle tels que l’Inspection générale d’Etat (Ige), la Cour des comptes, l'Office National de lutte contre la Fraude et Corruption (Ofnac) et l'Autorité de régulation des marchés publics (Armp) ne jouent pas véritablement leurs rôles se contentant d’être de simples faire-valoir .
Pétrole et gaz du Sénégal : L’illustration matérielle de la spoliation
L’examen du profil des entreprises contractantes avec l’Etat du Sénégal dans le domaine des hydrocarbures, frappe de par sa singularité. L’auteur de "Chronique d’une spoliation", Ousmane Sonko dévoile dans son livre, « Pétrole et Gaz au Sénégal », que des compagnies majors s’investissent de moins en moins dans l’activité d’exploration. Ces dernières, préfèrent que les juniors ou même, les petites compagnies indépendantes, prennent les risques importants inhérents à ce type d'activités pour ensuite, négocier leur entrée sous forme de joint-venture ou de contrat d’affermage, à défaut de racheter tout bonnement les permis. Décryptage…
Sénégal - Assemblée nationale : Ousmane Sonko «prive» ses collègues d’une indemnité de 10 millions de FCFA
L’indemnité de rentrée à l’Assemblée nationale n’est toujours pas disponible malgré le besoin émis par des députés. En cause, le bureau de l’Assemblée nationale prendrait en compte les menaces du député non-inscrit, Ousmane Sonko, de ne pas prendre les fonds, 10 millions par parlementaire au début de la législature. Soit 1 milliards 650 millions de FCFA au total pour tous les parlementaires.
L’affaire aurait installé un climat de méfiance à l’Assemblée nationale, de peur d’essuyer les foudres de l’opinion, selon la Rfm.
Sénégal - Autre conséquence de la folie dépensière de nos deux présidents-politiciens : le gonflement inquiétant de la masse salariale.
En conclusion de ma précédente contribution (‘’Walfadjri’’ et ‘’ Sud quotidien’’ du mardi 6 février 2018), je mettais l’accent sur une conséquence grave de la ‘’générosité’’ politicienne et irréfléchie du vieux président-politicien et de son digne successeur : le gonflement inquiétant de la masse salariale, qui fera l’objet de cette contribution. La prolifération des agences nationales que j’avais déjà annoncée, sera passée en revue dans la toute prochaine.
Donc, nos deux politiciens ne se sont jamais souciés des conséquences désastreuses de leur folle ‘’générosité’’, notamment sur la masse salariale. Pourtant, des alertes ont été toujours données et, parfois, par les gouvernants eux-mêmes, évidemment sans conviction.
Le front social en ébullition : la solution n’est sûrement pas pour demain (troisième partie)
Chers lecteurs, vers la fin de ma contribution précédente (mardi 23 janvier 2018), je rappelais les arguments tirés par les cheveux avec lesquels notre vieux président-politicien voulait nous convaincre de la pertinence de la double augmentation de l’indemnité de judicature des magistrats : de 150000 à 300000, et de 300000 à 800000 francs, alors qu’ils n’en demandaient ‘’que’’ 500000. Ces arguments vraiment légers de la part d’un Président de la République – même s’il s’agit du vieux président-politicien –, posent quand même problème. D’abord, ils sont rarement exacts, en tout cas pas rigoureusement. Un magistrat qui sort du Centre de Formation judiciaire (CFJ) – et non plus de l’École nationale d’Administration (ÉNA) – gagne plus que 800 000 francs. Les 800 000 francs représentent sa seule indemnité de judicature. Si on y ajoute son salaire et son indemnité de logement, le magistrat en début de carrière gagne (déjà) bien plus de 1200000 francs. Rappelons, qu’avec ce décret ‘’généreux’’ du président-politicien Jr sur lequel nous reviendrons, son indemnité de logement est passée à 400000 francs.
Dossier en collaboration avec Osiwa - Armp, Ofnac, Ige, cour des comptes... ces obstacles qui freinent le contrôle
Considérés à tort ou à raison par certains citoyens comme des «faire-valoir» à la solde du président de la République, les organes de contrôle de l’Etat semblent ne pas faire l’unanimité au Sénégal, au vu du traitement de certains dossiers médiatisés. Des limites des lois organiques de certains corps de vérification à la non application des recommandations faites dans les rapports produits, en passant par le manque de moyens que rencontrent ces institutions, sans oublier le retard dans la publication de certains rapports, ou encore leur dépendance au pouvoir exécutif, la société civile, les journalistes économiques, ainsi que les hommes de droit étalent les faiblesses de ces organes chargés de veiller sur la gestion des ressources du pays.