Dougoutigi Coulibaly, président du Comité dialogue social du Sénégal estime que «l'objectif est d'appuyer le développement rationnel et durable du secteur de la pêche et d'améliorer les conditions de travail et la situation sociale des travailleurs de la pêche dans les trois pays à savoir le Sénégal, la Mauritanie et la Guinée-Bissau». Il souligne que plusieurs acteurs interviennent dans le secteur de la pêche et les intérêts entre travailleurs et employeurs sont très souvent divergents. Et c'est pour éviter des mésententes que le dialogue social entre le Sénégal, la Guinée-Bissau et la Mauritanie est nécessaire pour échanger, discuter sur les différentes pratiques et manières par lesquelles chaque pays a eu à aborder le problème dans un dialogue entre l’État, les travailleurs et les employeurs. Les problèmes, selon le président du comité dialogue social du Sénégal, se situent au niveau de l'environnement de la pêche parce que plusieurs acteurs y interviennent. La rencontre permettra de résoudre les problèmes qui pourraient naître entre les travailleurs et les employeurs pour éviter les grèves, la paralysie de l'entreprise, ou l’arrêt du bateau.
M Coulibaly indique que les ressources se raréfient de plus en plus et que le besoin est pressant. Cela est à l'origine des conflits entre les pêcheurs sénégalais, et les gardes côtes mauritaniennes et bissau-guinéennes. Il souligne que dans le secteur de la pêche, les problèmes se situent à différents niveaux : «problèmes au niveau de la ressource, au niveau des conditions d'exploitation et de commercialisation, que ce soit local ou extérieur».
Dans la même veine, Mamadou Diop Thioune, Chargé de la communication, estime que dans la convention N°188-2007, la dimension pêche artisanale a été prise en compte. Et ce qui permet aujourd'hui de reformuler les textes pour leur conformité au droit du travail.
Moustapha BA (Stagiaire)
Source Le Populaire