Dans la presse de ce mercredi 22 octobre 2014, l’ancien Chef de l’Etat, par ailleurs, Secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (Pds) animant, hier, une réunion du Comité directeur de son parti a accusé, dans un site : «(…) le Président Macky Sall d’avoir accordé un permis de recherche et d’exploitation de pétrole à son frère, Aliou Sall, via Petro-Tim, qui l’a sous-traité à une autre entreprise», avant de poursuivre en ces termes, «le Pds va porter plainte contre l’Etat pour ces deux dossiers, d’autant plus que, souligne t-il, le pétrole ne devra pas enrichir une famille».
La réplique ne s'est pas faite attendre. Après les graves accusations de Me Abdoulaye Wade contre Macky et son frère Aliou Sall ainsi que le ministre Aly Ngouille Ndiaye, celui-ci n'a pas tardé à renvoyer au Pape du Sopi la gifle.
"Wade commence à être atteint par la sénilité. Il oublie que Pétro-Tim, c'est lui qui avait signé les contrats de recherches et de partage pour Cayar et Saint-Louis profond par décret en date de janvier 2012. Donc, Aliou Sall travaille avec ces gens-là, il le savait. Macky Sall est venu en avril et, dans le cadre de la continuité de l'Etat, il n'a fait que signer le décret d'application, car, tout a été négocié et paraphé sous Wade", renseigne-t-il, avant d'ouvrir le dossier d'Acelor dans lequel, il aurait, avec Macky Sall, touché pots de vin.
L’ancien directeur de la société Cd médias, éditrice du journal Le Pays, a martelé hier devant la Crei que Karim Wade est le seul bailleur et propriétaire de cette entreprise de presse. Cheikh Diallo dit sentir la nécessité d’avouer «la vérité» lorsque son ex-patron a voulu le lâcher pour mieux affûter sa défense. Il lâche : «Je suis l’exemple parfait de prête-nom.»
Les questions de la Cour
Comment avez-vous connu Karim et depuis quand avez-vous commencé à collaborer avec lui ?
Elle a été gérée dans la plus grande discrétion. Sécurité nationale oblige ! Après la Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale et la Délégation générale à la Francophonie, voilà la Délégation générale au Renseignement.
Le 31 juillet dernier, le Président a, en effet, créé à la présidence de la République "un service dénommé Délégation générale au Renseignement national (DGRN)"par "décret personnel". D'après le quotidien Le Témoin qui donne l'info, l'objectif visé dans la création de ce nouveau service de renseignements est le regroupement de tous les services qui étaient logés dans divers ministères et au niveau de la présidence de la République.
En 2006, Mittal a voulu faire une Opa sur Arcelor et devenir le numéro un de la sidérurgie, Mittal Steel Company, propriété du milliardaire indien, Lakshimi Mittal, se devait de prouver sa bonne santé financière. C'est ainsi qu'il avait décroché un contrat d'exploitation des mines de la Falémé (700 millions de tonnes de fer) et a promis d'investir 1000 milliards de dollars (500 000 milliards) au Sénégal. Après avoir réussi son coup, il a ravalé son engagement pour le Sénégal.
Sa conviction est faite que dans le dossier de la Traque des biens supposés mal acquis, le fils de l’ancien Président est loin d’être blanc comme neige, au contraire. Benoit Sambou, ministre conseiller à la présidence , affirme dans cet entretien, que «Karim Wade est coupable». Et d’enfoncer le clou : «je reste persuadé que Karim s’est amusé avec les ressources de l’Etat, tout comme ses amis ».
Le meurtre de Bassirou Faye ne serait pas hasardeux. En analysant les éléments à charge, il ressemblerait plus à un assassinant par préméditation qu’à une bavure policière. Après l’arrestation de Tombong Walli, présumé meurtrier, les questions restent entières et énigmatiques. Règlements de comptes au sein de la police ? Règlements de comptes politiques ? Walli reste un Tombong d’interrogations…
Dans une interview avec une radio de la place et reprise par Direct Info, Ndéné Oualy, le père de Tombon Oualy, présumé meurtrier de l’étudiant Bassirou Faye, n’a pas fait dans la langue de bois.
Selon Ndéné Oualy, son fils n’est pas le meurtrier de l’étudiant. Mieux, le père de Tombon révèle que son fils « n’était même pas sur les lieux au moment du meurtre, car il était derrière le campus pour sauver les policiers blessés et acheminés à l’école de police ». Alors, Ndéné Oualy croit dur comme fer que « les déclarations du Procureur Bassirou Guèye sont fausses ».
Les mandats d’arrêt internationaux délivrés contre Saleh Younous et Mahamat Djibrine risquent de rester sans suite. Le Tchad a rejeté la demande de coopération judiciaire formulée par les Chambres africaines extraordinaires.
La Chambre d’instruction des Chambres africaines extraordinaires (Cae) devra faire sans la présence des deux co-accusés de l’ancien chef d’Etat tchadien Hissein Habré.
L’OBS – Les faussaires avaient quitté Dakar pour se rendre à Tambacounda où le lavage des billets noirs devait se faire. Mais, ils ont dû bifurquer à Kédougou où un rendez-vous était fixé entre malfrats pour peaufiner la stratégie à suivre. Le réseau est fort de deux individus, Madiop Seck et son complice Saliou Sow.
Aminata Touré devant la barre le 13 novembre 2013. C’est le vœu clairement exprimé par les avocats de Hissène Habré qui ont adressé hier, mardi 21 octobre 2014, une citation directe à l’ex-Premier ministre, à qui, ils reprochent de n’avoir pas compétence pour signer l’accord entre l'UA et l’Etat du Sénégal sur la création des chambres africaines extraordinaires devant juger leur client.
C'est tard dans la soirée que nous avons appris la nouvelle : la résidence de Deconick aurait été cambriolée. En effet, Dakaractu tient de sources généralement bien informées, que le domicile de ce citoyen Belge situé dans les Almadies aurait été "visité". Par qui? Aucune réponse précise pour le moment, mais les pandores de N'gor ont ouvert une enquête aux fins de savoir de quoi tout cela retourne.
Cependant, nous ne pouvons nous empêcher de mettre en parallèle ce cambriolage avec son audition prochaine par la Crei. En effet, Noël Deconick doit passer devant la barre juste après Cheikh Oumar Diallo, qui sera encore "cuisiné" lundi prochain.
Mais que pouvait bien chercher le ou les cambrioleurs chez Deconick? Nul ne sait pour le moment, mais il est à retenir que ses ordinateurs et autres documents soigneusement gardés auraient été emportés par le ou les auteurs du forfait.
Pour rappel, ce belge est crédité d'une expertise en aéronautique. Réputé "témoin clef" dans ce feuilleton judiciaire, Deconick avait confondu Bibo et C° aussi bien au moment de l'enquête préliminaire par la Section Recherches que devant la Crei.
Il était venu au Sénégal par le canal de Menzies Aviation basé à Londres aux fins, nous apprend-on, de conseiller et aider à la création de Ahs Sénégal. La suite est connue...
Affaire à suivre!
source: http://www.dakaractu.com/Temoin-clef-dans-le-feuilleton-judiciaire-Karim-Wade-Noel-Deconick-aurait-ete-cambriole_a76714.html
Attrait à la barre hier, mercredi 15 octobre, Victor Kantoussan, ancien gendarme et garde du corps de Karim Wade a mouillé l’ancien président de la République Abdoulaye Wade. Lors de son audition devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) en sa qualité de troisième témoin, Victor Kantoussan a indiqué que le président Wade lui a demandé, à deux reprises, de faire un versement de 50 millions et un autre de 36, 495 millions de F CFA dans le compte de son fils.
La Cour d’appel de Saint-Louis a été complètement décapitée par le Conseil supérieur de la magistrature (Csm). Taïfour Diop, premier président et Pape Amadou Diouf, secrétaire, ont sans doute été emportés par l’affaire de l’élection du maire de Podor. On peut aussi retenir le nettoyage du Parquet de Dakar avec le changement de tous les substituts. Ces nominations constituent les grandes mesures du Csm d’hier même si on a recensé plusieurs mouvements dans pratiquement toutes les juridictions.
Ses rapports avec l’argent ainsi que son rôle dans la valse des millions au cœur du palais sont un des nœuds du procès Karim Wade. Dans sa livraison du mardi 17 janvier 2006 (voir fac-similé), Le Quotidien passait déjà les lasers sur l’homme de l’ombre Victor Kantoussan. Indexé par Idrissa Seck, le garde du corps de Karim Wade aurait touché d’importantes sommes d’argent. Rétro sur un personnage pas nouveau.
«Si je suis devenu célèbre, c’est grâce à vous», avait déclaré jeudi le garde du corps de Karim Wade devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite.
Depuis le début du procès, il ne se passe pas un jour sans que les avocats de la défense, ceux de partie civile, tout comme le parquet spécial ou même un prévenu, ne fasse des révélations fracassantes sur un fait incriminant l'adversaire. Avant-hier, lors de l'interrogatoire de Me Patricia Lake Diop, un des avocats de Bibo Bourgi, Me Pape Leyti Ndiaye en l'occurrence, avait convoqué le dossier sur un supposé blanchiment d'argent auquel la notaire serait mêlée.
La désignation d’Oumar Guèye comme coordonnateur départemental de l’Apr à Rufisque, et donc comme «gestionnaire» des 20 millions de la mobilisation destiné à l’accueil de Macky Sall jeudi prochain à Diamniadio, semble vraisemblablement un plat indigeste pour ses adversaires. Ils l’ont encore fait savoir, à l’occasion de la venue de Farba Ngom dans le cadre des préparatifs de l’inauguration du centre de la Francophonie prévue dans deux jours. La rencontre prévue au Cnfa de Rufisque a fini en queue de poisson
Après la sortie du procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, pour annoncer le placement en garde-à-vue du policier présumé meurtrier de l’étudiant Bassirou Faye, tué par balle, le 14 août dernier, l’Etat du Sénégal s’est engagé désormais dans une opération de communication pour donner sa position sur ce terrible évènement. C’est le ministre de la Justice, Garde des Sceaux qui est monté au créneau pour déclarer que la responsabilité de l’Etat n’est pas engagée dans ce drame. Car, a estimé Me Sidiki Kaba, le policier en question n’était pas en service. « Il a fait une intrusion qui a été finalement meurtrière», a dit le ministre qui n’a pas écarté l’idée que l’acte criminel contre Bassirou Faye ait des commanditaires.
Le témoignage de l’étudiant Sete Diagne ainsi que les découvertes des enquêteurs de la Dic ont pu déterminer exactement l’identité de la personne susceptible d’avoir tiré la balle mortelle sur Bassirou Faye.
Le principal suspect dans la mort brutale de l’étudiant Bassirou Faye s’appelle Tombong Walli. Ce policier, mis en détention provisoire, à la suite de la confrontation avec l’étudiant Sete Diagne, a un parcours atypique et un destin particulier.
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