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Le Sénégal lance «adhère» au projet «Neutralité de la dégradation des terres: le concept en pratique». Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, M. Abdoulaye Baldé et Mme Monique Barbut, Secrétaire exécutive de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et M. Nicolas Hulot, envoyé spécial du président de la République française pour la protection de la planète ont signé un mémorandum dans ce sens hier, jeudi 6 novembre 2014 à Dakar.
D’entre les 15 pays pilotes concernés par le projet «Neutralité de la dégradation des terres: le concept en pratique», le Sénégal est le premier à signer et devient ainsi «un pays pionnier dans l’effort mondial de la lutte contre la dégradation des terres». Mme Monique Barbut, Secrétaire exécutive de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, a expliqué le projet en ces termes: «ce projet permettra de planifier la gestion de la terre mais aussi indiquera les réformes à mettre en œuvre en matière de droits financiers et de droit à la terre pour que chacun se sente responsabilisé à une gestion durable des sols».
Dans le même ordre d’idées, estimant que «la dégradation des terres a déjà très sérieusement affecté la production agricole nationale et la disponibilité de l’eau», M. Nicolas Hulot, envoyé spécial du président de la République française pour la protection de la planète, a signalé que «cette dégradation crée de nombreux problèmes pour le développement économique et pour la sécurité alimentaire». Il n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme. «Dans le futur, avec le changement climatique, la situation peut encore s’aggraver. Avec le changement climatique, le rôle d’une terre saine et productive devient vital», a-t-il prévenu.
Pour sa part, M. Abdoulaye Baldé, ministre de l’Environnement et du Développement durable, a rappelé que «le Sénégal a tout à gagner en signant ce mémorandum sur la neutralité des terres qui vise la restauration des sols». De son point de vue, même si c’est «un concept en balbutiement», il est extrêmement «important». «Nous voulons maintenir le potentiel de rentabilité de la terre. Sur un hectare de terrain dégradé, nous voulons compenser cela par la restauration d’un hectare de terrain. Ce qui à mon avis ne compromet pas l’avenir des générations futures», a soutenu le ministre de l’Environnement.
La cérémonie de lancement et de signature de la convention s’est déroulée en présence de M. Jean-Félix Paganon, ambassadeur de France au Sénégal. M. Nicolas Hulot, et Mme Monique Barbut effectuent une visite au Sénégal du 5 au 8 novembre 2014. Les enjeux liés au changement climatique (dans la perspective de la conférence Paris Climat 2015 – COP 21), à la lutte contre la désertification et à la biodiversité sont au cœur de ce déplacement.
En plus des autorités sénégalaises, des rencontres avec la communauté scientifique locale, mais également la société civile et les entreprises, sénégalaises comme françaises, impliquées dans la transition écologique et le développement durable sont au menu du séjour de M. Hulot. S’y ajoute un certain nombre de visites de terrain (ouvrages de lutte contre l’érosion côtière, village écologique, cimenterie Sococim, …).
Source: http://www.sudonline.sn/le-senegal-premier-pays-signataire-du-projet_a_21537.html