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Dans le cadre de la mise en œuvre du deuxième Projet de gestion durable et participative des énergies traditionnelles et de substitution (PROGEDE2), d’un coût de 8 milliards de F Cfa pour une durée de 6 ans, un protocole d’inventaire des stocks de carbone dans les massifs forestiers de la zone d’intervention de ce projet a été élaboré. Un atelier national de partage de ce document a réuni hier, mardi 17 février à Dakar, l’ensemble des acteurs au niveau national afin de recueillir leurs observations et suggestions en vue de son amélioration.
Le Sénégal s’est engagé résolument dans l’exploitation rationnelle et durable de ses ressources forestières à travers l’aménagement participatif dont le fondement est de veiller à l’équilibre naturel avec des prélèvements respectueux des possibilités des forêts avec une préservation de la biodiversité. A cet effet, dans le cadre de la mise en œuvre du deuxième Projet de gestion durable et participative des énergies traditionnelles et de substitution (PROGEDE2), un dispositif de suivi dans les zones d’intervention du projet a été élaboré et validé par le Comité national changement climatique (COMNAC).
Pour rendre opérationnel ce dispositif, il est prévu des inventaires forestiers pour l’évaluation du carbone dans les massifs forestiers de la zone d’intervention du PROGEDE2 en partenariat avec l’Institut des sciences de l’environnement (ISE). C’est dans cette logique que l’ISE, avec l’appui de l’équipe du projet, a élaboré un protocole d’inventaire des stocks de carbone dans les massifs forestiers de la zone d’intervention du projet pour disposer de données fiables pour une meilleure orientation des actions en matière de changement climatique.
Un atelier national de partage de ce document avec l’ensemble des acteurs au niveau national s’est tenu hier, mardi 17 février à Dakar, afin de recueillir leurs observations et suggestions en vue de son amélioration. Alpha Diallo, expert en changement climatique, a relevé que le coût du projet s’élève à 8 milliards de F Cfa et financé par la Banque mondiale pour une durée de 6 ans. Il est prévu l’aménagement de 540.000 ha par voie énergétique, l’aménagement institutionnel par la mise en œuvre du projet. En outre, Alpha Diallo a conseillé l’institutionnalisation des acquis du projet, une mise en œuvre efficace du projet et la durabilité des acquis. S’y ajoute la promotion et la diversification des énergies domestiques modernes à travers la sensibilisation
Un protocole d’inventaire des stocks de carbone…
Selon Souleymane Diallo, directeur de Cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable, «l’évaluation de la dynamique du carbone dans ces espaces permettra à coup sûr de mieux démontrer la durabilité de cette forme de gestion par rapport au statu quo». A l’en croire, pour relever le défi du développement durable, «il devient indispensable de s’engager résolument vers une meilleure maitrise du bilan carbone de nos projets et programmes. C’est par cette voie seulement que nous arriverons à convaincre objectivement de «l’additionnalité» de nos actions quant à la réduction des gaz à effet de serre», a-t-il déclaré.
Aussi a-t-il espéré que cette entreprise contribuera à «faciliter l’opérationnalisation d’un dispositif de suivi du carbone dans notre pays. En effet, les données collectées pourront servir de base pour disposer d’informations plus précises nous permettant d’aborder plus aisément le calcul du bilant carbone des projets d’aménagement forestier».
Le PROGEDE2 a pour ambition de contribuer à l’augmentation durable de la disponibilité de combustibles domestiques diversifiés ainsi que les revenus des communautés participantes tout en préservant les écosystèmes forestiers et en tenant compte du genre. A travers cet objectif, il vise la conservation des forêts, de la biodiversité et leurs bienfaits, notamment le stockage du dioxyde de carbone qui permet d’atténuer les effets néfastes du changement climatique. A long terme, les activités du projet aideront à augmenter la séquestration du carbone à travers l’augmentation de la biomasse aérienne et du carbone du sol forestier, tout en produisant un rendement annuel durable de bois, de fibres, d’énergies et d’autres produits forestiers non ligneux.
source: http://www.sudonline.sn/8-milliards-de-f-cfa-de-la-banque-mondiale-pour-le-progede2_a_23180.html