Jean-Christophe Rufin critique la diplomatie sénégalaise: "Le régime de Macky Sall est très immobiliste"
Jean-Christophe Rufin, l'académicien et diplomate, ancien ambassadeur de France au Sénégal, a déclaré récemment dans un entretien avec le site Mondafrique, que la diplomatie sénégalaise est dans une "zone de turbulence". Considérant notre pays vulnérable face aux menaces jihadistes, il cloue au pilori le régime de Macky Sall qui n'a pas su se rendre indispensable dans la nouvelle configuration régionale. Extrait
En fait d'inertie, je dirai plutôt qu'il y a une baisse de la pression politique due essentiellement à la fin des élections locales. Sinon, nous continuons a descendre á la base pour continuer le travail à côté des militants. Par ailleurs, nous sommes en train de travailler á la massification du parti et de la coalition, et nous avons aussi commence les inscriptions sur les listes électorales pour les futures échéances. C'est dans ce cadre que nous travaillons avec les militants et sympathisants pour recenser les différentes personnes à inscrire sur les listes électorales. Le travail se complique parfois à cause de la réalité locale qui montre que beaucoup de diourbellois ne sont même pas déclarés à l'état civil. Nous prenons volontiers en charge tout ce travail qui va de l'inscription à l'état civil en passant par la confection de la carte d'identité et les inscriptions sur lesdites listes. Nous sommes donc d'avis qu'il y a aucune inertie. 
Ces termes sont plutôt révélateurs : «l’égalité de tous devant la loi, civisme… ». Comme qui dirait, le Chef de l’Etat n’est pas insensible aux agissements de Wade-père et fils. Karim qui, malgré sa condamnation par la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI) a été investi candidat du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) à la prochaine présidentielle de 2017. 
Pour Benno bokk yaakaar, «il n’y a pas de doute sur la culpabilité de Karim Wade». Le secrétariat de la coalition au pouvoir rencontrait, hier, les avocats de l’Etat dans le procès de l’ancien ministre. Mamadou Ndoye et Cie invitent l’Etat à poursuivre la traque des biens mal acquis. 
L’ancien ministre et directeur de cabinet politique du Président Abdoulaye Wade, Abdou Fall, a dissout son mouvement «Andu Nawlé» dans l’Alliance pour la République (Apr). Abdou Fall militait au Parti pour la libération du peuple (Plp) de feu Babacar Niang, puis à la Cds avant de rejoindre le Parti démocratique sénégalais (Pds) qu’il a quitté pour créer son mouvement. Désormais, ce responsable politique de la capitale du rail est dans le giron marron. 
Reconnu coupable de diffamation dans le procès l'opposant à Abdoulaye Wade, le ministre d'État est condamné à trois mois avec sursis 
En assemblée générale, samedi, la Fédération départementale de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) se démarque de sa direction générale sur la question de la candidature à la présidentielle. Cette instance locale déclare à l’issue de sa rencontre que «l’AFP va impérativement présenter son candidat à la présidentielle de 2017». 
D'aucuns redoutaient un "vendredi de feu" avec ce méga meeting de protestation qu'avait prévu aujourd'hui l'ancien Président à la place de l'Obélisque. Et les menaces proférées par les jeunes du collectif des habitants de Colobane, n'étaient pas faites pour arranger les choses, puisqu'ils juraient la main sur le cœur depuis quelques jours, de croiser le fer avec l'ancien Président et ses ouailles. Fort heureusement, le vénéré khalife général des mourides (activé ou pas par des lobbies) est venu à la rescousse pour désamorcer la "bombe" en ordonnant au talibé Abdoulaye Wade de différer son meeting. 
