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Une mission conduite par le ministre de la pêche et des affaires maritimes, Aly El Haïdar, en tournée dans le sud du pays est tombée sur une opération de grande envergure de coupe de bois vert hier, mardi 24 septembre. 525 planches et 50 troncs d'arbre sont saisis dans les forêts classées de Diassing Mandina non loin de Sédhiou. Les délinquants ont réussi à prendre la poudre d'escampette laissant derrière quelques outils. Très en colère, les jeunes écologistes du Sénégal promettent des surveillances sentinelles en Casamance.
525 planches de bois de «vène» et de «thèque» et 50 troncs d’arbre des mêmes espèces végétales, c’est la saisie faite ce mardi par l’équipe d’Aly El Haïdar ministre de la pêche et des affaires maritimes en tournées dans le sud du pays. L’écologiste en chef et ancien ministre de l’environnement et du développement durable est tombé sur cette opération de coupes massives de bois vert dans les forêts classées de Diassing Mandina à une quinzaine de kilomètres de Sédhiou en provenance de Marsassoum. Une tronçonneuse, des coupe-coupe et une charrette sont aussi saisis, mais les délinquants ont réussi à se fondre dans la nature.
Malick Camara, le président de la Fédération démocratique des jeunes écologistes du Sénégal, témoins des faits, explique que «c’est en provenance de Ziguinchor en passant par Marsassoum que nous sommes tombés sur une opération de coupe de bois vert dans les forêts classées de Diassing Mandina à quinze kilomètres de Sédhiou. Au début nous avions dépassé deux charrettes remplies de planches mais nous avions cru que ce sont des gens qui en ont été autorités mais quand nous avons vu d’autres à quelques mètres de la route principale, nous sommes descendus pour voir plus clair. Plus de 500 planches et une cinquantaine de troncs d’arbre constitués pour l’essentiel de vène».
Et de poursuivre: «ce sont des ennemis de la forêt qui ne sont mus que par leur intérêt crypto personnel». Par la voix de Malick Camara toujours, ces jeunes se disent plus que jamais engagés à protéger les forêts par des schémas de surveillances sentinelles en Casamance. «Nous, jeunes écologistes du Sénégal, sommes décidés à croiser le fer avec les suceurs de sang car ce sont des gens qui compromettent notre avenir ainsi que celui des générations futures. Nous sommes prêts à mener des patrouilles chaque semaine ici en Casamance pour combattre ces pilleurs de la nature».
Quant à Aly El Haïdar, il n’a pas souhaité s’exprimé sur la question laissant le soin au jeune Malick de faire le témoignage public, peut-être, dit-on, n’étant plus aux commandes de ce département de l’Environnement. Comme par effet de contagion, les coupes anarchiques de bois verts se font dans la presque totalité des réserves forestières de la région de Sédhiou, notamment sur sa façade nord avec des ramifications vers des horizons lointains sur fond de complicités multiples des sujets locaux.
source: http://www.sudonline.sn/les-jeunes-ecologistes-pour-une-surveillance-sentinelle_a_15629.html
