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Les épouses des techniciens de surface ont profité de la journée internationale des femmes, le 08 mars, pour déclencher une grève de faim. Mais 48 heures après, elles sont pour la plupart en mal point. Leur engagement à poursuivre leur mouvement reste, toutefois, intact jusqu’au paiement intégral de la somme due à leurs époux.Couchées, recroquevillées sur elles mêmes, les épouses des techniciens de surface de l’ex-Sias présentent des signes de faiblesse, au deuxième jour de leur grève faim.
Elles arrivent difficilement à prononcer un mot à leurs interlocuteurs, à cause de leur état très faible. C’est le cas de Astou Ndiaye en état de grossesse avancée. Visiblement faible, elle est couchée sur une natte. Elle tourne et retourne sur elle-même. « Je refuse de m’alimenter jusqu’à ce qu’on paie nos époux l’intégralité de leur argent », promet-elle.Même engagement chez Mariame Kane qui traîne pourtant une opération récente. Visiblement, on peut apercevoir les sutures de l’opération en début de cicatrisation et des pieds qui commencent à enfler. « Elle souffre plus parce qu’elle a traîne une opération récente » nous renseigne un homme qui était à ses chevets. « Je suis expulsée de l’hôpital parce que je n’arrive pas à payer les frais d’hospitalisation » nous révèle-t-elle dans un style saccadé
.L’engagement des femmes grévistes de faim reste, cependant, intact. Elles ont toutes affirmé aux visiteurs leur volonté d’aller jusqu’au bout au prix de leur vie. « Nous ne n’arrêtons pas notre mouvement tant que nos maris n’auront pas reçu l’intégralité de leur argent » déclare une femme sur sa natte.A la porte, les hommes veillent au grain. Ils étalent leur colère aux journalistes qui se présentent. Et c’est pour exprimer leur déception au silence du ministre porte-parole du Président de la République , Serigne Mbacké Ndiaye qui avait promis de faire des démarches au niveau supérieur afin de trouver une solution à ce problème.
Cela, rappellent-ils, « après avoir réussi à nous intégrer dans son mouvement dénommé « Carrefour 2012 ». Les techniciens de surface de l’ex Sias lancent, par ailleurs, un appel au secrétaire général de la Rencontre Africaine de défense des droits de l’Homme (Raddho), Alioune Tine à intercéder à leur faveur.Les techniciens de surface de l’ex-Sias, entendent entamer eux aussi la grève de faim les jours à venir. Ils demandent à cet effet, à leurs 300 camarades de Saint Louis à venir se joindre à eux pour engager la diète ensemble.Les techniciens de surface réclament à l’Etat du Sénégal plus d’un milliard de nos francs à la suite de la liquidation de leur société.
SOURCE: FERLOO